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27 avril 2016 3 27 /04 /avril /2016 15:55

Question récurrente et toujours sans réponse satisfaisante… Chacun mène une expérience personnelle, avec ses attentes, espoirs, succès ou déceptions.

 

Gagner de l’argent avec un blog ou un site reste difficile, même en offrant un contenu rédactionnel et graphique de grande qualité. Je ne sais pas si le silence est d’or… En tout cas, l’écrit n’apporte pas facilement de l’argent sur le web.

Rentabiliser son blog

Je rapprocherai ce thème d’un autre sujet, la dégradation des rémunérations des journalistes, chroniqueurs, fournisseurs de contenus pour les médias, sur supports papier ou web… Une question qui m’est chère… Nous vivons dans un monde étrange. Un monde où des contenus légèrement rewrités sont publiés dans plusieurs médias après avoir été payés une misère à leurs auteurs.

 

Un monde où les chroniqueurs spécialistes se font de plus en plus écarter des rédactions. Pourquoi ? Parce que les médias leur substituent des experts qui passent gratuitement à l’antenne ou se font gracieusement interviewer par des journalistes pigistes généralistes et pas chers. Un exemple dans le but d’illustrer mon propos. Pourquoi payer un chroniqueur juridique spécialisé quand il suffit de demander à un stagiaire quasi-gratuit d’interroger par téléphone un avocat ou un notaire qui ne demanderont pas mieux que parler (ou écrire) sans rémunération pour se faire de la publicité de notoriété (d’autres exemples existent dans les domaines scientifiques, médicaux, économiques…) ? Après, le point de vue exposé ne sera pas forcément complet. Et surtout, il sera bien souvent mal synthétisé au montage ou au moment de la rédaction finale. Quant aux chroniqueurs spécialisés, ils auront perdu leur job… Des constats qui ne préoccupent pas grand monde dans un modèle de sociétés ou les médias puissants sont devenus des lobbyistes en oubliant la mission d’information et de réflexion.

 

Vivre de ses écrits aujourd’hui

 

La presse -papier ou Internet - n’est plus contrôlée par des passionnés issus des métiers de l’information mais par des personnes débarquées d’autres horizons. Beaucoup y investissent pour soutenir une mouvance politique et pratiquer un lobbying très fort, surtout à l’approche d’élections. D’autres rêvent de rentabiliser leur investissement en soumettant totalement le contenu à des critères qui attireront les annonceurs ciblant la ménagère de moins de 50 ans devenue responsable des achats. D’autres encore proposent des abonnements destinés à une catégorie de lecteurs qu’ils vont satisfaire par un contenu orienté qui écarte toute « dissidence » intellectuelle et caresse le lecteur dans le sens du poil ; ils présenteront systématiquement les faits sous un angle partisan, intentionnellement partial et partiel…

Rentabiliser son blog

Le seul modèle économique qui marche quand il s’agit de rentabiliser un site, c’est l’annonce. C’est le modèle Le bon coin, Booking, Airbnb (par exemple en ce qui concerne les sections annonces séjours dans des gites, appartements ou autres hébergements ouvertes à des loueurs non immatriculés au Registre du Commerce et des sociétés), c’est-à-dire des services sans contenu rédactionnel. Des sites déontologiquement et moralement imparfaits car ils tendent à l’ubérisation de la société aux dépens du secteur du tourisme. Les taxis ne seront pas les seules victimes d’une concurrence malsaine qui leur retire le pain de la bouche au profit de chauffeurs occasionnels qui perçoivent une aumône dont ils ne vivent pas. Booking, Le Bon coin ou d’autres sites et schémas de cet acabit, c’est pratique. Oui, mais ces systèmes causent aussi d’énormes dommages aux métiers dont vivent les Français et leurs familles. A titre d’exemple, combien de profiteurs de ces sites louent-ils aux touristes des cages à lapins bricolées avec le concours d’ouvriers payés un demi SMIC au noir et exploités parce qu’ils sont au chômage et qu’ils ont besoin de faire manger leurs familles ? Économie pour l’utilisateur final ? Oui ? Mais non. Car outre la qualité douteuse des prestations, le client locataire participe sans le savoir à la dissimulation des recettes d’amateurs peu scrupuleux qui échappent à l’impôt et aux cotisations sociales en nuisant aux acteurs de l’économie qui respectent les conventions collectives, les salariés, les contractants, les fournisseurs, les normes (y compris de sécurité), les obligations fiscales et sociales… Autrement dit, l’utilisateur final contribue à se saborder parce qu’un jour ou l’autre, le métier qu’il exerce sera touché par ce phénomène parasite boosté par l’Internet sans contenu intellectuel, la substitution de prestations bradées à celles qui le font vivre.

Rentabiliser son blog

Toute activité de location ou/et de négoce est un métier. L’expérience prouve que court-circuiter les professionnels occasionne plus d’effets pervers que de bénéfices. Je me méfie donc des sites miracles qui favorisent les opérations entre particuliers (dont les « faux »particuliers) sans l’intervention de professionnels. Tout comme je me méfie de ceux qui veulent faire baisser les prix, c’est-à-dire priver certains de revenus corrects dans le but inavouable de se créer une niche en or massif. Franchement, je considère que des sites qui fonctionnent avec des annonces sans rédactionnel représentent un danger et une aberration. Un contenu rédactionnel minimum rémunéré à des conditions normales à ses auteurs assainirait les échanges. Ne serait-il pas normal, moral, que des sites d’annonces tolérant – pour ne pas écrire favorisant - le développement de pratiques para-commerciales garantissent un contenu rédactionnel informant correctement les clients potentiels des questions juridiques et pratiques en lien avec les prestations recherchées ? Certes, ces développements semblent s’écarter un peu du problème du blogueur soucieux de rentabiliser le support auquel il consacre de nombreuses heures d’activité et beaucoup d’énergie. En apparence seulement car tous ceux qui s’efforcent de produire et diffuser un contenu de qualité se trouvent confrontés au problème de la rentabilisation du temps qu’ils y consacrent, à la difficulté de percevoir une rémunération honnête et convenable de leurs travaux. Alors…

Quelles solutions pour les blogueurs ?

 

Comment rentabiliser un blog sans que ce soit par les annonces, en tout cas les annonces philosophiquement et moralement inacceptables ? Attention, je ne critique pas la publicité – utile, créative, révélatrice de talents et créatrice d’activité économique comme d’emploi - mais simplement les supports d’annonces permettant à des amateurs de faire baisser le niveau de prix qui garantit logiquement aux chefs d’entreprises et à leurs salariés de vivre décemment. Nous savons que le nombre de clics nécessaires à une rémunération significative rend la rentabilisation d’un blog par la publicité traditionnelle et honnête très difficile. Pas de réponse satisfaisante à la question posée ?

