Écrire fait partie de ma vie depuis l’enfance. Ce n’est pas pour rien que j’ai commencé mon premier roman à l’âge de dix ans et publié ma première nouvelle alors que j’étais encore lycéen...
Après le bac, j’ai pourtant suivi des études juridiques plutôt que purement littéraires. Sans doute parce que les débouchés semblaient plus porteurs.
Je ne le regrette nullement. Le droit forme à une rigueur de raisonnement qui s’applique utilement dans tous les secteurs d’activité. Chaque mot compte, chaque construction de phrase compte revêt une importance particulière. Le droit prépare à tout.
Je vis pour écrire, et mieux l’écriture me fera vivre, plus je serai satisfait.
Comprendre l’âme humaine
L’écriture permet d’exprimer des ressentis, des émotions, des opinions, des messages, des conseils. Mais l’auteur, qu’il écrive des récits, des chroniques, des fictions ou des documents à la demande d’un client se pose avant tout en éponge du monde dans lequel il vit et travaille. Car écrire signifie percevoir les contraintes ainsi que les finalités de personnes confrontées à des difficultés.
Ce constat se vérifie dans les études de lectorat des publications. Le lecteur, quel que soit le support qui recueille son agrément, cherche des réponses pratiques à ses problèmes et questionnements.
Le lecteur de chroniques ou fiches juridiques par exemple sait parfaitement qu’il ne va pas acquérir la connaissance d’un spécialiste en consacrant quelques minutes à un article de presse ou de site Internet. Il appréciera cependant les informations recueillies. Le chroniqueur lui rend un vrai service, il l’aide à réfléchir à sa situation, à réaliser qu’il n’est pas le seul à s’interroger sur un sujet... Nouvelle orientation de sa vie professionnelle (p. ex. envie de devenir indépendant), organisation (ou contestation) d’une succession, assurance des risques liés à ses activités, aides financières, retraite, permis de conduire, des thèmes qui concernent beaucoup de monde. La liste ne se prétend pas exhaustive, loin s’en faut. Autant de sujets que tous les médias ont intérêt à traiter avec des chroniqueurs capables de présenter une problématique a priori aride de manière synthétique et abordable. Le lecteur se montrera reconnaissant aux supports qui consentent cet effort. Souvent les informations pratiques dans ces domaines connaîtront un succès équivalent à celui des programmes de télévision et des meilleurs extraits de bandes dessinées.
Storytelling et la communication
Autre domaine d’intervention de celui qui aime – et sait – écrire des récits, le storytelling et la communication.
A titre d’exemple, pensons à une entreprise qui entend promouvoir sa marque auprès de la clientèle et des médias. Qui mieux qu’un auteur d’ouvrages peut mettre en place les scenarii qui séduiront la cible visée ?
Il pourra s’agir de scènes écrites, dessinées ou filmées mettant en scène le produit ou le service à promouvoir par le biais d’une histoire où les héros sont des personnages représentatifs de la cible visée par un fabricant, un distributeur ou un prestataire de services. Les héros utilisent ou désirent le produit (ou le service). Le contexte choisi intègre un événement ou un milieu qu’apprécie la cible. Les outils de communication cibleront les clients d’une entreprise, ses partenaires, ses forces de vente, et aussi les journalistes qui ne lisent pas forcément les communiqués parce qu’ils en reçoivent trop pour les regarder tous avec attention et les traitent en fonction de critères difficiles à maîtriser (pur hasard, relations avec l’agence, budget publicitaire dans le média concerné, nature du produit présenté...).
Le mode docufiction retiendra l’attention parce que c’est un vecteur original. L’histoire sera policière, légère, humoristique, en fonction du produit promu et de la cible déterminée en écoutant attentivement les attentes du client.
Du particulier aux entreprises géantes en passant par les médias, tout le monde a intérêt à recourir aux services de spécialistes de l’écriture, écrivains publics, chroniqueurs, auteurs... Le principe vaut aussi dans la vie judiciaire où l’image des parties influencera leur avenir. Et c’est tant mieux car si la passion conduit à vivre écrire, il faut bien qu’écrire permette de vivre !
QUELQUES LIENS
Communication judiciaire : parce qu’un procès se gagne aussi grâce au storytelling écrit par les communicants http://bit.ly/25y8wqW
La communication judiciaire débarque dans un album de Michel Vaillant http://bit.ly/2uqFAaQ
Baptiste Felgerolles, un pilote qui sait communiquer en racontant son histoire http://circuitmortel.com/?p=3724
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Thierry Le Bras