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4 novembre 2016 5 04 /11 /novembre /2016 18:32

Ne vous êtes-vous jamais demandé ce que devenaient les héros des romans de votre enfance ? Des personnages comme ceux du Club des 5 ou Michel ont le même âge que le jeune lecteur qui s’identifie à eux. Donc, pour moi, Mick, mon préféré parmi les cinq, est né vers le milieu des années 50. En 2007, après une conversation avec une amie elle-même ancienne lectrice de la série, j’ai eu l’idée de raconter ce que les cinq étaient devenus dans mon esprit. Voici ma version que j’ai plaisir à partager aujourd’hui. Elle n’engage que moi. Chaque adulte qui a lu les fictions d’’Enid Blyton possède quelque part dans son imagination SA suite de la vie des cinq

Les enfants finissent toujours par grandir. Au grand désespoir de Maria ainsi que de madame Dorsel et des parents Gauthier, François, Mick, Claude et Annie sont devenus des adultes. Le père de Claude, quant à lui, a éprouvé un réel soulagement lorsque la petite bande est entrée dans la vie active.

Fanfiction avec le Club des cinq !

Seul disparu, le pauvre Dagobert. La nature n’offre pas la même longévité aux chiens qu’aux êtres humains. Terrible injustice. Car un grand homme disait, « n’amenez pas votre chien avec vous lorsque vous vous présenterez devant Saint-Pierre. Il entrerait au Paradis tandis que vous seriez rejeté dans les flammes de l’enfer ». Dagobert a rendu son dernier soupir un samedi de printemps, la tête sur les genoux de Claude. La vieillesse l’a emporté, heureux puisqu’il était à côté de sa maîtresse. Claude avait 22 ans. Elle s’est cachée dans sa chambre pour pleurer.

 

A la période de leurs aventures rapportées par Enid Blyton, les quatre cousins jouissaient déjà de caractères bien définis. Ils partageaient une relation très forte qui a résisté aux tempêtes de l’existence. Toujours calme et sérieux, François a suivi des études de médecine. Il s’est spécialisé en ORL et a épousé à la fin de ses études une jeune femme inscrite dans la même filière. Ils sont installés à Grenoble, tout près de leur ville d’origine puisque les enfants Gauthier sont nés à Lyon. Outre les consultations au cabinet, François effectue des interventions dans une clinique privée. Son épouse consulte au cabinet mais n’opère pas. Ils ont trois enfants, deux garçons et une fille.

 

D’un caractère plus aventureux, Mick a fait des études de sciences éco. Intuitif, il a senti le boom de l’informatique à sa sortie de fac. Il a d’abord travaillé dans une entreprise conceptrice de progiciels basée à Orly. Puis il a monté avec son frère une SA spécialisée dans la conception de logiciels destinés aux cliniques privées. Le siège fut fixé à Evry. Ils ont vendu cette société à une entité satellite du groupe IBM en 1992 avec une belle plus-value. Mick est venu s’installer à Grenoble et il a constitué une nouvelle SSII avec François. Leur entreprise a commercialisé des logiciels destinés aux médecins. Après un bon démarrage, ils l’ont cédée à un groupe national en réalisant une nouvelle plus-value. Seul problème, Mick, qui restait directeur commercial pour le quart Sud-Est de la France, a été licencié au moment d’une restructuration consécutive à la reprise du groupe par un géant américain. Après un an de chômage, il a monté une nouvelle S.A.S. avec François autour de deux activités : un réseau de « dépanneurs volants en informatique » et un site Internet pratique sur la santé. Bien que très fonceur, Mick n’imagine pas monter une société sans son grand frère. La présence de François le rassure et le motive bien que l’aîné, très pris par son métier de médecin spécialiste, joue avant tout un rôle de conseiller dans leurs entreprises.

Fanfiction avec le Club des cinq !

Au plan privé, Mick a connu une vie moins paisible que François. Harcelé par Jo (la gitane qui avait partagé certaines de leurs aventures), il a cédé à ses avances et l’a épousée à l’époque où il arrivait en région parisienne. Le tempérament volcanique de Jo s’accommodant mal d’une vie de couple, ils ont divorcé deux ans après. Jo, devenue entretemps manager de groupes de rock, reste en contact avec Annie qui n’a pas le cœur de mettre des distances avec elle. Elle n’entretient par contre plus aucune relation avec Claude qui ne l’a jamais aimée, ni avec François qui ne lui pardonne pas la façon dont elle a traité Mick. Bien que témoin de son frère au mariage, François fut toujours hostile à cette union. Jo espère secrètement récupérer son ex-mari un jour. C’est fort peu probable car ce dernier s’est remarié en 1990 avec son assistante qui l’a suivi dans l’Isère et enseigne désormais la programmation informatique aux élèves des classes BTS d’un établissement privé. Ils ont un fils dont François est le parrain. Un vrai petit diable qui ressemble beaucoup à son père !