Rentabiliser son blog

Peut-être la boutique en ligne. A condition d’offrir une gamme originale, séduisante, en adéquation avec l’esprit du blog, à des prix non dissuasifs. Comme la gamme que propose DESIGNMOTEUR.COM . Un pari pas évident mais qui mérite d’être tenté et défendu par les amis du site.

Mon activité de blogueur vise à satisfaire trois finalités :

 

Pour ce qui concerne mes blogs, celui-ci et CIRCUITMORTEL.COM, je me suis attaché à définir mes finalités :

 

1) partager ma passion de la compétition automobile et de la fiction automobile ; c’est pourquoi je publie régulièrement des nouvelles (au sens littéraire du terme) ici et sur CIRCUITMORTEL.COM . Je consacre en outre des chroniques à des romans, BD et films qui ont retenu mon attention ;

Rentabiliser son blog

2) faire connaître les personnages de fiction qui vivent dans les univers que je crée. Les personnages positifs de ces mondes parallèles sont mes amis. J’ai envie que tout le monde les rencontre et les apprécie. Je vous invite à le faire en lisant les fictions gratuites en ligne sur mes blogs et également en achetant les livres dans lesquels je raconte les péripéties de leurs vies. Car un auteur n’est rien d’autre que le biographe de personnages qui l’ont accepté dans leur intimité ;

 

3) Créer des contacts avec des personnes et entreprises à qui mon savoir-faire particulier peut apporter quelque chose d’utile.

Je pense naturellement à des besoins de contenus, notamment des chroniques juridiques rédigées en fonction des besoins spécifiques d’un lectorat, qu’il s’agisse de chefs d’entreprises ou du grand public. Je sais fournir de telles chroniques directement à des médias ou en sous-traitance à des cabinets d’avocats qui n’ont pas le temps de les préparer à destination de médias auxquels ils collaborent.

 

Mais aussi à la rédaction de biographies d’entreprises ou de docufictions soulignant les qualités d’un produit ou service.

Rentabiliser son blog

Et enfin à des prestations de communication sous contrainte judiciaire. Je développerai cette compétence dans une prochaine note. Si devant les magistrats, l’avocat crée et défend la vérité judiciaire qui servira la cause de son client, d’autres intervenants contribuent à écrire le storytelling qui préservera au mieux ses intérêts, sa réputation et le sauvera le cas échéant du lynchage médiatique. Ma double compétence de juriste et d’auteur (tant de livres que de chroniques) me permet d’apporter un vrai plus à ce niveau. Je souhaite que des agences travaillant sur ce créneau ou désirant s’y positionner fassent appel à moi, ponctuellement ou plus régulièrement.

 

La rentabilisation de mes blogs passe donc par un effet vitrine destiné à vendre d’autres prestations et produits. Une manière indirecte de rentabilisation des blogs. Ce pari là non plus n’est pas gagné. Il suppose que le nombre de visiteurs soit suffisant et permette de toucher des clients potentiels. Et naturellement que le secteur d’expertise de l’animateur du blog ne soit pas détruit par le phénomène de baisse insidieuse et perverse des tarifs que j’expose plus haut…

QUELQUES LIENS

 

CIRCUIT MORTEL, un blog qui accorde une place particulière à la fiction automobile http://circuitmortel.com/cat/fiction/

 

La boutique DESIGNMOTEUR http://www.p1dm.com/store/

 

Marâtres, détournements et petits meurtres dans les familles recomposées : un état des lieux affligeant http://0z.fr/1sjFz

 

Suivez-moi sur Twitter https://twitter.com/ThierryLeBras2

 

Et pourquoi pas sur Facebook ? http://www.facebook.com/thierry.lebras.18

 

Thierry Le Bras

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26 mars 2016 6 26 /03 /mars /2016 19:19

Avec 50 notes en ligne en 6 mois, le CIRCUITMORTEL.COM nouveau offre désormais un contenu sur lequel le passionné d’automobile sportive sous toutes ses formes prendra plaisir à surfer des heures entières !

Le nouveau Circuitmortel.com muscle son contenu !

CIRCUIT MORTEL http://circuitmortel.com s’organise autour de quatre axes :

- les fictions automobiles ;

- les critiques de romans, BD, autres livres, films et plus généralement arts en lien direct avec l’automobile et la compétition ;

- les pilotes, car nonobstant la technologie, l’ultime talent qui signe la performance, c’est l’humain qui, sanglé dans son baquet, amène le bolide à l’extrême limite de ce qui est possible ;

- des chroniques sur des thèmes variés dont le point commun est l’automobile ; il peut s’agir de véhicules, de faits de course, de passions pour un modèle, une marque, une épreuve, tant qu’il s’agit du plaisir de s’installer derrière un volant ou de regarder des voitures en action.

 

Les notes sont largement illustrées car la photo est une passion commune du rédacteur du blog (votre humble serviteur) et de son webmaster (Ewen Le Juge, également créateur et Team Principal de http://www.designmoteur.com/ )

Bientôt des people à l’affiche !

 

Avez- vous remarqué que l’automobile et la compétition sont au centre de nombreux films, feuilletons, séries ? Et aussi que des stars du show-bizz, du grand écran et du petit écran pilotent ou naviguent en compétition ?

Le nouveau Circuitmortel.com muscle son contenu !

Le phénomène n’est pas nouveau. James Dean et Steve McQueen aimaient au moins autant la course automobile que le cinéma. Moustache, Guy Marchand, Eddie Vartan (le défunt frère de Sylvie), Claude Brasseur et d’autres vedettes pilotaient au sein du Simca Racing Team, une structure créée pour satisfaire leur passion de la vitesse.

Le nouveau Circuitmortel.com muscle son contenu !

De nombreux acteurs de séries américaines se sont engagés en compétition après avoir construit leur image dans l’interprétation de rôles associés à des voitures. Je pense par exemple à Richard Grieco et à son ami Jason Priestley (photos ci-dessus). N’oublions pas non plus les performances de gentlemen drivers de haut niveau capables de se classer aux places d’honneur dans des épreuves de haut niveau comme les 24 Heures du Mans. Deux noms viennent aussitôt à l’esprit, David Hallyday et Patrick Dempsey. Dès les prochains jours, un nouveau tag (ou une nouvelle étiquette) intitulé People apparaîtra sur http://circuitmortel.com. Il sera associé à des chroniques sur ces comédiens et chanteurs publiées dans les catégories « pilotes » ou/et « chroniques ».

La fiction automobile, le plus de CIRCUITMORTEL.COM

 

Sans doute tout auteur écrit-il les nouvelles, feuilletons et romans qu’il a rêvé de lire. La course automobile offre de telles émotions et une telle jouissance absolue que j’ai commencé à écrire sur elle quand j’avais dix ans. Et je continue sans jamais m’en lasser !

