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18 juillet 2020 6 18 /07 /juillet /2020 14:32

Objets inanimés, avez-vous donc une âme ? écrirai-je en parodiant Lamartine. Oui, évidemment, et c’est pour ça que moto et voitures – qui en outre savent s’animer – font corps avec leurs pilotes.

En qualité d’auteur de romans et nouvelles sur fond de sports mécaniques, je vais prêcher pour ma paroisse, plaider la cause de fictions évoluant au cœur de sports qui me fascinent.

Image Cross -1973 – Photo : Thierry Le Bras

Image Cross -1973 – Photo : Thierry Le Bras

Mes lecteurs les plus fidèles connaissent déjà ma passion absolue pour les compétitions avec des machines propulsées par des moteurs vrombissants. Des temps forts garantis, comme dans les polars et les univers judiciaires, mes autres univers de prédilection.

Les combats des chefs

« La boxe ne ment jamais, affirmait Joe Frazier, Champion du monde des poids lourds, un des seuls à avoir envoyé Mohamed Ali (Cassius Clay)  à terre. »

Un principe qui pourrait s’appliquer à tous les sports, tout au moins quand les champions ne trichent pas, remportent leurs challenges grâce au talent, au travail, à l’acharnement.

Il n’en va pas de même dans les polars ou les affaires judiciaires. Un criminel essaie de passer à travers les mailles du filet par tous les moyens. Un justiciable recourt à un avocat qu’il appelle volontiers « mon bavard » ou « mon menteur » s’il est de mauvaise foi.

Couverture Circuit Mortel par Thierry Le Bras

Couverture Circuit Mortel par Thierry Le Bras

En sport, la triche s’invite parfois au tableau. Accidents provoqués, machines non conformes, incidents suspects, stratégies machiavéliques développées par des patrons de teams sans morale ont à l’évidence faussé des courses, voire des championnats,

Crime, délinquance et sport font bon ménage. Mais en général, l’effort et la beauté du sport suffisent à entretenir le suspense.

Ma première fiction publiée fut une histoire de moto !

Mes premières velléités d’écriture d’un roman remontent à l’année de mes 10 ans. J’avais commencé à écrire sur un cahier d’écolier l’histoire d’une bande de jeunes qui se lançait un défi ambitieux. Faute d’argent pour acheter une AC Cobra ou une prestigieuse GT italienne, ils allaient fabriquer dans le garage du grand-père d’un des membres de leur groupe une auto équipée d’un gros moteur américain dérivé de la série et placé à l’avant. La voiture serait capable de viser le Top 10 aux 24 Heures. Elle serait pilotée par un équipage constitué de deux futurs champions inspirés par un de mes copains et... moi. Après une course formidable, l’équipe construirait une petite série qui permettrait de financer les carrières de ses deux pilotes qui se battraient sur les courses les plus enthousiasmantes, du Rallye de Monte-Carlo au Grand-Prix de Monaco, à Indianapolis, au Mans, au Nürburgring, à Spa, à Monza...

Elles ont fait rêver tous ceux qui voulaient devenir pilotes – Photo :Thierry-Le-Bras

Elles ont fait rêver tous ceux qui voulaient devenir pilotes – Photo :Thierry-Le-Bras

Rallye, endurance, F2, F1, Formule Indy, Tour Auto, Mont-Dore, les deux garçons domineraient la course automobile. Je n’ai jamais terminé ce roman et je ne sais même pas ce que sont devenus les premiers brouillons. Sans doute perdus dans un déménagement... J’étais un peu jeune pour finaliser le projet.

Quelques années plus tard, encore lycéen, j’ai récidivé. Le challenge, participer à un concours de nouvelles réservé aux jeunes  sur le thème de la moto. J’avais choisi de développer l’histoire d’un nouveau bachelier gagnant, en même temps que le passeport vers la fac et la vie d’adulte, la possibilité de courir en motocross.

Couverture 15 histoires de moto – dont une de Thierry Le Bras

Couverture 15 histoires de moto – dont une de Thierry Le Bras

C’était il y a longtemps, avant la crise du pétrole, quand beaucoup de jeunes de ma génération croyaient fermement que le monde deviendrait de plus en plus beau et que la croissance et ses apports balaieraient tous les problèmes et insatisfactions. Optimisme de la jeunesse...

J’ai fait partie des lauréats et ma nouvelle a été publiée. Le recueil dans lequel elle était intégrée est désormais épuisé. L’éditeur a disparu et sa marque a été reprise par un grand groupe. Le catalogue d’époque ne sera plus exploité.

Baptiste Felgerolles, pilote moto – 2020, entraînement à Carole – Photo :Thierry Le Bras

Baptiste Felgerolles, pilote moto – 2020, entraînement à Carole – Photo :Thierry Le Bras

Alors, considérant que la nouvelle conserve un certain intérêt dans la mesure où elle témoigne de l’état d’esprit d’un jeune pilote déterminé au temps des seventies, j’ai décidé de la partager gratuitement sur Internet. Elle s’intitule DURES LOIS DU CROSS et est préfacée par Baptiste Felgerolles, un jeune pilote moto performant, méritant et attachant. Préface et fiction (illustrée de photos d’époque) à découvrir ICI : http://circuitmortel.com/?p=4106

QUELQUES LIENS

Suivez le Club des supporters de Baptiste Felgerolles, auteur de la préface de DURES LOIS DU CROSS https://www.facebook.com/groups/309158590264601/  (n’hésitez pas à devenir membre du groupe et à y inviter vos amis)

Thierry Le Bras, auteur, consultant et chroniqueur est sur Linkedin https://www.linkedin.com/in/thierry-le-bras-3629ab55/

Brice Bolonié, l’histoire d’un tricheur sans honte ni remords http://0z.fr/110Cx

Des sports de combat à la moto et à l’automobile avec Ronnie http://bit.ly/Q8Rz1b

David Sarel et les drogués de sport http://circuitmortel.com/?p=176

Thierry Le Bras

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11 septembre 2019 3 11 /09 /septembre /2019 14:09

Attirer des lecteurs, les fidéliser en leur rendant un vrai service, voilà ce que cherche tout éditeur d’un support, qu’il soit diffusé sous forme de presse papier, de document gratuit ou de site (voire blog) Internet. Le contenu juridique fait partie des stratégies susceptibles de favoriser cette légitime finalité.