 

D’une santé plus fragile que ses frères, Annie a suivi des études plus courtes : IUT de compta et gestion. Elle s’est mariée à vingt ans avec ami de François et Mick qui suivait des études de pharmacie. Annie et son mari vivent à Grenoble. Ils ont deux filles, moins douces que leur mère mais tout de même très attachantes. Après une période totalement consacrée à ses enfants, Annie a commencé à s’ennuyer à la maison et à se lasser de son rôle de fée du logis. Elle ne voulait pas travailler avec son mari. Elle ne souhaitait pas mélanger vie conjugale et obligations professionnelles, d’autant qu’elle craignait d’être mal acceptée à la pharmacie puisqu’elle n’était ni préparatrice ni pharmacienne.

Fanfiction avec le Club des cinq !

Elle s’occupe avec beaucoup de sérieux de la comptabilité de ses frères et attire régulièrement l’attention de Mick sur la gestion de ses comptes. Car si François se montre très prévoyant, Mick a plutôt tendance à jouer les « paniers percés ». A titre d’exemple, François roule en Renault Espace gris métal alors que Mick, parti chez un concessionnaire changer son Alfa Roméo 166 essence contre une 156 Turbo diesel, s’est laissé séduire par le flamboyant coupé GTV 3 litres rouge avec intérieur cuir et jantes en alliage qui trônait au milieu du hall d’exposition (le respect de la vérité nous conduira tout de même à révéler que François le lui emprunte de temps en temps).

 

A l’adolescence, Claude a accepté d’être une fille. Elle est d’ailleurs devenue une belle femme, élégante, même si son caractère énergique lui fait préférer les pantalons et les tailleurs stricts aux robes du soir. Claude ne veut toujours pas qu’on l’appelle Claudine. Elle préfère le diminutif à son véritable prénom. Son tempérament très entier ne lui a pas facilité la vie. Claude vit depuis quelques années avec un skipper rencontré dans le cadre de ses activités professionnelles. Car Claude adore la mer et les bateaux. Elle n’aurait pas pu vivre dans une grande ville. Elle a suivi des études d’architecte naval et reste pour l’heure la seule femme à s’imposer dans ce milieu très macho.

Fanfiction avec le Club des cinq !

Claude dessine des bateaux de course et de plaisance. Elle s’est installée aux Mouettes et travaille dans le fameux bureau du Professeur Dorsel. Ses parents ont choisi de déménager dans une maison de plain-pied. Claude a un fils au tempérament rebelle. Elle en est très fière.

Fanfiction avec le Club des cinq !

Elle s’est décidée à prendre un Terre-Neuve lorsque son fils a atteint l’âge de six ans. Surtout pour lui. Car elle ne pouvait pas accepter l’idée d’adopter un autre compagnon que Dagobert. Pourtant, elle s’est attachée à leur nouvel ami à quatre pattes. Elle a volontairement choisi un chien à l’aspect très différent de Dagobert afin d’éviter les comparaisons. Claude s’est juré de disputer une Route du Rhum et une Transat anglaise lorsque son fils sera plus grand. Et elle n’exclut pas de participer à un Vendée Globe sur un bateau de sa conception. Son compagnon préférerait qu’elle ne s’expose pas à de tels périls. Mais il ne s’oppose pas à son projet, conscient qu’un contradicteur ne ferait que renforcer la détermination de Claude.

Fanfiction avec le Club des cinq !

Elle reste très liée à ses cousins qui viennent en Bretagne plusieurs fois par an. D’ailleurs, François et Mick ont consacré une grande partie de la plus-value réalisée lors de la cession de leur première société à l’acquisition d’une maison de vacances située à cent cinquante mètres de la Villa des Mouettes. Et bien que n’ayant pas participé à l’acquisition de cette propriété, leur sœur y est une invitée permanente.

QUELQUES LIENS

 

Quand le Rallye des Corsaires rappelle l’atmosphère automobile du Club des cinq et d’autres  romans d’avant  http://bit.ly/2dN78Mk

 

Une p’tite MG, d’autres voitures d’avant, des chansons, des fictions, des souvenirs... http://bit.ly/2dwa5V2

 

Flash-back : l’adolescence à 14 ans et une auto-école différente, en Lotus http://bit.ly/1Q5ghzu

 

Thierry Le Bras

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7 octobre 2016 5 07 /10 /octobre /2016 16:45

Une photo et des échanges sur les réseaux sociaux en parfaite adéquation avec un poème de Richard Grieco récemment découvert m’ont conduit sur la piste du passé.

 

L'occasion de réaliser le temps qui s’écoule, la volonté d'aller de l'avant, une certaine nostalgie aussi de ce qui est passé, d’émotions et sentiments que nous ne retrouverons plus, plus jamais... Pas dans ce monde en tout cas...

Faire revivre le passé

La course contre le temps est perdue d’avance. J’écris cette note à la veille d’un nouvel anniversaire. Sera-ce le dernier ou en verrai-je encore beaucoup d’autres ? Je ne sais pas. Je n’ai pas le pouvoir de retenir le temps, ni de créer un futur antérieur m’autorisant à jouir une nouvelle fois des meilleurs moments de mon existence puis à négocier différemment les virages qui ne m’ont pas comblé....