Le nouveau Circuitmortel.com muscle son contenu !

Je vous invite à découvrir gratuitement des univers de compétition à différentes époques. Il suffit de suivre ce lien http://circuitmortel.com/cat/fiction/. Vous accompagnerez David Sarel lors d’épreuves contemporaines, Philippe Georjan au temps des sixties et des seventies. Sans oublier des personnages secondaires de leurs aventures, Freddy Vivien, le pilote de F1 arrivé dans la discipline en 1977, Ronnie Le Mat le gentleman driver au cœur énorme. Quelques-uns de leurs amis et ennemis également car le sport automobile n’a rien d’un monde de Bisounours. Et si vous aimez, pourquoi ne pas télécharger deux romans automobiles qui mettent en scène ces personnages ? Ils sont disponibles en eBooks KDP à des prix très raisonnables en attendant prochainement les versions papier :

 

Le Pacte du Tricheur (une aventure au cœur d’un rallye en Auvergne avec une annexe consacrée au mystère de la Porsche de James Dean) http://amzn.to/1jAhsoF

 

Vengeance glacée au coulis de sixties (une histoire qui trouve son dénouement aux 24 Heures du Mans 1966, l’époque la plus chaude du duel Ford – Ferrari) http://amzn.to/1nCwZYd

 

Thierry Le Bras

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28 novembre 2015 6 28 /11 /novembre /2015 19:04
CIRCUITMORTEL.COM prend le relais

Ce nouveau site blog entre en piste pour combler les amateurs de sport automobile et de fictions sur le thème des sports mécaniques.

 

Il y aura bientôt 10 ans, j’ouvrais mon premier blog Circuit Mortel afin de présenter Circuit Mortel à Lohéac, mon premier polar sur fond de course automobile. « Les personnages de fiction vivent, non seulement dans l’esprit de leur créateur, mais aussi dans un monde parallèle où ils entraînent les lecteurs », écrivit Serge Dalens, un des écrivains qui ont bercé mon enfance et mon adolescence. David Sarel, ses proches, mes autres personnages de fiction existent bien, dans une autre dimension que je souhaitais partager avec vous.

Une longue évolution

 

Au fil du temps, Circuit Mortel a évolué. J’y ai évoqué ma passion de la course automobile sous toutes ses formes et à toutes les époques. Je raconte mes propres souvenirs depuis la période où, gamin, je rêvais de bolides, jusqu’aux émotions ressenties au bord des circuits en qualité de spectateur toujours équipé d’un appareil photo. Sans oublier les saisons où je dévorais le bitume en tant que pilote amateur.

CIRCUITMORTEL.COM prend le relais

J’ai souvent évoqué les sixties et les seventies, des décennies où les voitures étaient avant tout conçues pour le plaisir de leurs pilotes, où les contraintes réglementaires sur la route étaient moins sévères, où de nombreuses portions à deux voies incitaient à concevoir des voitures plus vives et moins volumineuses qu’aujourd’hui. Je n’ai pas oublié pour autant les années contemporaines et mes pilotes préférés. Pas plus que des critiques de livres et films sur fond de sports mécaniques.

La rencontre qui a lancé le CIRCUIT MORTEL nouveau

 

Au début de l’année 2015, j’ai fait la connaissance d’Ewen Le Juge, Team Principal du super blog site DESIGNMOTEUR (cf liens en fin de note). Nous nous sommes même interviewés sur nos blogs respectifs. Nous avons échangé pendant plusieurs mois sur l’avenir des blogs en général, celui des nôtres en particulier, l’esprit de nos publications.

 

Nous avons décidé d’optimiser la synergie entre nos travaux. Nos lignes rédactionnelles sont complémentaires. Les modèles de voitures et de motos pour DESIGNMOTEUR, les pilotes de tous les temps pour CIRCUIT MORTEL.

CIRCUITMORTEL.COM prend le relais

Grâce à Ewen, j’ai franchi un cap, ouvrir le nouveau CIRCUIT MORTEL, un site blog au design plus moderne (signé Ewen Le Juge), autorisant des photos d’une dimension plus agréable pour les lecteurs, un média plus synthétique aussi. Les notes dont désormais classées clairement en 4 catégories : pilotes, chroniques, critiques (de livres, films…), fictions. J’espère d’ailleurs qu’à l’occasion, Ewen prêtera sa plume - ou plutôt son clavier pour adapter mon langage au XXIème siècle – à CIRCUIT MORTEL ! Et aussi que d’autres passionnés participeront à la rédaction du blog. Vous avez des photos à partager, des souvenirs de courses à raconter, une passion pour voitures de sport et/ou vintage à exprimer ? N’hésitez pas à me contacter.

Le premier site de fictions automobiles

 

Le sport automobile pourrait se définir comme un univers romanesque avec ses angoisses, ses héros, ses exploits, ses enjeux et ses tricheurs. Un véritable microcosme de notre société. Il représente donc un remarquable théâtre pour des fictions, notamment policières. Je fais partie des auteurs qui osent mettre en scène des aventures dans le monde automobile. Sans doute parce que comme chaque écrivain, je ressens le besoin d’écrire les histoires que j’aimerais lire. Je tenais donc particulièrement à ce que CIRCUIT MORTEL intègre une partie FICTIONS, c’est-à-dire une partie qui ne comprendrait que des histoires imaginaires sur fond d’automobile ou de moto. Ces récits s’adapteront au format web. Il s’agira donc de nouvelles et de feuilletons illustrés. La première nouvelle est en ligne. Un feuilleton automobile de Noël la rejoindra courant décembre.

CIRCUITMORTEL.COM prend le relais

Je pense que le nouveau CIRCUIT MORTEL est le premier site français à consacrer un espace défini à la fiction mécanique. Certes, j’ai aussi mis des fictions en ligne sur le Circuit Mortel initial et sur Polars, sports et légendes, mais de manière moins organisée, moins systématique. Je précise d’ailleurs que le nouveau CIRCUIT MORTEL pourra accueillir des fictions écrites par des auteurs invités. Contactez-moi si vous avez un projet. Le nouveau CIRCUIT MORTEL a vocation à satisfaire les visiteurs qui aiment tant les sports mécaniques qu’ils ont envie de les vivre le plus souvent possible, y compris dans l’imaginaire !

CIRCUITMORTEL.COM prend le relais

Le nouveau CIRCUIT MORTEL vous tiendra aussi régulièrement informé des fictions automobiles sur papier dans sa partie CRITIQUES. Les miennes comme celles d’autres auteurs. Très bientôt, nous vous annoncerons la sortie du PACTE DU TRICHEUR sur papier, dans une version enrichie, avec la préface de Yoann Bonato remise à jour après ses exploits de 2015, et une très belle couverture réalisée par Ewen Le Juge. Les bonnes surprises ne manqueront pas sur le nouveau CIRCUIT MORTEL !