Quelles sont les rubriques qui satisfont le plus les lecteurs dans la presse papier ? Les rubriques juridiques pratiques qui répondent  à leurs préoccupations, qui leur apportent des moyens de faire valoir leurs droits et d’utiliser les réglementations à leur profit. Elles plaisent autant que les bandes dessinées les plus connues. Elles intéressent le lecteur parce qu’elles parlent de ce qui l’intéresse, c’est-à-dire de lui et de ses problèmes. Or, source d’ennuis ou moyen de les résoudre, le droit est omniprésent dans la vie de chacun. D’où le succès garanti des chroniques qui traitent de questions juridiques.

Sommaire d'un magazine hebdomadaire (avec chronique juridique pratique)

Sommaire d'un magazine hebdomadaire (avec chronique juridique pratique)

La règle vaut tant dans les publications destinées au grand public que dans celles qui ciblent des professionnels.

Après une formation de juriste d’affaires et quelques années consacrées à des missions au sein de cabinets conseils, j’ai orienté ma carrière vers des fonctions et missions au sein de sociétés de presse et de communication afin de partager les fruits de mon expérience. J‘écris depuis trois décennies  pour divers médias et des éditeurs. Je peux et je veux vous aider à satisfaire vos lecteurs. Mon expérience de chroniqueur spécialisé dans les questions juridiques me permet de « faire savoir » mon « savoir-faire » en apportant aux lecteurs des informations utiles grâce aux articles de fond, dossiers et fiches techniques que je rédige en m’appuyant si nécessaire sur des interviews de spécialistes.

A quelles questions répondre ?

A celles que se posent vos lecteurs et ceux qui vous souhaitez faire venir vers vous.

Pour cela, il importera de retenir des thèmes qui retiendront l’attention (en stimulant les moteurs de recherche sur Internet). Il vous faut un rédacteur compétent en matière juridique. Il déterminera un angle correspondant à votre cible.

Quelques suggestions :

* Vous vous adressez à des particuliers ? Retenez des problématiques ayant trait à la consommation, aux économies qu’ils souhaitent réaliser, à leurs craintes, par exemple : les sites d’achats groupés, la vente de bijoux en or, le covoiturage, le contrôle technique auto, le livret A, l’assurance habitation, la location de voiture, le crédit renouvelable, les droits du client au restaurant, les rapports avec une agence immobilière, la copropriété, comment lancer une pétition, où vos animaux domestiques peuvent-ils vous accompagner, recourir à une nounou en garde partagée, quelles études pour des jeunes qui n’ont pas le bac, la situation d’un salarié si son entreprise dépose le bilan ;

Quand le chat cherche la bêtise qui contrariera l'assureur

Quand le chat cherche la bêtise qui contrariera l'assureur

Ou encore la couverture des risques de la vie courante par une assurance responsabilité civile, le guide du candidat à l’emploi saisonnier, partir travailler à l’étranger, le témoignage en justice, interné contre son gré, la garde à vue, le permis à points, l’indemnisation du chômage, l’arrêt maladie, les réactions appropriées en cas d’injustice dans une succession , la légitime défense, le déclenchement d’une action pénale après avoir été victime d’une infraction... Ce ne sont là que quelques idées et je serai ravi d’étudier avec vous une liste de thèmes à aborder et à publier à la fréquence qu’il vous conviendra.

* Vous ciblez des professionnels installés, des créateurs ou repreneurs d’entreprises ?  Ils ont besoin de rompre la solitude des indépendants, d’appréhender une information synthétique avant de prendre une décision ou d’étudier leur dossier avec leur avocat, leur expert-comptable, leur notaire.

Fonds de commerce, l'heure du changement de propriétaire

Fonds de commerce, l'heure du changement de propriétaire

Chaque étape de leur projet professionnel suscite des questions particulières. En voici quelques-unes ; la décision de se mettre à son compte, l’appréciation d’une affaire,  le choix (éventuel) d’un associé, la conclusion d’un contrat de franchise, les assurances de l’entreprise et de l’entrepreneur, la règle proportionnelle dans les contrats d’assurance, le chef d’entreprise face au risque de chômage, le choix du statut de dirigeant de société ou d’entrepreneur individuel, le détective dans l’entreprise, l’application des clauses de non-concurrence dans les contrats de travail, le traitement des impayés, le loyer du bail commercial renouvelé, le débauchage de personnel parfois assimilé à de la concurrence déloyale,

la gestion d’une procédure de licenciement, la rupture conventionnelle du contrat de travail, le risque pénal dans l’entreprise, l’évaluation de son entreprise, les clauses sensibles dans un contrat de vente de fonds de commerce, le dépôt des comptes annuels d’une société au Greffe du Tribunal de commerce... Et bien d’autres problématiques encore qui nécessiteraient une encyclopédie pour les citer toutes sans oublier trop de soucis préoccupant les chefs d’entreprises. Car tout travailleur non salarié vous dira, indépendant moi ? Plus ou moins, je passe mon temps à satisfaire à des obligations vis-à-vis de quantité d’organismes et j’ai un patron, le banquier. S’il ne me fait plus confiance, tout s’arrête.

De nombreux autres sujets sont envisageables. Je peux étudier avec vous ceux qui correspondront le plus aux attentes de votre lectorat.

Quel format adopter ?

Tout est possible à condition de respecter quelques principes de base. Un rédactionnel sur des questions juridiques doit être synthétique, sérieux et rigoureux. Il n’est pas possible de traiter un sujet grave et complexe dans une brève de cinq lignes. Par contre, diviser une chronique en plusieurs parties à publier à intervalles convenus relève des possibilités et peut présenter l’avantage de fidéliser le lecteur intéressé par la suite de ce qu’il vient de lire.

Extrait de chronique sur le bail commercial, un contrat clé !

Extrait de chronique sur le bail commercial, un contrat clé !

Tout dépend du format de votre support et du budget  - forcément raisonnable - que vous êtes disposé à consacrer à des rubriques juridiques dont vos lecteurs vous seront reconnaissants.  Ces contenus peuvent prendre la forme de fiches technique de 1.500 à 2.000 signes (espaces compris). de chroniques plus longues (par exemple 3.500 signes), de dossiers thématiques (7.500 à 10.000 signes voire plus).

Et les illustrations ? Là encore, je vous propose de travailler ensemble afin de sélectionner les meilleures. Dessins, photos, sigles, tout est possible !