Un poème pour dimanche.... (partagé par Richard Grieco - en photo ci-dessus -  sur son compte Facebook le 18 septembre 2016)

 

LE PROGRÈS

Aller de l'avant

Laisser le passé derrière

Mais de ne pas oublier

Ceux qui ont aidé le long du chemin

Quand les temps étaient durs

Quitter les amis et la famille

Pour avancer et poursuivre C'est un but dans la vie

Peut être l'une des épreuves les plus dures

Un homme peut passer à travers

Mais l'excitation de rencontrer de nouveaux amis

Ce déséquilibre contrebalance Mais je n'aurai jamais d'amis

Comme je l'ai fait quand j'étais petit

                                                                                                     Richard Grieco

La volonté et ses limites

 

Lors d’un échange sur Facebook, un ami m’a fait observer que nous pouvions revivre le passé, qu’il fallait simplement en manifester la volonté. Il n’avait pas tort. . C’est la raison pour laquelle j’ai écrit VENGEANCE GLACÉE AU COULIS DE SIXTIES, un polar automobile, vintage et gourmand (pour l’heure en ebook mais pour lequel je cherche une solution rapide de publication papier avec une nouvelle couverture) : cf http://amzn.to/1nCwZYd

Faire revivre le passé

Un univers parallèle en 1966, avec des Lotus Elan, Shelby Cobra Daytona, DS 21, Cooper S, Floride, Ferrari P4, Ford MKII, Fiat 600, Ford Taunus, Daf 33, Mercedes 280 SL, Facel Vega... Un univers parallèle où les personnages vivent vraiment, entraînent des lecteurs qui deviendront leurs amis, chaque lecteur s’identifiant à un acteur (ou une actrice) du scénario.

 

Oui, c’est toujours vrai lorsque certains rassemblements, événements, mises en scène permettent de recréer une tranche de vie d’avant.

Faire revivre le passé

Mais d’un autre côté, nous rejouons une pièce de théâtre, une illusion, fantastique, mais juste une illusion. Dès que nous sortons de la concentration inhérente au rôle, nous voyageons dans le temps à la vitesse de l’éclair. Jusqu’au présent, pas forcément désagréable, mais par définition loin des rêves, avec ses blessures, ses cicatrices, les coups de poignard dans le dos, les disparus, dont des amis chers avec qui, enfants, nous avons partagé tant de rêves. A 10 ans, ma génération lisait Tintin, ou Pilote, ou Spirou. Aujourd’hui, elle s’informe de l’état du monde avec L’Express, Valeurs Actuelles, ou d’autres publications très sérieuses... C’est la vie. Elle nous fait perdre l’insouciance en devenant responsables, en réalisant plus ou moins complètement nos ambitions. Mais il reste au moins deux hebdomadaires qui, en ce qui me concerne, apportent un rayon de soleil, le mercredi et le jeudi, AUTOhebdo et LVA !

QUELQUES LIENS

 

Quand le Rallye des Corsaires rappelle l’atmosphère automobile de romans d’avant http://bit.ly/2dN78Mk

 

Quand Richard Grieco pilotait des Firebird, Lotus, Mustang, Toyota Celica http://bit.ly/1MJglo6

 

Un polar avec des voitures de course, des amis, des ennemis, des cadavres, des menaces, des jeunes et des moins jeunes, des voyages dans le temps... http://bit.ly/29fHooI

 

Thierry Le Bras

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7 septembre 2016 3 07 /09 /septembre /2016 14:39

Le journaliste accompagné de son chien Milou reste un magicien de la fiction. Non content de partager ses propres aventures, il a servi de tremplin à quelques-uns des héros de BD les plus attachants.

Tintin, 70 ans et plein d’amis !

Le journal de Tintin est apparu en 1946. Il fut édité jusqu’en 1988. Son concept, des BD publiées en feuilletons à raison généralement de deux pages par semaine. Sa clientèle, les jeunes de 7 à 77 ans ! Plus sérieusement, les enfants et les ados jusqu’à ce qu’un amour propre mal placé les incite à ne plus l’acheter. Tintin, le journal que les parents et grands-parents empruntaient volontiers aux plus jeunes.

 

Ses plus, des BD de grande qualité, des reportages sur des thèmes qui retenaient l’attention des jeunes, voire des moins jeunes, Un humour irrésistible. L’attente de son arrivée d’une semaine sur l’autre... Je ne vous dirai pas jusqu’à quel âge j’ai lu le journal de Tintin. Ça restera mon jardin secret. Mais j’avoue volontiers que je relirais (ou lirais) bien maintenant tous les numéros parus de 1964 jusqu’à la fin du magazine. Un jour, peut-être...

Beaucoup de mes BD préférées sont liées à Tintin

 

Les histoires de Tintin et de Milou se révèlent passionnantes. Le jeune reporter sympathique, intelligent, libre des contraintes habituellement liées à son âge m’a entraîné avec des millions d’autres dans les univers parallèles de ses aventures. Les injures du Capitaine Haddock plaisent toujours. Qui n’a jamais eu envie de traiter un bougre de faux-jeton à la sauce tartare d’ectoplasme à roulettes, de Bachi-bouzouk, de concentré de moule à gaufres, tonnerre de Brest ? Autre source intarissable d’éclats de rire et de moqueries, la Castafiore, braillarde d’opéra, une dondon hystérique qui se prenait pour une artiste Je me souviens combien elle faisait rigoler mon père qui assimilait toutes les chanteuses d’opéra à des foldingues.

Tintin, 70 ans et plein d’amis !