QUELQUES LIENS A SUIVRE

 

Le nouveau CIRCUIT MORTEL est arrivé http://circuitmortel.com/

 

Il prend le relais du Circuit Mortel né il y aura bientôt 10 ans http://circuitmortel.hautetfort.com/

 

DESIGNMOTEUR, le super site blog du Webdesigner Ewen Le Juge http://www.designmoteur.com/

 

Drogués de sport, une première nouvelle illustrée (fiction) en ligne sur le nouveau CIRCUIT MORTEL http://circuitmortel.com/2015/11/drogues-de-sport/

 

Parce que CIRCUIT MORTEL suit aussi l’actualité, il s’intéresse au documentaire qui sort en salle sur le tournage du film Le Mans avec Steve McQueen http://circuitmortel.com/2015/11/steve-mcqueen-lhomme-et-le-mans/

 

Thierry Le Bras

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 18:25
Amélie Nothomb est-elle une grande sportive ?

« Je suis une sportive de haut niveau », affirme-t-elle au quotidien L’Êquipe (cf édition du dimanche 25/10/2015 page 43).

 

Si nous connaissons tous Amélie Nothomb comme un poids lourd, c’était jusqu’à présent dans le domaine de l’édition. Car l’élégante écrivaine est incontestablement une championne des ventes. Son roman annuel crée l’évènement, un peu comme la montée de l’Alpe Duez ou l’arrivée de la dernière étape du Tour de France sur les Champs Êlysées.

Un raisonnement cohérent

 

« Je pense qu’écrire est d’abord un acte physique, témoigne l’auteure de nombreux best-sellers. Je ne fais pas de sport mais ça ne serait pas du tout absurde de considérer l’écriture comme un sport, et à ce moment-là, je suis une sportive de haut niveau. Parce que c’est exténuant et que ça demande une certaine condition physique, une discipline, et qu’il faut respecter certaines règles. »

 

Tous ceux qui se sont attelés à l’écriture d’un livre et ont terminé cet ouvrage comprendront ces paroles. Car nombreux sont les velléitaires qui essaient d’écrire et abandonnent vers la trentième page parce que c’est trop dur, ou parce qu’ils ne sont pas capables de s’astreindre à une méthode qui guide vers le récit correct d’une histoire. Chaque vie est un roman. Mais encore faut-il posséder l’esprit de synthèse permettant d’organiser les événements et de trouver un fil conducteur qui intéressera des lecteurs.

Amélie Nothomb est-elle une grande sportive ?

Écrire réclame de la concentration, de la volonté, la rage d’aller au bout de l’effort, de tout donner dans le but de rendre la meilleure copie possible, la passion de la narration. Je partage l’analyse d’Amélie Nothomb. Elle aurait d’ailleurs pu ajouter que la phase qui suit la sortie d’un livre marque le départ d’une nouvelle étape, la promotion qui, elle aussi, est source d’efforts. Là, il s’agit de conquérir le terrain et de défendre son score, de marquer des points, de surfer sur les vagues, de négocier les virages les plus délicats, de monter sur le ring contre des critiques pas toujours bienveillants, de transformer l’essai, de ne pas sombrer, de signer des performances, de doubler ses rivaux en prenant l’aspiration des tendances porteuses, d’inscrire sa carrière sur la bonne trajectoire… Encore des expressions issues du sport.

Amélie Nothomb est-elle une grande sportive ?

Ces écrivains qui aiment le sport

 

L’interview d’Amélie Nothomb a retenu toute mon attention. La culture traitant de sport est la raison d’être de ce blog. Je ne l’ai pas seulement ouvert dans la finalité de promouvoir mes propres ouvrages sur fond de course automobile ou de course au large. Je prends aussi plaisir à y mettre gratuitement en ligne de courtes fictions au cœur du sport. Et j’aime y évoquer des écrivains qui partagent leur passion du sport.

Harlan Coben par exemple estime que « Le sport est le lieu parfait pour voir se commettre des crimes ». Donc le cadre idéal pour installer des scénarii de polars… John Irving, affirme que l’écriture ressemble à la lutte...

 

Pour ma part, j’ai toujours considéré la compétition sportive comme un univers romanesque avec ses angoisses, ses héros, ses exploits, ses enjeux et ses tricheurs. Cette conviction inspire mes livres, mes nouvelles, et plus généralement mes comportements.

QUELQUES LIENS A SUIVRE

 

Le crime du comte Neville, le dernier roman d’Amélie Nothomb http://amzn.to/1GtmemF

 

Quand John Irving compare l’écriture à un match de lutte http://0z.fr/ffluo

 

Sport et crime, des réflexions inspirées par une interview d’Harlan Coben http://bit.ly/1MV0P2N

 

Salades à la sauce Bolonié, ou la preuve que le crime paye parfois en course automobile http://0z.fr/110Cx

 

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Thierry Le Bras

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16 juin 2015 2 16 /06 /juin /2015 12:11
Bac et autres examens

Une pensée pour les jeunes qui préparent des examens cette semaine

 

Nous avons tous connu les moments d’angoisse, de concentration et d’exaltation qui précèdent un examen. Une fois plus vieux, nous minimisons les désagréments de ces périodes de fièvre. Sans doute parce que nous sommes égoïstes et que nous pensons davantage à nous, à nos soucis, qu’aux générations qui planchent en espérant décrocher le sésame indispensable au départ de l’étape suivante.

Comme une compétition sportive

 

J’ai eu la chance de commencer la compétition automobile avant la fin de mes études. Au moment de mes premières courses au volant d’une Opel Ascona 19 SR groupe 1, j’étais en 3ème année de droit.

Bac et autres examens

La compétition m’a beaucoup apporté, même dans la gestion des examens. Pas au niveau des connaissances pures ni du travail sur l’apprentissage des cours ou la préparation des TD. Pas de recette miracle à ce niveau. Il faut simplement consacrer le temps et les efforts nécessaires à la maîtrise des connaissances.

 

Par contre, la course automobile m’a aidé à maîtriser mon stress, à optimiser ma concentration, à tout donner à un instant précis, au-delà même de ce qui paraît possible. Et aussi à me battre jusqu’à la limite de mes forces pour sauver une situation délicate. Quand un pilote commence à perdre le contrôle de sa voiture, il essaie de la ramener là où il veut qu’elle aille, là où il regarde et souvent ça marche – ou ça roule –, en tout cas beaucoup mieux qu’en acceptant la fatalité de la sortie de route.