N’hésitez pas à me contacter par le formulaire de contact du blog (accessible tout en bas de la page ou par Messenger via Facebook). Je serai enchanté d’envisager avec vous la mise en place des contenus juridiques dont vous avez besoin http://www.facebook.com/thierry.lebras.18

QUELQUES LIENS A SUIVRE

L’héritage dans les familles recomposées révèle souvent des manœuvres fort discutables https://bit.ly/2GSAIhF

L’auto, l’enfant et le prénom, ou quand questions juridiques et humour vont de pair http://circuitmortel.com/2018/10/lenfant-lauto-et-le-prenom/

La communication judiciaire apparaît dans une bande dessinée http://bit.ly/2uqFAaQ

Thierry Le Bras

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11 mai 2019 6 11 /05 /mai /2019 12:43
Thierry Le Bras - selfie

Thierry Le Bras - selfie

Mon savoir-faire ? Mettre le vôtre en valeur grâce à la rédaction des messages et contenus dont vous avez besoin !

Entreprise, prestataire de services, candidat à une évolution professionnelle, individu soucieux de votre perception par les autres, vous avez besoin de communiquer les messages qui vous propulseront vers vos finalités.

Comme une firme, comme une star du spectacle ou du sport, vous devez diffuser et mettre en avant les bons contenus.

Thierry Le Bras, auteur d'ouvrages

Thierry Le Bras, auteur d'ouvrages

Auteur d’ouvrages, chroniques, blogs, portraits, je peux vous aider. Je propose d’écrire vos communiqués, présentations, argumentaires, messages sur les réseaux sociaux, sites, blogs, autres supports...

Communicant passionné par l’écriture, habitué à défendre l’image de compétiteurs, j’ai développé un savoir-faire, mettre les autres en valeur. N’hésitez pas à me contacter !

QUELQUES LIENS

Baptiste Felgerolles, un pilote moto qui sait communiquer en racontant son histoire et retient l’attention des médias http://circuitmortel.com/?p=3724

Quelques livres écrits par Thierry Le Bras http://polarssportsetlegendes.over-blog.com/2019/01/quelques-livres-que-j-ai-commis.html

La communication judiciaire s’invite jusque dans les albums de Michel Vaillant. Alors, pourquoi pas dans votre univers ? http://bit.ly/2uqFAaQ

Suivez-moi sur Facebook http://www.facebook.com/thierry.lebras.18

Et sur Twitter https://twitter.com/ThierryLeBras2

Thierry Le Bras

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22 avril 2019 1 22 /04 /avril /2019 13:08

Écrire fait partie de ma vie depuis l’enfance. Ce n’est pas pour rien que j’ai commencé mon premier roman à l’âge de dix ans et publié ma première nouvelle alors que j’étais encore lycéen...

Après le bac, j’ai pourtant suivi des études juridiques plutôt que purement littéraires. Sans doute parce que les débouchés semblaient plus porteurs.

Faculté-de-droit-de-Rennes

Faculté-de-droit-de-Rennes

Je ne le regrette nullement. Le droit forme à une rigueur de raisonnement qui s’applique utilement dans tous les secteurs d’activité. Chaque mot compte, chaque construction de phrase compte revêt une importance particulière. Le droit prépare à tout.

Je vis pour écrire, et mieux l’écriture me fera vivre, plus je serai satisfait.

Comprendre l’âme humaine

L’écriture permet d’exprimer des ressentis, des émotions, des opinions, des messages, des conseils. Mais l’auteur, qu’il écrive des récits, des chroniques, des fictions ou des documents à la demande d’un client se pose avant tout en éponge du monde dans lequel il vit et travaille. Car écrire signifie percevoir les contraintes ainsi que  les finalités de personnes confrontées à des difficultés.

Ce constat se vérifie dans les études de lectorat des publications. Le lecteur, quel que soit le support qui recueille son agrément, cherche des réponses pratiques à ses problèmes et questionnements.

Question-de-droit

Question-de-droit

Le lecteur de chroniques ou fiches juridiques par exemple sait parfaitement qu’il ne va pas acquérir la connaissance d’un spécialiste en consacrant quelques minutes à un article de presse ou de site Internet. Il appréciera cependant les informations recueillies. Le chroniqueur lui rend un vrai service, il l’aide à réfléchir à sa situation, à réaliser qu’il n’est pas le seul à s’interroger sur un sujet... Nouvelle orientation de sa vie professionnelle (p. ex. envie de devenir indépendant), organisation (ou contestation) d’une succession, assurance des risques liés à ses activités, aides financières, retraite, permis de conduire, des thèmes qui concernent beaucoup de monde. La liste ne se prétend pas exhaustive, loin s’en faut. Autant de sujets que tous les médias ont intérêt à traiter avec des chroniqueurs capables de présenter une problématique a priori aride de manière synthétique et abordable. Le lecteur se montrera reconnaissant aux supports qui consentent cet effort. Souvent les informations pratiques dans ces domaines connaîtront un succès équivalent à celui des programmes de télévision et des meilleurs extraits de bandes dessinées.

Storytelling et la communication

Autre domaine d’intervention de celui qui aime – et sait – écrire des récits, le storytelling et la communication.

A titre d’exemple, pensons à une entreprise qui entend promouvoir sa marque auprès de la clientèle et des médias. Qui mieux qu’un auteur d’ouvrages peut mettre en place les scenarii qui séduiront la cible visée ?

Message-Vivia-Automobiles

Message-Vivia-Automobiles

Il pourra s’agir de scènes écrites, dessinées ou filmées mettant en scène le produit ou le service à promouvoir par le biais d’une histoire où les héros sont des personnages représentatifs de la cible visée par un fabricant, un distributeur ou un prestataire de services. Les héros utilisent ou désirent le produit (ou le service). Le contexte choisi intègre un événement ou un milieu qu’apprécie la cible. Les outils de communication cibleront les clients d’une entreprise, ses partenaires, ses forces de vente, et aussi  les journalistes qui ne lisent pas forcément les communiqués parce qu’ils en reçoivent trop pour les regarder tous avec attention et les traitent en fonction de critères difficiles à maîtriser (pur hasard, relations avec l’agence, budget publicitaire dans le média concerné, nature du produit présenté...).