Des adaptations cinématographiques de Tintin virent le jour durant les sixties. Dans le rôle du reporter, Jean-Pierre Talbot, un garçon né à Spa (cf liens en fin de note). A mon avis les meilleurs films de Tintin jamais tournés ! Comme moi, comme la majorité de mes lecteurs, Tintin aime tout ce qui va vite avec un moteur. Il possède un réel talent derrière un volant. Dans « Les cigares du pharaon », il pilote une voiture de course (Alfa Romeo, Bugatti, Amilcar ?).Au pays des soviets, il roulera en Mercedes et Amilcar. En Amérique, il dompte une Bugatti. Le Congo nous permet de le découvrir dans une rustique Ford T. Il n’hésite pas non plus à poursuivre des méchants à moto, parfois avec le capitaine Haddock et Milou en passagers inquiets. Les Éditions Moulinsart ont consacré un livre à ses voitures. Tintin enchante les passionnés d’auto et de moto, pour peu qu’ils aient entre 7 et 77 ans, voire beaucoup plus car grâce au rallongement de la durée de vie, je crois pouvoir affirmer qu’il est maintenant raisonnable de se considérer un jeune lecteur potentiel de Tintin jusqu’à au moins... 117 ans !!!

Tintin, 70 ans et plein d’amis !

Personne ne s’étonnera de mon attachement à Michel Vaillant, découvert dans Tintin. J’ai souvent évoqué l’apport de Jean Graton au sport automobile, notamment la richesse des informations qu’il apporta en ouvrant à ses lecteurs les coulisses de la F1, des 24 Heures du Mans et d’autres disciplines. Michel Vaillant représente bien plus qu’un personnage de fiction. Je suis tenté d’écrire qu’à l‘époque des années 60 et 70, Jean Graton créa avec le magazine Tintin un des médias les plus remarquables consacrés aux sports mécaniques.

 

Tintin, 70 ans et plein d’amis !

Connaissez-vous Jari ? C’est mon joueur de tennis préféré avec Rafael Nadal et Richard Gasquet. Orphelin, le jeune adolescent se confronte à des épreuves douloureuses et angoissantes. Lorsque le champion Jimmy Torrent le prend sous sa protection, son horizon semble s’éclaircir. Sans que sa vie devienne pourtant un long fleuve tranquille.

Tintin, 70 ans et plein d’amis !

Jari aime aussi l’automobile et la vitesse. Il est apparu le temps de quelques cases avec Michel Vaillant dans « Le pilote sans visage ». Entre les entraînements et les histoires policières, Jari n’avait pas le temps de chasser le Pokémon. Dommage que cette série se soit arrêtée.

 

Autres scenarii publiés dans Tintin qui réveillent ma nostalgie, les 3 A. Des histoires de scouts. Il s’agissait de trois adolescents qui véhiculaient des valeurs que n’aurait pas reniées Serge Dalens. Nul doute que ces gars-là avaient lu les aventures du Prince Éric et de son ami Christian d’Ancourt. Je me souviens de cases où ils déplaçaient dans une jeep bleu marine pilotée par l’aîné du groupe. Une série agréable où l’amitié, la solidarité et le courage prenaient tout leur sens. Aux antipodes de la télé-réalité.

 

D’autres héros qui ont grandi dans le journal de Tintin font partie des classiques de la BD. J’en citerai quelques-uns pour mémoire : Alix, Chevalier Ardent, Ric Hochet (le journaliste qui roule en Porsche à part un petit intermède dans lequel il apparaît au volant d’un Coupé Volvo 1800, un modèle identique à celui du Saint). Je n’oublierai pas Tim et Anthime, Chick Bill (avec son inséparable et loyal ami indien appelé Petit Caniche, d’une adresse stupéfiante au tir à l’arc), Cubitus (le gros chien blanc pas très malin), Blake et Mortimer, Prudence Petitpas... Tant de bons souvenirs...

Tintin, 70 ans et plein d’amis !

Les fans de moto se doivent de chercher des albums ou informations su Taka Takata, un aviateur japonais myope qui évolue dans l’univers rigoureux de l’armée de son pays. Il subit la mauvaise humeur du général Hassi Hamoto, reçoit des ordres du ministre Toushpa Hamamoto, croise monsieur Yamamoto Kadératé. Pourra-t-il trouver refuge au mess ? Oui, enfin à condition que le colonel Rata Hosoja ne lui confie pas de mission urgente. Les planches mettant en scène Taka Takata surfaient sur l’humour linguistique. Je ne sais si les albums du petit soldat japonais restent trouvables. En vérité, je crains que chacune coûte aujourd’hui une colossale bouchée de pain (expression apprise en lisant une histoire de Taka Takata).

Rêves, reportages, sport

 

Tintin, tant de bons souvenirs... Bon d’accord, tout ça, c’était avant. Mais les bons moments consacrés à la lecture de l’hebdomadaire des jeunes de 7 à 77 ans ont existé pendant de nombreuses années. Rien ni personne ne pourront nous les enlever. J’espère que ceux qui achètent encore des anciens numéros ou des albums regroupant des périodes de parution éprouvent le même bonheur. A dire vrai, j’en suis convaincu.

Tintin, 70 ans et plein d’amis !