Bac et autres examens

Je suis persuadé que ce qui vaut pour le sport automobile se vérifie dans toutes les disciplines. Je ne prétends pas que les compétiteurs sportifs soient intrinsèquement supérieurs à leurs camarades, mais je crois que la passion et les méthodes de travail apprises lors de la pratique de leur sport de prédilection les aident à devenir plus efficaces lorsqu’il s’agit d’affronter un examen. Le constat est logique. « Jaime comparer le monde de la course automobile à une mini-société, un résumé de la vie, en accéléré, écrit Bastien Brière (en photo dans le prototype Courage N° 33 ci-dessus). Tout y est concentré, vous aidant à grandir plus vite. » Bastien sait ce dont il parle. Il a mené de front et avec succès des études d’ostéopathe et des programmes de course automobile de haut niveau intégrant à plusieurs reprises les 24 Heures du Mans. Cette phrase, il l’a formulée dans la préface d’un de mes romans, CHICANES ET DERAPAGES de Lorient au Mans.

Le bac dans mes fictions

 

Mon premier texte publié fut une nouvelle racontant la première course d’un jeune passionné de moto-cross. Le personnage principal recevait en récompense de son bac une moto et l’autorisation de participer à des courses.

Bac et autres examens

Ce texte est paru chez Gautier Languereau dans un recueil intitulé « 15 Histoires de motos ». Je l’avais écrit au début des vacances scolaires suivant le bac de français (en fin de première). L’ouvrage est sorti à l’automne suivant. J’étais en terminale, l’année de la préparation du bac !

Bac et autres examens

Le temps a passé. La passion de l’écriture et celle des sports mécaniques ne m’ont pas quitté. Aussi ai-je publié en 2013 un polar cross-age dont le héros, David, devient le navigateur de son parrain en rallye lorsque les épreuves sont compatibles avec le calendrier scolaire. Le Rallye des Volcans d’Auvergne se dispute quelques jours avant son entrée en terminale. Il disputera ensuite un autre rallye qui se court à la Toussaint et fait l’objet d’un feuilleton en cinq parties (cf. les liens à suivre ci-dessous).

Bac et autres examens

Quant à Jocelyn, héros d’un prochain roman policier sur fond de rallye, il a vécu une étrange nuit la veille des vacances de Noël, lorsqu’il était en terminale…

Bon courage aux candidats Cette année, 685.000 candidats passeront le bac. Certains rêveront toute leur vie qu’ils sont à nouveau candidats à l’épreuve. « Repasser le bac est un rêve récurrent chez les adultes », analyse le psychanalyste Tristan Moir. Ce diplôme reste un rite, celui du passage à l’âge adulte, un peu comme le permis de conduire. Pour beaucoup de jeunes, les deux passeports vers le monde des grands s’obtiennent à la même époque ou à peu près.

Bac et autres examens

Parmi les sportifs bacheliers ces dernières années, nous rappellerons les excellents pilotes Paul-Loup Chatin (première photo de cette note) et Pierre Gasly, notre meilleur sprinter, Christophe Lemaître (ci-dessus) et le nageur Yannick Agnel.

 

Je pourrais en citer d’autres. Bon courage aux candidats aux bacs 2015 (l’emploi du pluriel est volontaire, car il existe plusieurs bacs). Si vous le passez, inspirez-vous des recettes de concentration des sportifs et de leur rage de vaincre !

QUELQUES LIENS A SUIVRE

 

Lycéen, co-pilote en rallye et héros de polars http://bit.ly/1yMRJ54

 

LE CERCUEIL ROULANT D’HALLOWEEN, une aventure assez déstabilisante l’année du bac :

1 - http://bit.ly/1gymC5i

2 - http://bit.ly/1blNzlY

3 - http://bit.ly/1h3Cm0D

4 - http://bit.ly/17Dei0E

5 - http://bit.ly/1983pOo

 

Jocelyn, un lycéen - pilote en perdition http://bit.ly/J521qF 1/2

 

Suite de la nouvelle précédente :Jocelyn, un lycéen – pilote retrouve… http://bit.ly/193TZEL

 

Chicanes et dérapages de Lorient au Mans, un de mes romans agrémenté de la préface de Bastien Brière http://bit.ly/1dCEZDi

 

Un nouveau bachelier en motocross http://bit.ly/1pzMLQz

 

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18 mai 2015 1 18 /05 /mai /2015 18:49
Concentration avant l’action !

Écrire une histoire signifie s’immerger dans un univers parallèle. L’écrivain s’oublie. Il devient le biographe de ses personnages. Il décrit leur environnement, partage leurs émotions, témoigne des événements qu’ils provoquent ou subissent. Un processus complexe qui exige une mise en condition, un processus de concentration aussi exigeant que celui des champions sportifs.

Des mets de choix se révèlent bénéfiques pour la concentration des écrivains

 

La romancière Colette conseillait de manger des truffes avant d’écrire. « Accompagnées de vin blanc sec et non de champagne, elles aident à la digestion », affirmait-elle. Je suis tout disposé à la croire. Se faire plaisir ne saurait nuire à la qualité de la narration !

 

Au plan pratique, le conseil de Colette pose cependant quelques difficultés. Met précieux, la truffe s’arrache à prix d’or. Sa consommation régulière n’est pas accessible à tous les auteurs. Elle abaissera singulièrement la rentabilité de l’heure d’écriture.

 

Par ailleurs, je doute que nos éditeurs acceptent des notes de frais basées sur l’achat de truffes et de vins fins… Par nature, l’éditeur traditionnel se montre circonspect sur les frais et peu disposé à nous accorder des cadeaux. Enfin, à supposer qu’un éditeur généreux cède aux légitimes revendications visant à réjouir nos palais dans la finalité d’offrir de sublimes récits à nos lecteurs, il resterait à convaincre l’administration fiscale de la justification de tels frais de bouche. Ses représentants se révèlent suspicieux et peu soucieux de l’art de vivre des contribuables contrôlés, fussent-ils des artistes. Colette vivait à une autre époque, moins étriquée, moins mesquine, moins formatée…

QUELQUES LIENS A SUIVRE

 

Quand la truffe devient une insulte… http://bit.ly/1Hcn17g

 

La lutte, autre processus de préparation à l’écriture http://0z.fr/ffluo

 

Un héros de roman qui aime mettre les petits plats dans les grands http://bit.ly/1p2CKAh

 

Quelques voitures gourmandes, et pas que de carburant http://bit.ly/1fbhfX4

 

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Thierry Le Bras

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 17:03
La fin du champagne en magnum ?