Le mode docufiction retiendra l’attention parce que c’est un vecteur original. L’histoire sera policière, légère, humoristique, en fonction du produit promu et de la cible déterminée en écoutant attentivement les attentes du client.

Du particulier aux entreprises géantes en passant par les médias, tout le monde a intérêt à recourir aux services de spécialistes de l’écriture, écrivains publics, chroniqueurs, auteurs... Le principe vaut aussi dans la vie judiciaire où l’image des parties influencera leur avenir. Et c’est tant mieux car si la passion conduit à vivre écrire, il faut bien qu’écrire permette de vivre !

QUELQUES LIENS

Communication judiciaire : parce qu’un procès se gagne aussi grâce au storytelling écrit par les communicants  http://bit.ly/25y8wqW

La communication judiciaire débarque dans un album de Michel Vaillant http://bit.ly/2uqFAaQ

Baptiste Felgerolles, un pilote qui sait communiquer en racontant son histoire http://circuitmortel.com/?p=3724

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Thierry Le Bras

 

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20 juillet 2018 5 20 /07 /juillet /2018 18:12

Courir Le Mans signifie entrer dans la légende de la course, appartenir à un clan d’initiés reconnus des plus sceptiques.

 

Tout le monde a entendu parler des 24 Heures du Mans, y compris ceux qui, les pauvres, ne s’intéressent pas aux sports mécaniques. Si à l’occasion d’un dîner en ville, un invité fait état de la profession de pilote, il se trouvera forcément un autre convive qui demandera ce qu’il a fait au Mans.

Le Mans, symbole absolu de la course automobile !

Dans l’hypothèse où le pilote ne roule pas en endurance, il perdra son aura. Il ne sauvera la face qu’à condition d’avoir disputé le Grand-Prix de Monaco, le Rallye de Monte-Carlo, les 500 miles d’Indianapolis ou à la rigueur le Dakar.

 

Passion et Mans

 

Théâtre de duels homériques, de suspense dépassant ceux des meilleurs thrillers, d’exploits et parfois hélas de drames, Le Mans a inspiré de nombreuses fictions. Je fais partie des auteurs qui ont installé l’action de romans policiers et de nouvelles au Mans, notamment avec Chicanes et dérapages de Lorient au Mans et Vengeance glacée au coulis de sixties. Car comme la grande majorité des amoureux de sports mécaniques, les 24 Heures du Mans me fascinent depuis toujours.

 

Les 24 Heures résonnent dans ma mémoire au rythme de la voix de Tommy Franklin à la radio dès avant l’école primaire. Mon père, grand amateur de sport automobile à cette époque, ne manquait pas un reportage. Et moi, gamin émerveillé dont les jouets favoris étaient les petites voitures, j’inscrivais dans mes neurones les noms de Jaguar, Aston Martin, Ferrari, Porsche, Maserati comme ceux des merveilles du monde.

Le Mans, symbole absolu de la course automobile !

Un peu plus tard, à l’âge dix ans, j’ai ressenti l’envie irrésistible d’écrire un roman. Il s’agirait de l’histoire d’une bande de jeunes qui, faute de disposer de la somme nécessaire à l’achat d’une Ford GT40, d’une Cobra ou d’une Iso Grifo, construiraient un bolide dans le garage du grand-père de l’un d’eux. Des aspirants pilotes qui ressemblaient à mes copains... et à moi avec quelques années de plus. Je ne suis pas allé au bout de l’histoire et les cahiers de brouillon se sont perdus, sans doute dans un déménagement ou d’un grand ménage dans la cave.

Le Mans, symbole absolu de la course automobile !

La passion de la course ne m’a jamais quitté, jusqu’à habiter des rêves. Quand j’étais enfant, la famille comptait une adorable chienne boxer qui portait le nom de Jeeps. Elle s’asseyait volontiers sur la banquette arrière de la voiture à côté de moi et affichait sa fierté lorsque mon père doublait un autre véhicule, qu’il s’agisse d’une voiture, d’un camion, d’un tracteur ou d’un deux roues. Une nuit, j‘ai rêvé que je roulais au Mans dans une Alpine et que notre chienne était à côté de moi, ravie ! Bon, d’accord, compte tenu de mon âge (encore plus jeune que Ricardo Rodriguez lors de sa première tentative de participation aux 24 Heures) et du règlement de la course,  cet épisode ne pouvait se dérouler que dans l’univers parallèle de l’imagination. Si des coureurs au large ont navigué en compagnie d’animaux plus ou moins satisfaits de l’aventure, je ne connais pas de pilote ayant couru dans la vraie vie avec son animal domestique.

 

Auteur grâce au Mans

 

J’ai repris le fil de l’histoire  plus tard. D’une autre manière, moins ambitieuse, moins délirante, mais réelle.

 

D’abord, j’ai piloté en course. En amateur, sans me confronter aux rois de la Formule1 et de l’endurance qui étaient mes héros d’enfance. Cela m’a cependant permis d’apprécier ce qu’un pilote ressent une fois sanglé dans son baquet, de remporter un certain nombre de victoires dans ma catégorie, de vivre des temps forts, parmi les plus magiques de mon existence.

Le Mans, symbole absolu de la course automobile !

Ensuite, j’ai écrit et je continue à écrire des récits et fictions dans l’univers des sports mécaniques. Un plaisir immense, ainsi que l’occasion, j‘espère, de partager cette passion absolue. J’aime aussi mettre ma plume au service de la communication en faveur de pilotes. Aider un compétiteur à faire reconnaître son talent représente une satisfaction réelle, plus que n’importe quelle mission traditionnelle.

Le Mans, symbole absolu de la course automobile !

Mon fantasme ? Je rêve encore, ce qui me range sans doute dans la catégorie des éternels adolescents qui refusent de grandir. Une caractéristique que je ne renie pas, d’autant qu’elle fait à mon sens partie des qualités d’un auteur. J’aimerais piloter à nouveau en course. Oh, plus au Mans ni même en championnat de France de la montagne. Juste rouler en équipage au Mans Classic ou dans une autre épreuve de véhicules historiques sur circuit. Faire équipe avec un jeune pilote doué qui vise le professionnalisme et voyager le temps d’un week-end dans un univers parallèle où je serais pilote à temps plein, au-delà de l’âge, des époques...  Dans ce monde parfait, j’appartiendrais à une équipe ambitieuse, nous roulerions dans une des plus grandes courses du monde...