Outre les planches de BD, Tintin publiait régulièrement des dossiers ou articles consacrés à des sujets intéressant les jeunes. Mes souvenirs privilégient forcément ceux traitant de thèmes automobiles, par exemple les 24 Heures du Mans ou certains modèles de voitures de sport, Matra Djet, Triumph Spitfire. Mais d’autres, moins liés à mes terrains de prédilection m’ont également marqué, justement parce qu’ils incitaient à la découverte de nouveaux horizons. Je citerai par exemple un article au milieu des années 60 sur la vie d’un adolescent dans une manade en Camargue. Une existence proche des chevaux, de la nature, du vent, du soleil dans un site magnifique. Un quotidien qui semblait très libre, éloigné de la discipline scolaire, des ordres des parents. Sûrement pas si idyllique car ce garçon travaillait déjà très dur à l’âge de quatorze ou quinze ans, tout au moins pendant les vacances. Mais un reportage rien que pour les enfants, des tranches de vie qui faisaient rêver. Une histoire que j’ai associée un peu plus tard à l’atmosphère de « La calanque aux serpents », roman de Philippe de Baër paru aux Éditions SPES (collection Jamboree).

 

Non content de raconter le sport dans des reportages ou par le biais de la fiction, le magazine Tintin s’est investi auprès de compétiteurs. En 1973 par exemple, Alain Colas décide de s’aligner à la première Whibread, une course autour du monde en équipage passant par les trois caps (Bonne Espérance, Leuwin et Horn). Les organisateurs ne veulent pas de lui car il barre un trimaran, l’ex Pen Duick IV rebaptisé Manureva. Ils craignent qu’il domine la course, comme la Transat 1972 qu’il a brillamment remportée. Alain décide alors de partir hors compétition officielle, en solitaire. Parmi les partenaires de l’aventure, le journal Tintin. Le skipper communiquera avec la rédaction par radiotéléphone. Le magazine publiera régulièrement le récit de la circumnavigation. Le 8 septembre 1973, le coureur au large quitte le port de Saint-Malo. Les lecteurs de Tintin suivront les péripéties de son record autour du monde.

Tintin, 70 ans et plein d’amis !

Quelques jours plus tard, toujours en septembre 1973, le Grand National Tour Auto démarre à Dinard. De nombreuses Alfa Romeo 2000 GTV au départ, dont la beige immatriculée dans la Seine confiée à Martine Rénier et Béatrice Méo. Parmi les partenaires de l’équipage féminin lancé dans le grand bain, le journal de Tintin ! Les filles iront au bout de l’épreuve et se classeront 32èmes, résultat fort honorable avec une voiture du groupe 1 (catégorie la plus proche de la série). Nul doute que Tintin, le reporter, était fier qu’elles portent ses couleurs !

 

70 ans après le premier numéro du journal de Tintin, le journaliste et son compagnon Milou conservent plein d’amis. Des générations de lecteurs, et aussi les héros de fiction qui ont partagé les colonnes du magazine pendant une ou plusieurs décennies ! Je fais partie des amis éternels de Tintin et Milou. En raison du plaisir qu’ils m’ont offert en lisant le magazine et les albums mettant en scène mes héros de BD préférés. Et aussi parce que sans Michel Vaillant et Jari, c’est à dite sans Tintin, Jean Graton et Raymond Reding, je n’aurais peut-être pas osé le défi qui me tient le plus à cœur, écrire des fictions dans le monde du sport et plus particulièrement de la course automobile !

QUELQUES LIENS

 

Ronnie, un gentleman driver né pour être adapté en BD http://0z.fr/DwoeM

 

Une Honda aux couleurs des BD Michel Vaillant présentée par DESIGNMOTEUR http://www.designmoteur.com/2016/07/honda-art-car-jean-graton-artstrip-michel-vaillant/

 

Michel (Vaillant), Le Mans, sont des mots qui vont très bien ensemble http://bit.ly/1UV0fW4

 

Avant, quand Talbot roulait pour Tintin http://0z.fr/uxx1p

 

Un polar signé Thierry Le Bras dans l’univers de la course automobile http://bit.ly/1XEpx1J

 

Thierry Le Bras

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30 juillet 2016 6 30 /07 /juillet /2016 17:47

Polars, sports et légendes a 5 ans et maintient le cap, défendre la fiction qui met en valeur les milieux du sport.

 

Ce blog est né en juillet 2011, au moment de la parution de GARE A LA MAIN DU DIABLE, un roman jeunesse teinté de fantastique dont l’action a pour thème les mystères autour d’un des favoris d’une course transatlantique en solitaire. Les jeunes lycéens qui ont sympathisé avec le skipper Florian Manach parviendront-ils à déjouer les actes de malveillance destinés à saboter sa course et à couler son trimaran ?

5 ans de défense des histoires de sport !

Les malheurs du marin ne résultent-ils d’ailleurs que des attaques des malfaiteurs ? Pas sûr... Car si les marins comme les pilotes automobiles se révèlent superstitieux, c’est parce qu’ils ont vérifié le bienfondé des légendes qui circulent sur les pontons et dans les paddocks. Il faut écouter les anciens, ceux qui assurent la transmission des traditions. Les épreuves leur ont enseigné la sagesse. Ils savent de quoi ils parlent...

