Avez-vous vu le film « Les saveurs du palais » au cinéma ou à la télévision ?
Cette fiction ne manque pas de sel ! Catherine Frot joue le rôle d’un personnage inspiré de Danièle Mazet-Delpeuch, cuisinière à l’Élysée du temps de François Mitterrand. Jean d’Ormesson est le Président de la République.
Quelques échanges se révèlent savoureux !
Du matériel utilisé avec dextérité
Hortense Laborie apprend en arrivant à l’Élysée que le matériel des cuisines se manie avec des gants blancs comme une voiture de course.
La comparaison est tout à fait pertinente. Une voiture de compétition fonctionne parfaitement à une certaine température, avec certains réglages. A défaut, elle ne permettra pas à son pilote de signer les temps escomptés. Et si malgré son tour de main, le conducteur commet une petite erreur, la sanction est immédiate. Le tour sera raté. Il faudra recommencer.
Une sanction comparable guette le chef qui ne respecterait pas la température idéale du four ou le temps nécessaire à la confection d’un soufflé au Grand-Marnier parfait. Le moindre dérapage gâchera le plat.
Cuisine et pilotage, des synthèses de l’art, de la passion et de la technique
Impossible d’évoquer ces thèmes sans faire remonter les souvenirs d’un pilote trop tôt disparu. « Au plan du pilotage pur, l’Italien Elio de Angelis fut le plus beau pilote qu’il m’ait été donné d’admirer », confie Johnny Rives dans « La course aux souvenirs ».
« Elio de Angelis jouait merveilleusement du piano », rappelle Philippe Lambert dans « Pilotes de Formule 1, l’épreuve des hommes ». Dans le même ouvrage, l’auteur constate que « a priori, la conduite d’une Formule 1 repose sur une succession d’actes techniques. Mais on en vient à se demander si le sang des pilotes ne charrie pas quelques globules empruntés à l’artiste. Ne parle-t-on pas d’art du pilotage ? »
« Il n’y a pas de bonne cuisine si au départ elle n’est pas faite par amitié pour celui ou celle à qui elle est destinée », témoigne Paul Bocuse. La technique n’est qu’un moyen. Le résultat exige des épices de respect et d’affectif.
Soulignons enfin qu’un chef Ferrari officie au piano (d’une cuisine) à Shangai. Nico Rosberg l’a trouvé comme le prouve la photo ci-dessus ! D’accord, Monsieur Ferrari ne porte pas de gants blancs sur l’image. Peut-être les avait-il retirés afin de serrer la main au champion de Formule 1 avant la photo ?
QUELQUES LIENS A SUIVRE
Cuisiniers et pilotes font bon ménage ; plus d’un chef court au four et au moulin ! http://bit.ly/1y4UFrJ
Mon dernier polar, VENGEANCE GLACÉE AU COULIS DE SIXTIES, vous invite sur les pistes et… dans quelques restaurants http://bit.ly/1IoxuzK
Petit feuilleton humoristique et gastronomique illustré
ENTRÉE http://bit.ly/1rlBhnh
DESSERT http://bit.ly/1vouydO
David Sarel, un de mes personnages récurrents favoris, aime les bons petits plats http://bit.ly/1p2CKAh
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Thierry Le Bras