 

QUELQUES LIENS

 

Au Mans Classic, des bolides d’exception font revivre les 24 Heures d’hier https://bit.ly/2MPXr0k et https://bit.ly/2LA3dD7

 

Le skipper et le pilote http://bit.ly/25TaV2X

 

Steve McQueen, The Man & Le Mans http://bit.ly/1Sl7iIy

 

Dans ce polar, vous partagerez la piste du Mans avec des Ford MKII, Ferrari, Cobra, Alpine, Porsche... http://amzn.to/1nCwZYd

 

Jour de gloire pour Ronnie, une nouvelle automobile illustrée http://0z.fr/DwoeM

 

Thierry Le Bras

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27 septembre 2017 3 27 /09 /septembre /2017 18:21

Fictives ou réelles, elles sont élaborées dans l’objectif de capter l’attention et de convaincre.

 

Dès l’école primaire, certains adorent les exercices de rédaction.

Écrire, c’est raconter des histoires !

Dans les années 60, la première de l’année avait généralement pour thème les vacances estivales. Les élèves communicatifs pouvaient s’entraîner auparavant.  Il suffisait d’écrire à un copain de vacances en privilégiant un thème ainsi qu’un angle, le mystère, l’humour, ou tout simplement une passion commune (par exemple http://bit.ly/2wVcCBq ). Plus tard, aujourd’hui comme hier, ceux qui aiment le français grandissent. Ils commenteront les événements qui les intéressent sur les réseaux sociaux ou des blogs. Les plus passionnés transformeront ces capacités à exprimer leurs pensées en atout dans le cadre de leur vie professionnelle, voire en métier à part entière.

 

Tous auteurs de scenarii

 

Lorsque l’avocat plaide un dossier, il écrit des conclusions qui exposent l’histoire destinée à présenter son client comme ayant respecté ses obligations et de bonne foi. Il cherche à convaincre les magistrats. L’homme politique qui brigue le pouvoir écrit – ou fait rédiger – un ouvrage exposant les raisons de son engagement et les axes de son action si les électeurs le choisissent.

 

Le journaliste relate son analyse du sujet qu’il traite. Une histoire vraie lorsqu’il s’attache à l’objectivité. Ou orientée dans le sens de ses convictions s’il se laisse guider par un engagement.

Écrire, c’est raconter des histoires !

Le romancier et le nouvelliste transportent leurs lecteurs dans un univers parallèle (un exemple, celui d’un avocat confronté à une situation peu commune http://bit.ly/1lEpd2a ). Si leurs personnages se révèlent attachants et convaincants, ceux qui les découvrent s’identifieront à eux et éprouveront  le besoin de les retrouver au fil d’autres tranches de vie. Ce pouvoir de l’auteur le prédispose à raconter des histoires appartenant à un autre genre, celui du storytelling au service d’une entreprise ou d’une affaire judiciaire ! Car qui sait mieux raconter une histoire qu’un romancier ? Pensez-y, et contactez moi le cas échéant pour une mission d’élaboration de scénario, qu’il s’agisse d’édition ou de défense d’image !

 

QUELQUES LIENS

 

Communication judiciaire : parce qu’un procès se gagne aussi grâce au storytelling écrit par les communicants  http://bit.ly/25y8wqW

 

La communication judiciaire débarque dans un album de Michel Vaillant http://bit.ly/2uqFAaQ

 

Écrire une histoire commune avec un sportif ou une équipe (docufiction) http://bit.ly/1i6dakx (je connais des pilotes dans le monde des sports mécaniques qui représentent aujourd’hui de belles opportunités pour des entreprises dynamiques et audacieuses).

 

Thierry Le Bras

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16 février 2017 4 16 /02 /février /2017 19:30

Ce jour-là, le vainqueur du 3ème Vendée Globe rentrait aux Sables d’Olonne.

 

Christophe Auguin inscrivait son nom au palmarès d’une épreuve mythique, un tour du monde en solitaire, sans escales, sans assistance. Autant dire un exploit, une aventure authentique.

17 février 1997, 20 ans déjà...

Une épreuve difficile pour moi aussi. Car si je n’avais pas risqué ma vie sur les mers du globe, si j’étais resté bien au sec chez, moi, attablé à mon bureau, je m’étais enfermé pendant cinq semaines pour raconter la course au jour le jour d’après les communiqués des skippers, les interviews qu’ils accordaient, leurs vacations avec le PC course de Philippe Jeantot. Cette couse avait été marquée par des moments incroyables, des angoisses, et un drame. Si plusieurs skippers naufragés furent secourus, l’un des coureurs au large ne reviendrait pas. Gerry Roufs ne donnerait plus de nouvelle après le 7 janvier.

Un coup médiatique

 

L’objectif serait atteint, un livre prêt à sortir le jour de l’arrivée, un coup médiatique organisé par mon éditeur sur ce projet, Gérard de Villiers, plus connu il est vrai pour sa mission de biographe du Prince Malko Linge, son altesse sérénissime, SAS !

17 février 1997, 20 ans déjà...

Gérard de Villiers avait décidé de clore la narration quelques jours avant l’arrivée. Christophe Auguin était largement en tête. Sauf incident, rien ne pouvait l’empêcher de remporter la victoire. Les choses se passeraient comme prévu. Christophe Auguin franchirait la ligne d’arrivée en vainqueur le lundi matin 17 février. Depuis, les bateaux ont évolué et les derniers vainqueurs ont pulvérisé les performances de cette époque pourtant pas si lointaine.

 

J’étais en mer sur une vedette. Avec mon appareil photo naturellement. Un moment d’émotion avant d’affronter les obligations de la journée, à commencer par une interview avec les journalistes de Capital (M6) qui préparaient une émission sur le monde de l’édition avec le goût de la démolition qui les caractérise. Leurs trucs favoris, filmer en gros plan dans le but de gêner l’interviewé, se montrer agressifs, critiques, désagréables... Mais je les attendais de pied ferme. Après une première séquence tournée à Saint-Malo quinze jours plus tôt, je savais à quoi m’attendre de leur part et j’étais bien décidé à ne pas me laisser faire. Curieusement, ils n’ont retenu qu’une réplique de cette seconde séance de tournage dans le montage final...

17 février 1997, 20 ans déjà...