Le sport, un univers de combat permanent

 

Le sport implique la recherche de la performance absolue.

5 ans de défense des histoires de sport !

Dans mon polar Chicanes et dérapages de Lorient au Mans, Denis Grenier, équipier de David Sarel, un de mes héros récurrents, l’exprime lors d’une interview accordée quelques minutes après qu’il ait réussi le meilleur chrono de sa catégorie aux essais des 24 Heures du Mans : « aujourd’hui, j’ai eu le sentiment de piloter la Super GT à la limite dans tous les virages du circuit. Après mon chrono, je me suis dit, tu as fait le tour parfait, personne au monde n’aurait fait mieux que toi avec cette voiture ce soir. C’est une satisfaction intense. » A dire vrai, cette phrase m’a été inspirée par une déclaration du meilleur pilote de F1 actuel, Nico Rosberg, après une séance d’essais à Monaco lorsqu’il pilotait encore pour Williams. Fiction et réalité sont proches, des mondes parallèles entre lesquels le lecteur et les personnages voyagent. Ne dit-on pas que la réalité dépasse souvent la fiction.

 

La volonté, l’effort, rendent la compétition magnifique. Le comportement de ses acteurs implique forcément des histoires extraordinaires. Le sport génère l’exploit, ou l’acceptation de la défaite, ou les dérapages incontrôlés.

5 ans de défense des histoires de sport !

C’est un combat où le sportif cherche le dépassement de sa limite, ce qui signifie parfois la défaite. Ronnie, personnage de l’univers de David Sarel, aurait rêvé de devenir champion olympique de lutte. Bien que costaud, il constatera qu’il n’en a pas la capacité physique. Il pratiquera également le sport automobile. Avec des succès et des déceptions. Même les champions du monde ne remportent pas toutes les courses. Les gentlemen drivers trouvent logiquement des rivaux sur leur route, comme en lutte, un sport qui, à l’instar de la boxe, ne ment jamais.

 

Si le sport véhicule en principe des valeurs positives, il arrive cependant que des compétiteurs ou équipes transgressent l’honneur et les règles. Dans ces cas-là, les champions quittent la rubrique sportive et rejoignent les colonnes consacrées aux faits divers et à la justice. Dopage mécanique, chantages, comportements scandaleux sur les sites de compétition ou en dehors, bagarres, insultes, trafics de produits prohibés, les exemples sont nombreux. Certaines stars échappent à la détention préventive ainsi qu’à des contrôles judiciaires rigoureux en raison des réactions redoutées de certains publics ou/et grâce à des partenaires financiers aussi puissants que des États. Certains faits sont suspectés mais ne donnent pas lieu à poursuite faute de preuves ou pour les raisons précitées...

5 ans de défense des histoires de sport !

Dans tous les cas, le sport offre la matière de belles histoires qui méritent d’être racontées, que ce soit sous forme de documentaires ou de fictions. Polars, sports et légendes les soutient toutes, qu’elles prennent la forme de récits, romans, films, reportages, chroniques, BD, feuilletons...

Polars, sports et légendes, des notes sans limite de forme ni de fond

 

Ce blog a pour finalité d’exprimer la passion du récit autour du sport par tous les moyens à la disposition de son auteur.

5 ans de défense des histoires de sport !

Parfois, j’y présente des livres, films, feuilletons, opinions d’auteur. D’autres notes en ligne prennent la forme de courtes fictions illustrées (nouvelles).

 

D’autres encore renvoient vers des fictions en ligne sur CIRCUITMORTEL.COM, mon autre blog consacré à la compétition automobile et aux voitures vintage. Et aussi vers présentations de produits culturels en lien direct avec l’automobile. L’important, c’est le partage de la passion !

 

Polars, sports et légendes s’autorise même un hors sujet de temps en temps, un coup de cœur ou un coup de gueule. Coup de cœur pour le roman d’un ami – Kevin Kluska, lui-même grand amateur de sport -, pour une série télévisée, un restaurant, coup de gueule contre le vide juridique qui permet le crime parfait ou contre les attaques visant notre culture, Polars, sports et légendes reste un blog libre qui ne s’interdit rien.

QUELQUES LIENS

 

Que diriez-vous d’une salade à la sauce Bolonié pour ce soir avec des personnages de polar ? http://0z.fr/110Cx

 

De la lutte au sport automobile, la trajectoire de Ronnie http://0z.fr/DwoeM

 

Des fictions automobiles gratuitement accessibles http://circuitmortel.com/cat/fiction/

 

Des présentations de romans, films et BD sur fond de course automobile http://circuitmortel.com/cat/critique/

 

Un pilote de F1 raconte sa première fan ! http://bit.ly/1pNE7oX

 

Coup de cœur pour le roman d’un ami, Kevin Kluska http://0z.fr/s5gdj

 

Coup de gueule contre le vide juridique qui permet encore le crime parafait http://0z.fr/1sjFz

 

Thierry Le Bras

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2 juillet 2016 6 02 /07 /juillet /2016 14:44

Circuit Mortel, un scénario mécanique à Lohéac, réédité en version papier !