La médiocrité érigée en principe d’égalité et de justice

 

Car le latin est en danger, comme le grec et même l’allemand. Madame Najat Vallot-Belkacem, la ministre qui sévit actuellement à l’Éducation nationale n’aime pas l’étude approfondie des matières qui forment de jeunes esprits brillants. Au nom de l’égalité et de la justice, il faudrait en finir avec les disciplines qui enrichissent l’esprit… Comme il fallait en finir avec les internats d’excellence qui accueillaient des élèves boursiers méritants, des jeunes de milieux modestes désireux de réussir leurs études. Il semblerait que la ministre actuelle ne veuille pas qu’il reste de bons élèves et préfère que tous les jeunes Français deviennent moyens, médiocres, mais égaux dans la médiocrité. Peut-être s’aligne-t-elle sur le « Pelleringate », l'affaire qui a choqué le monde entier au moment où Madame Fleur Pellerin a reconnu qu’elle ne lisait pas de livres et qu’elle ne pouvait citer aucun titre de Patrick Modiano, lauréat du prix Nobel de littérature 2014.

La fin du champagne en magnum ?

Je suggère une opération teintée d’humour. Pourquoi ne pas adresser à Mesdames Fleur Pellerin et Najat Vallot-Belkacem la collection des albums BD de L’Élève Ducobu, cancre correspondant à ce qu’elles risquent de faire des élèves fréquentant les écoles de la République ? Ou plutôt, adressons leur le DVD, pour le cas où elles ne liraient pas les albums… Madame Najat Vallot-Belkacem et ceux de ses amis qui la soutiennent découvriraient que les mauvais élèves ne se sentent pas si humiliés, malheureux et stigmatisés qu’ils semblent le croire. Il n’est pas indispensable de sacrifier les meilleurs éléments pour assurer un minimum d’éducation à ceux qui n’obtiennent pas de bonnes notes. Mais il est vrai qu’une des solutions protégeant les moins motivés sera bien sûr de supprimer également les notes et les redoublements afin d’aligner tout le monde sur le plus mauvais au nom de la sacrosainte égalité…

 

C'est pas la peine

D'avoir appris le latin

Si ça ne sert plus à rien

Même pas à la messe,

 

chanta Michel Sardou dans l’album La Java de Broadway sorti à l’automne 1977. Plus de regrets, personne n’apprendra plus le latin en France. Ni le grec ? Ni d’autres matières ? L’histoire sera-t-elle épurée des chapitres qui déplaisent à des groupes de pression influents dont le poids électoral pèsera plus que la mission de l’école républicaine ?

Et le « pretium doloris », Madame Najat Vallot-Belkacem ?

 

L’annonce de la mort programmée du latin au collège réveille les souvenirs de mes professeurs préférés dans cette matière. Notamment trois femmes qui exerçaient merveilleusement leur métier et savaient exciter notre curiosité. Je ne les remercierai jamais assez d’avoir développé mon goût de la lecture qui se prolongerait plus tard par l’écriture. Une version latine, c’est avant tout une histoire aussi pleine de suspense qu’un roman policier. Découvrir ce scénario incite à analyser les phrases dans le but de comprendre ce que nous rapporte l’auteur. Le latin contribue à développer de manière quasi-ludique la logique, les facultés d’analyse grammaticale et le goût de l’étymologie. Comme le grec naturellement. L’étude du latin aide à comprendre l’orthographe, à lui accorder de l’attention, c’est-à-dire à respecter ceux qui liront les correspondances, rapports, notes, dossiers, courriers électroniques, SMS ou twitts que nous leur adressons.

La fin du champagne en magnum ?

Les séances d’improvisation théâtrales plairont aux élèves. Espérons qu’elles les aident à améliorer leur diction et suscitent le goût de raconter une histoire. S’agit-il d’une innovation ? Avant, même si ça, c’était avant, les collégiens jouaient en classe des scènes de pièces classiques. Interpréter Scapin faisait travailler la mémoire, réfléchir aux racines de notre civilisation telles que les percevaient les plus grands auteurs, et apprendre des textes d’une qualité au moins égale à ceux de comédiens pas toujours convaincants lorsqu’ils sur-jouent le personnage inventé dans le souci de séduire les médias.

 

Les bases de notre culture, de notre langue, de notre patrimoine littéraire souffriraient de la réforme prévue par Madame Najat Vallot-Belkacem. Beaucoup d’intellectuels et de spécialistes du monde de l’éducation qu’elle traite avec mépris le pensent, y compris parmi ses amis politiques. Les demandeurs d’emploi comprendront-il le sens des mots curriculum vitae après son passage ? Si une marche s’organise contre cette réforme, j’y participerai probablement. Osons espérer que Madame Najat Vallot-Belkacem renonce à une réforme qui nuirait gravement à notre langue et aux bases de notre culture. Après tout, le poste qu’elle occupe ne saurait être attribué à une personne inculte. Ni à une femme dotée d’un faible quotient intellectuel. Des qualités qui permettront à madame la Ministre d’imaginer une présentation aux médias qui sauvera les enseignements de base sans donner l’impression de céder aux détracteurs du projet.

La fin du champagne en magnum ?

En attendant, j’aimerais poser une question à madame la ministre et à ceux qui partagent son souhait de voir aboutir ce projet. Seriez-vous prêts à confier vos soins dentaires à des praticiens éduqués dans un contexte de médiocrité évitant de fâcher les mauvais élèves ? Accepteriez-vous de laisser des chirurgiens-dentistes qui n’ont pas été sélectionnés par des notes introduire une roulette dans votre bouche à proximité d’une molaire douloureuse ? Ne craindriez-vous pas qu’une médiocrité ne garantissant pas l’excellence de l’anesthésie et des soins se traduise par un « pretium doloris » à vos dépens ? Ce serait conforme à un prétendu sens de la justice qui sélectionnerait les étudiants en chirurgie-dentaire selon le hasard d’un tirage au sort plus équitable que le dossier scolaire. Il ne faudrait pas traumatiser les moins doués en les empêchant de prodiguer des soins, n’est-ce pas ?

QUELQUES LIENS A SUIVRE

 

Un monde où le goût des bonnes choses serait décapité, comme le latin, comme le grec… En trois parties :

1 - http://bit.ly/1rlBhnh

2- http://bit.ly/1yuTHIC

3- http://bit.ly/1vouydO

 

La Java de Broadway, un excellent album de Michel Sardou, celui qui inclut Dixit Virgile (Ad libitum) http://amzn.to/1G6lvFx

 

Le DVD du film L’Élève Ducabu est disponible http://amzn.to/1H1jkPR

 

Pour en savoir plus sur les Romains, il restera les aventures d’Alix, par exemple Les légions perdues http://amzn.to/1G6cmNe

 

… et celles d’Asterix, comme Asterix et les Vikings http://amzn.to/1QJ9Fo4

 

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26 avril 2015 7 26 /04 /avril /2015 14:25
DISPARUE ou la course automobile au cœur d’une série télé !

Avec Léa, héroïne de « Disparue », France 2 nous offre le mercredi soir pendant quatre semaines une série pleine de suspense qui laisse présager des rebondissements inattendus et beaucoup de surprises.