Le deuxième temps fort résultait des conseils de mon attachée de presse. Elle tenait à ce que j’offre un exemplaire du livre à Christophe Auguin à la fin de sa conférence de presse, avant que les caméras de télévision s’arrêtent de tourner. Le livre suscitait quelques polémiques. D’une part, en raison de l’éditeur, suspecté a priori de mercantilisme. D’autre part, parce que je n’appartenais pas au sérail de la presse nautique (spécialiste des chroniques juridiques et de la course automobile), Ensuite, la date de sortie prêtait le flan à des critiques sournoises, alors que j’avais de toute façon retranscrit avec le plus grand respect la biographie et les motivations de chaque skipper. Enfin et surtout, parce que deux journalistes travaillant pour de grands médias sortaient un ouvrage concurrent – au point de sélectionner la même photo pour leur couverture – et qu’ils mobilisaient le ban et l’arrière ban de leurs relations afin de promouvoir leur produit aux dépens du mien. Publicité légitime, mais critiques assez basses et peu honorables. Ajoutez à cela qu’à l’époque, je signais tout ce qui n’était pas chroniques juridiques sous le pseudonyme Thierry Georjan. L’écriture sous pseudonyme aurait fait présumer je ne sais quel complot ou intention inavouable. Au moins, personne ne pourra plus me reprocher cela maintenant. J’écris sous mon paronyme, y compris quand je décide d’émettre des opinions dont je me doute qu’elles ne seront pas consensuelles !

Des coups encaissés, mais des retombées tout de même

 

J’avais une accréditation. J’assistais donc à la conférence de presse d’arrivée dans les meilleures conditions. Après avoir offert un exemplaire de l’ouvrage au sympathique Raphaël Dinelli – le naufragé de Noël cette année-là –, je me suis installé auprès de Philippe de Villiers et de Philippe Jeantot, organisateur de l’épreuve et auteur de la préface de mon livre.

17 février 1997, 20 ans déjà...

Grand marin, organisateur d’une des plus belles courses du monde, Philippe Jeantot avait apprécié mon travail et accordé sa préface. Alors, les critiques de quelques esprits mesquins animés par la jalousie ou la volonté d’écarter d’autres auteurs ne m’arrêteraient pas. J’ai bien offert un exemplaire de l’ouvrage à Christophe Auguin devant les caméras et la séquences a été diffusée en prime time. Je dois avouer que l’hostilité de certains journalistes m’a décidé à oser cette action qui ne me séduisait pas au départ.

 

La promotion du livre ne fut pas toujours facile. Quelques bons copains de mes concurrents n’hésitèrent pas à publier des critiques acerbes et franchement malhonnêtes sur mon ouvrage. SI certains médias indélicats montrent toute leur vilénie et leur compromission depuis 2007, certains petits arrangements entre copains trouvent leurs sources bien avant cette date à partir de laquelle leur partialité ne connut plus aucun frein.

17 février 1997, 20 ans déjà...

Mais si elle ne tue pas, l’hostilité galvanise. Le livre s’est bien vendu. En matière de communication, le dénigrement systématique ne nuit pas forcément. le pire aurait été l’indifférence. Là, les amis de mes concurrents ont contribué à ma publicité sans le vouloir... Les critiques ne m’ont pas empêché de travailler par la suite. Pas même sur le Vendée Globe. A ‘édition suivante, j’assurais la direction de la rédaction d’un magazine spécial réalisé en partenariat avec l’organisateur de l’épreuve, Philippe Jeantot. Une très belle expérience, un travail passionnant réalisé avec Philippe, un des hommes les plus remarquables avec qui il m’ait été donné de collaborer. Un job passionnant mené dans l’enthousiasme avec toute l’équipe de l’éditeur, FDE (France Développement Éditions), des femmes et des hommes aussi compétents que conviviaux et solidaires.

 

Parmi mes prochains projets figurent des ouvrages qui ne plairont pas à tout le monde. Notamment un essai sur les détournements d’héritages au profit des dernières épouses dans les familles recomposées et un roman abordant la problématique des préjugés des médias ainsi que leur partialité insupportable sur des sujets qui fâchent vraiment. Des promotions qui ne seront pas de tout repos s’annoncent. Pas grave, j’ai une carapace très dure, je suis à peu près « autant sans défense qu’un régiment de chars blindés », et je ne suis pas du genre à me taire par crainte de la contradiction !

 

QUELQUES LIENS

 

Portrait d’un vainqueur de Vendée Globe, François Gabart http://0z.fr/D5cfJ

 

Quand un coureur au large assiste une écurie automobile dans ses choix de pneus http://bit.ly/25TaV2X

 

Marâtres, détournements et petits meurtres http://0z.fr/1sjFz

 

Thierry Le Bas

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3 janvier 2013 4 03 /01 /janvier /2013 18:20

FAITS D ENFER A CARNAC

  Les séances de dédicace sont de formidables occasions de rencontrer son public. Je me souviens de nombreux échanges passionnants avec des lecteurs de tous âges dans différentes régions et dans des manifestations très différentes, salons du livre, salons automobiles, nautiques, librairies, animations dans des bibliothèques ou d’autres lieux…

 

Vraiment d’excellents moments et l’envie de retrouver le plus vite possible ces lecteurs attachants. En attendant notre prochain contact,  je me réjouis de leur avoir apporté quelques moments de plaisir quand ils se sont ’immergés dans les univers parallèles de mes personnages.

 

Mais la vie réserve des surprises. Parfois, des exceptions viennent confirmer le principe selon lesquels nos lecteurs sont des gens sympas et intéressants. Illustration par les exemples de quatre anecdotes cocasses.

 

Bonjour tristesse !

 

Pas besoin de s’appeler Françoise Sagan pour rencontrer des lectrices déprimées,

 

Une anecdote m’a bien fait rire au Salon du livre de Paris. Une vieille dame à l’air triste commence à regarder un de mes polars et hésite. Je lui demande gentiment de se décider car quelqu’un d’autre feuillète aussi  un de mes romans. La position de l’hésitante m’empêche de discuter aisément avec l’autre personne  qui me semble sur le pont d'acheter. La femme sombre répond que ce ne sera pas pour aujourd’hui, qu’elle a déjà beaucoup dépensé au salon. Pas grave, ai-je enchaîné. Nous vous reverrons l’année prochaine. Vous commencerez par nous avant de dépenser tous vos sous ailleurs.  