 

Vous êtes désormais nombreux à suivre les aventures de David Sarel dans l’univers de la course automobile. Avocat durant la semaine, David range sa robe noire le week-end pour enfiler une combinaison de pilote et chercher la limite d’adhérence sur les circuits. Parfois aussi, il s’engage en rallye. Pour le plaisir et parce que piloter lui procure un plaisir inégalable. "La course, c'est la vie! Avant et après, il n'y a que l'attente", déclare Michael Delaney, le personnage interprété par Steve McQueen dans le film Le Mans.

Un polar en Rallycross !

David considère la phrase comme une devise. Cette citation, il faut avoir posé les fesses dans le baquet d’un engin de course avec quatre roues et un moteur pour la comprendre. Monoplace, GT, prototype, voiture de rallye, kart, qu’importe pourvu qu’on recherche la vitesse.

Le pilote, un homme à part ?

 

David fait partie de cette espèce particulière d’individus qui ne peuvent pas se passer de l’adrénaline des montées en régime de mécaniques infernales, de dérapages contrôlés, de luttes acharnées contre des concurrents et le chrono. Comment tout cela a-t-il commencé ? Sûrement dès l’enfance avec des petites voitures, un circuit Scalextric, des balades à partir de l’âge de quatre ans dans l’Alfa Romeo de son parrain Éric lors de présentations des concurrents au public avant les couses de côtes. Puis des compétitions de karting, des missions de navigateur en rallye avec Éric…

Un polar en Rallycross !

Piloter suppose un caractère bien trempé, Car la course automobile est un sport de combat. « La course auto, c’est un ring, souligne Ronnie, gentleman driver et ami d’enfance d’Éric. Un championnat se gagne par KO ou aux points. Quand tu attaques à fond, une grosse auto te secoue comme un sparring partner ». Les choses se compliquent encore quand des menaces surviennent juste avant la course. C’est ce que subit le Team Vivia cette année-là à Lohéac. Des menaces qu’il convient de prendre au sérieux quand une vague de cadavre produit l’effet d’un tsunami sur la Côte d’Émeraude comme dans le canton de Lohéac ! Cette histoire est la première aventure policière de David Sarel. Elle s’est déroulée à la fin de son adolescence. Il savait que tout le monde avait des ennemis. Il va mesurer la dangerosité de ceux qui rodent dans son environnement. Marâtre aussi cupide que malveillante, maîtres chanteurs, tueurs, tous ces nuisibles semblent s’être donné rendez-vous autour de lui à Lohéac…

Des prochaines semaines riches en actualité

 

Vous pouvez dès à présent commander l’ouvrage chez l’éditeur en suivant le lien mentionné en bas de cette note.

Un polar en Rallycross !

D’autres surprises vous attendent au cours des prochaines semaines si vous aimez les sports mécaniques. Je vous tiendrai au courant sur ce blog. Je vous proposerai des liens vers des nouvelles et feuilletons automobiles accessibles gratuitement cet été. Je vous suggérerai aussi de lire une autre aventure de David Sarel, plus courte, sur fond de rallye en Auvergne. Elle se déroule un an après CIRCUIT MORTEL. La version papier (enrichie), arrive bientôt. Et vous serez les premiers prévenus de la disponibilité d’une nouvelle gamme de produits destinés aux passionnés d’automobile ! Des cartes postales inédites, des Artworks, des eBooks, des livres papier… Avec Ewen Le Juge, Team principal de DESIGNMOTEUR.COM, nous travaillons à mettre notre passion automobile au service de la vôtre. Le compte à rebours avance. Les moteurs de nos projets montent dans les tours… Bientôt, très bientôt, le départ de la course sera donné.

QUELQUES LIENS

 

Commander CIRCUIT MORTEL, c’est possible à partir sur le site de l’éditeur, ÉDITIONS -2L http://editions2l.wix.com/editions2l

 

David, plus tard, aux 24 Heures du Mans sous la pluie) http://bit.ly/25TaV2X

(cette scène préfigure un futur polar jeunesse, mais chut, je ne vous ai rien dit)

 

Une histoire de Ronnie, né pour devenir un jour héros de BD … http://0z.fr/r8RvN

Un polar en Rallycross !

Une autre présentation de mon polar dans l’univers du Rallycross http://bit.ly/1XEpx1J

 

Un an avant Circuit Mortel, David lors d’un déjeuner dominical… peu convivial http://0z.fr/PgIf4

 

Thierry Le Bras

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1 juin 2016 3 01 /06 /juin /2016 13:05

Vous rappelez-vous la présentation de Maître Collard il y a quelques années dans une émission satirique ? L’avocat se présentait comme avocat à la télévision, à la radio et au Barreau. Il citait les médias avant le palais de justice.

COMMUNICATION JUDICIAIRE : parce que les procès se gagnent aussi dans les médias

Certes, les auteurs entendaient se moquer du goût prononcé du praticien pour les interviews. Mais plus sérieusement, mieux vaut éviter une campagne de presse négative qui influencera le public et vraisemblablement les magistrats.

Qui est le vrai méchant ?

 

Les avocats et les équipes qui travaillent avec eux à la préparation d’un procès souhaitent que leur client arrive avec la meilleure image possible devant la juridiction qui va traiter leur affaire.