 

Léa est une adolescente lyonnaise qui s’apprête à fêter son 17ème anniversaire. Une jolie jeune fille déterminée qui s’entend avec tout le monde, ses parents, son oncle, sa cousine, son frère, son copain. Rien ne laisse présager son implication dans un fait divers. Et pourtant, elle va disparaître la nuit de la Fête de la musique. Fugue, enlèvement, meurtre ? Nous ne le saurons sans doute qu’à la fin du dernier des 8 épisodes prévus. Et encore, si la vérité n’est pas repoussée à une saison 2…

 

L’enquête nous fait découvrir des personnages bien moins transparents qu’il apparaît au premier abord. Car dans cette histoire, tout le monde ment, tout le monde tente de cacher des éléments, tout le monde possède plusieurs visages. Comme dans la vraie vie ? Peut-être, car les enfants ont souvent des secrets pour leurs parents et ces derniers ne confient pas forcément tous les chapitres de leur existence à leur progéniture.

La course automobile clé de l’intrigue ?

 

Léa se rend souvent sur un circuit automobile. Pas seulement dans le but d’encourager son petit ami Romain qui s’entraîne en monoplace. Elle prend elle-même des cours de pilotage sur une FR. Elle se révèle douée.

DISPARUE ou la course automobile au cœur d’une série télé !

Son père, Julien, et sa mère, Florence, ignorent tout de cette passion. Pourquoi ? « Parce qu’elle avait peur que vous l’obligiez à arrêter », avoue Romain au papa de Léa. Il faut dire que l’automobile est un sujet délicat dans la famille. Jean, l’oncle de Léa a perdu sa femme dans un accident de voiture où la vitesse pourrait être en cause. Quant au moniteur de pilotage, il déclare que la jeune fille, qui avait produit à l’école une fausse autorisation parentale, payait ses cours en liquide, soi-disant parce que c’était plus facile pour Julien qui exploite un restaurant. Mais voilà, l’argent venait d’une autre source. Laquelle ? Un trafic de coke ? Une piste forcément envisageable quand une personne disparaît.

Mais la vérité est sans doute ailleurs

 

Qu’a fait Anne, l’ancienne serveuse du restaurant, un temps maîtresse de son patron avant d’être licenciée ? Anne, une femme vindicative et amère, prête à déclencher des scandales et n’hésitant pas à formuler un faux témoignage dans le but de nuire à son ancien amant et patron. C’est fou comme les employées subalternes tombent facilement amoureuses de leurs patrons… ou des avantages matériels qu’elles peuvent en tirer. Parfois ça marche et la prédatrice devient maîtresse attitrée, concubine, épouse (après avoir fait divorcer sa proie), puis enfin veuve joyeuse au moment où le petit chou à la crème d’oseille disparaît – plus ou moins naturellement - après avoir transféré par des manœuvres douteuses une grande partie de ses actifs à la gourgandine légitimée. Quelle vengeance sournoise peut fomenter une calculatrice déçue de l’échec de son plan d’enrichissement par le piratage ?

DISPARUE ou la course automobile au cœur d’une série télé !

Dans la vraie vie, cette créature serait la plus suspecte. Elle correspondrait à des tas de faits divers où la criminelle est une maîtresse ou une marâtre cupide et sans scrupules. Non, je n’exagère pas. Je travaille à un essai (et des prestations dérivées) sur le thème de la défense des héritiers lésés et cela m’a amené à recenser un nombre très important de cas autour de cette problématique.

DISPARUE ou la course automobile au cœur d’une série télé !

Mais nous sommes dans une fiction… Une vérité trop simple ne serait pas acceptable ou pas assez politiquement correcte… La solution sera sans doute plus complexe à défaut d’être plus vraisemblable. J’espère en tout cas que les auteurs traiteront la course automobile avec le respect et la sympathie qu’elle mérite. Car c’est une discipline magique, formidable, excitante, auprès de laquelle tout le reste paraît un peu terne.

QUELQUES LIENS A SUIVRE

 

Ment-on et triche-t-on en course automobile ? Un exemple singulier… http://bit.ly/1o4PkyL

 

Marâtre, détournements et petits meurtres http://0z.fr/1sjFz

 

Une recette de crime parfait… http://bit.ly/1l7SOft

 

Pétassine, dangereuse courtisane malouine, réussira-t-elle à séduire le père de Philippe et à voler son patrimoine ? Réponse dans ce roman http://amzn.to/1nCwZYd

 

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 01:05
Du walcif au menu…

Enrichissons notre vocabulaire avec les marins.

Jusqu’à très récemment, je l’avoue, je ne connaissais pas le terme walcif. Mais on apprend tous les jours. Le mot est apparu récemment à la brasserie Eatcetera à Saint-Malo (quartier de Bellevue).

Du walcif au menu…

Isabelle, Stéphane et Julien nous accueillent du lundi au samedi dans ce sympathique établissement où nous pouvons agréablement petit-déjeuner, déjeuner, déguster un sandwich ou simplement prendre un pot. Ils ont récemment lancé une enquête pour découvrir si ce terme, employé par un de leurs clients, correspondait à quelque chose.

Du walcif au menu…

Le scepticisme a régné plusieurs jours. Personne ne savait ce qu’était un walcif. Google a séché… Et pourtant, alors que personne n’y croyait plus, un marin a fini par fournir une définition. Au début, j’avoue, j’ai douté. Pourquoi ? Parce que le terme est associé à une superstition maritime. Or, peu de gens le connaissent à Saint-Malo. En outre, auteur de plusieurs récits et d’un polar jeunesse dans l’univers de la course au large, j’ai travaillé sur les superstitions maritimes sans jamais entendre parler de la bête. D’autres professionnels de la mer ont fini par confirmer. Le walcif c’est donc bien ça.

Accommoder le walcif

Vous voulez un indice comme au temps du Schmilblic ? Si je vous dis qu’il peut être cuisiné avec du vin ou du cidre ? Ou encore rôti ?

Du walcif au menu…

Non ? Et si je l’évoque chasseur ? A la moutarde ? Ne me dites pas que vous n’avez pas trouvé et que la moutarde justement vous monte au nez. Ah, j’ai compris, vous avez peur de prononcer le mot. Je vous comprends… Car c’est bien la terreur, le longues-oreilles, le cousin du lièvre, le Bugs Bunny, autrement dit le L-A-P-I-N ! N’ayez pas peur, il paraîtrait que sa patte porte bonheur tant que nous ne sommes pas sur un bateau…

Du walcif au menu…

Et surveillez la carte d’Eatcetera. Certains jours, il y aura du walcif au menu !!! Par contre, n’appelez pas votre partenaire mon walcif. Si la personne ne connaît pas le mot, ça pourrait être mal interprété.

D’après une idée de Filoche et la participation de toute l‘équipe d’Eatcetera, clients compris !