CERCUEIL-JPEG-2.jpg

- Ne dites pas ça, mon pauvre monsieur, professe la petite dame. Un écrivain de chez XXXXX (je préfère ne pas citer le nom de la maison d’édition, vous me comprendrez) m’a dit la même chose l’an dernier. J’ai voulu aller le voir tout à l’heure, eh bien vous allez rire, son éditeur m’a dit qu’il était mort.

 

J’ai ri effectivement, bien que j’aie trouvé la réflexion franchement maladroite pour ne pas dire un peu grossière. J’avoue que j’aurais volontiers envoyé la dépressive chronique se faire soigner à l’HP.    

L’ours grognon    

Chicanes et dérapages de Lorient au Mansest un polar sur fond d’affaires judiciaires et de course automobile. L’histoire se dénoue pendant les 24 Heures du Mans. Dans ce scénario, des pilotes réels jouent leur propre rôle au côté des personnages de fiction. Parmi eux, les jeunes mais brillants Julien Mouthon et Bastien Brière (en photo avec moi sur la photo ci-dessous).   BB-JM-TL.JPG

Ils ont participé à une séance de dédicaces au Salon du livre du Mans. Nous ne chômions pas. Dans la cité de la Classique sarthoise, une histoire aux 24 Heures du Mans séduit tout particulièrement le public. Enfin, sauf un de nos visiteurs sur le stand. Je vois arriver un type d’une cinquantaine d’années au look de soixante-huitard attardé, pas trop propre sur lui, avec les cheveux longs et bien gras. Il prend le livre en main. Mes copains pilotes étaient occupés à écrire des dédicaces à une femme qui achetait plusieurs exemplaires, un pour elle, les autres pour offrir. Je demande au lecteur potentiel si je peux lui apporter des précisions.

 

- Oui, me répond-il. Je me demandais comment on peut faire pour noircir 312 pages sur des fils à papa qui font mumuse dans des bagnoles.

 

- Vous plaisantez ou vous êtes sérieux ? demandai-je.

 

- Je plaisante pas. J’aime pas les bagnoles, réplique le gougnafier. J’aime pas ceux qui les pilotent non plus.

 

Mon sang ne fait qu’un tour.   COUV CHICANES ET DERAPAGES opt  - Alors qu’est-ce que vous foutez là ? lançai-je de la voix la plus désagréable possible. Si notre livre ne vous intéresse pas, c’est tout à fait votre droit. Pas de problème. Mais l’édition française sortant 48.000 titres par an, vous ne manquerez pas de choix sur les autres stands.

 

- Vous êtes un malpoli, reproche le malotru. J’ai bien le droit de dire ce que je pense, m…

 

- Ouais, sûrement. Mais alors, moi j’ai le droit de vous dire que vous êtes un gros abruti et que je n’ai rien envie de vous dire de plus.

 

Le ton ayant monté, tout le monde tourne les yeux vers la scène.

 

- Maintenant ça suffit, vous vous barrez, ou je passe de l’autre côté du stand, repris-je, furieux.

 

Un stand de dédicaces, c’est comme un bar, un resto et tout lieu ouvert à la clientèle. Lorsqu’un importun provoque un incident, il faut s’en débarrasser au plus vite afin qu’il ne perturbe pas les autres clients et ne fasse pas perdre de chiffre d’affaires.

 

L’ours mal léché a compris qu’il était temps de filer dans sa caverne.  

La radine

    Une autre fois dans un autre salon, nous avons reçu la visite d’un autre cas. Une dame d’une quarantaine d’années, d’apparence plutôt sympathique, qui voulait négocier le prix du livre, le faire baisser de 10 à 7 €.     FOURMIS-JPEG.jpg  - Ce n’est pas possible, lui ai-je répondu. Le prix du livre n’est pas libre. Personne ne peut accorder une remise supérieure à 5%.

 

- C’est dommage, regretta la radoche. Ben tant pis, j’attendrai de le trouver d’occasion à moitié prix ou je l’emprunterai à la bibliothèque.

 

Si je la revois, je lui suggérerai de constituer une société en participation avec ses copines pour acheter ses livres. Et puis non. Je ne vais quand même pas prodiguer des conseils gratos à une bonne femme prête à me retirer les droits d’auteur de la bouche.

 

La perle de l’esthétique

 

J’ai choisi Faits d’enfer à Carnac comme titre d’un de mes polars. J’adore Carnac et La Trinité. Ce fut un grand plaisir d’y construire une histoire avec David Sarel et Sébastien Ménier, deux de mes héros récurrents favoris.     54-copie.jpg 

Dans ce livre, l’esthéticienne d’un centre d’amaigrissement revendique le statut de prostituée après la mort suspecte d’un curiste. Loin de moi l’idée de jeter l’opprobre sur cette profession, mais les clichés que véhiculent certaines affaires judiciaires autour des salons de massage et l’image peu intellectuelle qu’impriment certains sketchs et films avec ces gentes dames convenait très bien au personnage de Martine Lépinour, mon esthéticienne ambigüe. La femme de mon éditeur plaisantait souvent en me demandant quand je comptais dédicacer un exemplaire du roman à une esthéticienne. J’avoue avoir douté d’y parvenir, jusqu’au jour où…

 

C’était au rayon livres d’un hyper de Bretagne Nord que je ne situerai pas plus précisément pour des raisons d’évidente discrétion. Soudain, une jeune femme très exubérante et très voyante commence à regarder nos livres.

 

- Oh, y’a une esthéticienne ? s’exclame-t-elle en lisant ma 4 de couv. J’suis esthéticienne.

 

Toutes les autres personnes assises à la table de dédicaces connaissent le scénario et explosent de rire. Je m’efforce de rester sérieux. Exercice peu aisé. Je lui vante mon histoire en taisant la personnalité peu sympathique de l’esthéticienne concernée.

 

- Oh, ben j’vais l’prendre ! s’enthousiasme-t-elle au bout de quelques secondes.

 

Je dédicace et je signe.

 

Elle regarde les autres livres et suggère que nous l’orientions vers un roman un peu coquin. Un des auteurs de la maison a écrit un polar où l’érotisme n’est pas absent. C’est lui qui satisfera le mieux notre cliente pour ce second choix.

 

- Je dédicace pour qui ? questionne-t-il.

 

- Ce sera pour un homme, répond-elle, mais je ne sais pas encore lequel.   DEDICACES-JPEG.jpg

- Je peux écrire une formule générale, suggère mon collègue. Pour un ami très cher, pour toi que j’attendais, pour te faire plaisir, pour que tu ne m’oublies jamais, pour combler tes désirs les plus fous…

 

Il attend la réponse de la fille. Elle réfléchit intensément, la bouche ouverte et les yeux écarquillés. Elle regarde successivement le livre que je lui ai dédicacé et celui encore vierge, puis reprend la parole.

 

- Finalement, je préfère que vous ne le dédicaciez pas. Regardez, le premier, il fait tout gribouillé maintenant avec ce qui est  mis dessus.

 

- Désolé, je ne vais pas vous salir le second, s’esclaffe mon collègue auteur. 

 

Elle part en tortillant son postérieur (fort joli d’ailleurs). La chasse au donataire du second livre vient d’ouvrir. La femme d’un autre auteur assiste à la scène et rit aux éclats.

 

- Zut alors! s’exclame-t-elle. Et tous ces bieaux tableaux que des sagouins, y-z-ont gribouillé dessus : Renoir, Monet, Cézanne, Picasso… Ah y-z-ont  tout sali les belles z-images !

 

Nous  pleurons de rire.

 

QUELQUES LIENS A SUIVRE

 

Des Ebooks, qu’il n’est pas possible de dédicacer sur papier. J'en ai tout de même écrits pour vous :

1 COUV PACTE

LE PACTE DU TRICHEUR est disponible au prix de 0,98 € sur

http://www.amazon.fr/LE-PACTE-TRICHEUR-Thierry-Bras-ebook/dp/B00H2042PU

 

Gare à la main du diable, un polar Jeunesse teinté de fantastique dans le monde de la course au large, présenté sur ce blog :

http://polarssportsetlegendes.over-blog.com/article-gare-a-la-main-du-diable-disponible-en-format-e-pub-111556271.html

     

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30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 07:05

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Qu’arrive-t-il lorsque des personnages dotés de caractères bien trempés se trouvent plongés dans des situations anormales, éprouvantes, extrêmes ? Ils ne réagissent pas conformément aux conventions censées régir l’harmonie de la société ni à la morale traditionnelle. Quoi de plus passionnant que le pilotage du lecteur sur la piste sinueuse des mécanismes psychologiques qui animent les personnes les plus attachantes comme les plus dangereuses ? C’est pour embarquer les lecteurs à ses côtés dans cette aventure que Thierry Le Bras prend la plume, ou plutôt le clavier.

 

Les comportements des acteurs de ses scénarios frappent et font mal. Parfois, ils provoquent des ripostes cinglantes, inattendues, violentes. Aucun milieu n’offre la sécurité. Car si les univers judiciaires, professionnels et sportifs paraissent aussi cruels qu’un parc de requins, la famille se révèle encore plus bien rancunière et machiavélique. Le lecteur ne terminera pas ses histoires intact. Le confort de ses certitudes sera ébranlé. Certains évènements de sa vie prendront une autre dimension. Il réalisera toute la signification et toute la portée de ce qu’on lui a fait… ou de ce qu’il a fait… Il doutera, il s’interrogera, il se convertira au cynisme… Avec une pointe d’espoir toutefois. Car face aux trahisons et aux dangers, les personnages positifs de Thierry Le Bras peuvent parfois compter sur la solidarité et l’amitié des membres de la famille de cœur qu’ils ont su rassembler.    

TL 1977 5

L’auteur collabore à divers magazines et sites économiques et sportifs. Ses fonctions et sa formation originelle de juriste d’affaires l’ont amené à travailler régulièrement avec des entreprises, des consultants et des clients exigeants. Il est aussi un participant actif à des opérations liées au sport automobile qu’il a pratiqué. Il exerce d’ailleurs des missions de conseiller en communication liées au sport. Il se passionne pour la communication judiciaire dans laquelle il a décidé  de s'investir. Il connaît parfaitement les univers particulièrement concurrentiels ou dangereux ainsi que les situations dans lesquelles il est indispensable de se fabriquer une carapace pour survivre. Son  domaine de prédilection, les thrillers sur fond d'affaires judiciaires, de course automobile, de guerre financière ou de course au large. Mais il écrit aussi des nouvelles, des biographies de pilotes automobiles, des récits d’exploits sportifs et prépare un essai sur les malversations trop souvent  mises en œuvre aux dépens de certains héritiers, principalement les enfants des premiers lits. 

 

Sur ce blog, vous trouverez des présentations des ouvrages de Thierry Le Bras, d’autres livres qu’il a aimés, ses coups de cœur en matière de littérature et de cinéma, ainsi que des courtes fictions offertes gratuitement aux lecteurs.

PRUNEAUX-N-ET-B.jpg

Un lien pour ouvrir votre appétit de lecture aux récits  de Thierry Le Bras  ? Il s’agit d’une nouvelle cynique non dénuée d’humour intitulée La marâtre aimait trop la galette  http://bit.ly/1SRX3i4  

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Ainsi que sur mon autre blog en lien direct avec le sport automobile, le vintage et la culture automobile : http://circuitmortel.com/ 

Toute chronique, toute fiction, tout récit, toute image, tout message de communication se construit sur les fondations d’un principe simple et absolu : raconter une histoire captivante. C’est ce que s’efforce de réaliser Thierry Le Bras dans ses activités qui se révèlent complémentaires.

 

Thierry Le Bras

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  • : Vous aimez le suspense et le danger ? Vous considérez la compétition sportive comme un univers romanesque avec ses angoisses, ses héros, ses exploits, ses enjeux et ses tricheurs ? Vous êtes réaliste et vous savez que des vampires assoiffés de cupidité croisent quotidiennement votre route ? Vous savourez goulument la bonne cuisine, les jeux de mots, la musique vous met de bonne humeur ? Les polars et nouvelles de Thierry Le Bras sont faits pour vous !
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  • Mon nom : Thierry Le Bras. Profession :  chroniqueur, écrivain, consultant. Ma passion, décrypter les mécanismes psychologiques qui animent les personnes les plus attachantes comme les plus dangereuses. Surtout dans des univers cyniques...
  • Mon nom : Thierry Le Bras. Profession : chroniqueur, écrivain, consultant. Ma passion, décrypter les mécanismes psychologiques qui animent les personnes les plus attachantes comme les plus dangereuses. Surtout dans des univers cyniques...

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