Dernière minute : le walcif aurait un cousin, le beuleu ou beuleu-beuleu… A moins bien sûr qu’il s’agisse d’un complot de marins pêcheurs assez astucieux pour que les gogos mordent à l’hameçon comme des poissons voraces. Toutes les informations complémentaires sont les bienvenues !

QUELQUES LIENS A SUIVRE

 

* GARE A LA MAIN DU DIABLE, un polar maritime cross-age assaisonné de superstitions maritimes. Je l’ai mijoté pour vous, avec des annexes répertoriant de manière humoristiques les principales croyances des marins http://bit.ly/1rSHgOi  

 

* LE PACTE DU TRICHEUR, un polar cross-age dans l’univers du rallye http://bit.ly/1jJxj4l * Robin Lee contre les pirates, une aventure maritime terrifiante vécue par un jeune couple de navigateurs http://bit.ly/18TeDO1

 

* Pour suivre l’actualité et les plats du jour d’Eatcetera, c’est ici https://www.facebook.com/Eatcetera2?fref=ts

 

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 17:47
« Chefs », une série à déguster sans modération

La nouvelle série gastronomique aux arômes de suspense diffusée par France 2 depuis le 11 février excite notre appétit de découvrir les plats suivants.

« Tu dois toujours respecter ce qui est beau », annonce le chef (alias Clovis Cornillac) au jeune Romain (Hugo Becker), un employé en liberté conditionnelle. De quoi parle le « chef » ? D’un foie gras, d’une truffe, d’une merveilleuse volaille, d’une divine pâtisserie, d’un Armagnac hors d’âge ?

Non, de la Peugeot 203 dans laquelle il circule au quotidien. Un véhicule vintage bien différent des boites sur roues dénuées d’odeur et de saveur que nous offrent désormais les constructeurs soumis à la démence autophobe des pouvoirs publics. Une scène qui contribue à l’atmosphère empreinte d’harmonie du scénario.

Le tour de main des auteurs de thrillers

La clé d’un meurtre ouvre généralement le placard où mijote une vengeance amère. Il faut remonter dans un passé douloureux pour comprendre l’enchaînement de faits qui a causé le passage à l’acte. Les scénaristes de Chefs appliquent cette recette à l’univers de la gastronomie. Incompréhensions familiales, jalousie haineuse, solitudes, doutes, communication quasi-surnaturelle, problèmes financiers et violence implacable constituent les ingrédients des épisodes que nous dégustons. Sans oublier des mystères glaçants ainsi que des secrets enfouis que le temps n’a pas bonifiés comme un grand cru.

 

« Chefs », une série à déguster sans modération

La cuisine s’associe à des souvenirs sucrés ou amers, à des tranches de vie, aux terroirs dont elle transmet l’âme la plus authentique. L’art se décline sans artifices. « C’est notre métier, donner du bonheur aux gens, le faire avec enthousiasme et simplicité » assène Clovis Cornillac (le chef) à sa nouvelle directrice, scandalisée par une cliente qui souhaite manger des frites avec de la mayonnaise et du ketchup. Pas de prétention dans Chefs, juste du talent, de l’excellence, de la passion. Des fausses notes aussi car une question éternelle s’invite telle la salmonelle dans des aliments délicats. L’argent récompense-t-il les meilleurs ou préfère-t-il des gougnafiers manipulateurs qui s’attribuent les fruits des efforts déployés par les plus talentueux ? Réponse à la fin de la série, tout au moins dans le cas d’espèce…

La cuisine à toutes les sauces

Les bons petits plats sont à la mode. Ils s’invitent à la télévision, à la radio, dans les fictions. Normal, car en France, pays attaché à la tradition des bonnes tables, ceux qui échappent (encore ?) à la misère mangent régulièrement. Dîners et déjeuners s’associent à une pause, à un moment de détente, au plaisir, au partage avec des amis, la famille, les relations de travail. Ils sont supposés faciliter les relations – tout au moins l’étaient avant l’hystérie grossière du SMS ininterrompu. Il arrive aussi d’ailleurs que le repas devienne un moment d’horreur. Quoi de pire que devoir faire bonne figure lors d’’un repas partagé avec quelqu’un que vous détestez ? Si au dessert, vous ne souhaitez pas voir votre ennemi s’étouffer avec sa profiterole au chocolat, nul doute que vous serez canonisé un jour.

 

« Chefs », une série à déguster sans modération

Je suis d’autant plus curieux des fictions gastronomiques que, franchement épicurien, j’associé volontiers les visites de bons restaurants et les dégustations de spécialités à mes romans et nouvelles. Dès les premières pages de mon dernier polar, je vous invite à apprécier la subtilité d’un tournedos Rossini. Puis le récit taquine votre sens de l’humour et vos pailles par la mise en bouche du vocabulaire culinaire. Ces expressions, appliquées à la vie quotidienne ou au franc-parler du milieu se révèle aussi riche en nuances que la boutique d’un marchand d’épices. Sa gamme s’étend de la douceur de la vanille à la sauvagerie d’un piment rouge en passant par le piquant d’un paprika du Mexique.

« La vengeance est un plat qui se mange froid, très froid, glacé », se délecta le malfrat.

- Ouais, sauf que quand c’est un givré comme vous qui y goûte, il finit au frigo, amer comme un citron, riposta Philippe, le personnage principal de l’histoire. Si vous souhaitez lire gratuitement les premières pages de ce polar et éventuellement le commander ensuite, c’est simple, cliquez ici :

Et dans tous les cas, n’oubliez pas de suivre les prochains épisodes de Chefs. Les deux premiers ont enregistré les meilleures audiences de la soirée le11 févier 2015. Mieux que Brigade Navarro, dont TF1 rediffusait trois épisodes en hommage à Roger Hanin qui s’était éteint le matin. Une saison 2 est à l’étude et le scénario plait à Clovis Cornillac. Avec plus de quatre millions de téléspectateurs devant leur écran le soir de la diffusion des deux premiers épisodes, gageons que le soufflé de cette série montera suffisamment pour rester longtemps à la carte de France 2 !

QUELQUES LIENS A SUIVRE

* 66, cuisine sympathique, une autre histoire gourmande (illustrée et gratuite) avec un personnage secondaire de mon roman gourmand ! http://bit.ly/M3i5uT

* Un autre héros de fiction qui aime mettre les petits plats dans les grands ! http://bit.ly/1p2CKAh

* Compositions amères dans une famille décomposée http://bit.ly/19mDPXw

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  • Mon nom : Thierry Le Bras. Profession :  chroniqueur, écrivain, consultant. Ma passion, décrypter les mécanismes psychologiques qui animent les personnes les plus attachantes comme les plus dangereuses. Surtout dans des univers cyniques...
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