 

Pour atteindre cette finalité, plus question de laisser le hasard, les velléités d’un média ou la campagne menée par l’adversaire, des politiques ou un juge ambitieux imposer un scénario à l’opinion publique.

COMMUNICATION JUDICIAIRE : parce que les procès se gagnent aussi dans les médias

Devant les magistrats, l’avocat va créer et défendre la vérité judiciaire qui servira la cause de son client. Mais il n’agira plus seul. Avant les audiences, des conseillers en communication contribueront à écrire le storytelling qui préservera au mieux les intérêts du justiciable, sa réputation, et le sauvera le cas échéant du lynchage médiatique.

 

Ces consultants travailleront en collaboration étroite avec les avocats :

* ils endosseront le costume (ou la robe) de pédagogue auprès des médias et du public dans le but d’imposer les aspects de l’affaire les plus favorables au client (en vulgarisant sans les dénaturer des notions juridiques, des concepts relatifs à la procédure, à la preuve, aux enjeux réels…) ;

* ils contreront les lobbyistes qui, quelles que soient leurs motivations, travaillent contre les intérêts du client.

Parer les contre-vérités

 

Certains s’étonneront de ce jeu d’influences. Les esprits les plus purs crieront à la manipulation. Et pourtant, il s’agit au contraire de garantir l’équilibre et l’équité.

 

Il arrive que des médias foncièrement lobbyistes pour le compte de leurs amis politiques et peu soucieux de déontologie, présentent sciemment une version déformée, voire carrément mensongère d’une situation. Ce fut le cas avec le bouclier fiscal décrit comme un chèque cadeau aux plus riches alors qu’au contraire, il s’agissait de rembourser un trop perçu. Car en vérité, l’administration fiscale restituait simplement a posteriori aux gros contribuables des avances de trésorerie qu’ils avaient consenties à l’État sans intérêts. Le mensonge a payé et la communication négative orchestrée autour du bouclier fiscal a aidé les adversaires de la majorité de l’époque à s’emparer du pouvoir.

COMMUNICATION JUDICIAIRE : parce que les procès se gagnent aussi dans les médias

Sans atteindre une telle dimension nationale, des affaires portées à la connaissance du public affecteront durablement les justiciables impliqués. Surtout lorsqu’elles suscitent des polémiques, des passions, des oppositions fondamentales et irréductibles entre les défenseurs des thèses qui s’affrontent. Guerres au sujet d’héritages, légitime défense de commerçants agressés, infractions économiques mineures ou graves emportant des conséquences importantes sur des entreprises et leurs employés, les exemples ne manquent pas. D’autant que le secret de l’instruction n’est qu’une illusion. Le justiciable est-il jugé par l’opinion publique avec les médias dans le rôle du parquet avant le terme de la procédure judiciaire ? Sans doute, car les médias n’accorderont jamais autant d’espace à un non-lieu, une relaxe ou un acquittement qu’à une audition en qualité de témoin, une garde à vue ou une mise en examen.

 

Alors, dans le contexte médiatique et judiciaire contemporain, les avocats et les justiciables ont tout intérêt à s’adjoindre le concours de nouveaux conseillers qui savent écrire une histoire, un scénario, un storytelling, la version factuelle et juridique qui va dans le sens de leur thèse. L’adversaire, lui, n’hésitera pas…

QUELQUES LIENS

 

Pour John Irving, l’écriture d’un scénario ressemble à un match de lutte http://0z.fr/ffluo

 

Marâtres, détournements et petits meurtres http://0z.fr/1sjFz

 

Drogués de sport : docufiction mettant en scène un avocat, un rallye, des dealers… http://bit.ly/1lEpd2a

 

Suivez-moi sur Twitter https://twitter.com/ThierryLeBras2

 

Et pourquoi pas sur Facebook ? http://www.facebook.com/thierry.lebras.18

 

Thierry Le Bras

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27 avril 2016 3 27 /04 /avril /2016 15:55

Question récurrente et toujours sans réponse satisfaisante… Chacun mène une expérience personnelle, avec ses attentes, espoirs, succès ou déceptions.

 

Gagner de l’argent avec un blog ou un site reste difficile, même en offrant un contenu rédactionnel et graphique de grande qualité. Je ne sais pas si le silence est d’or… En tout cas, l’écrit n’apporte pas facilement de l’argent sur le web.

Rentabiliser son blog

Je rapprocherai ce thème d’un autre sujet, la dégradation des rémunérations des journalistes, chroniqueurs, fournisseurs de contenus pour les médias, sur supports papier ou web… Une question qui m’est chère… Nous vivons dans un monde étrange. Un monde où des contenus légèrement rewrités sont publiés dans plusieurs médias après avoir été payés une misère à leurs auteurs.

 

Un monde où les chroniqueurs spécialistes se font de plus en plus écarter des rédactions. Pourquoi ? Parce que les médias leur substituent des experts qui passent gratuitement à l’antenne ou se font gracieusement interviewer par des journalistes pigistes généralistes et pas chers. Un exemple dans le but d’illustrer mon propos. Pourquoi payer un chroniqueur juridique spécialisé quand il suffit de demander à un stagiaire quasi-gratuit d’interroger par téléphone un avocat ou un notaire qui ne demanderont pas mieux que parler (ou écrire) sans rémunération pour se faire de la publicité de notoriété (d’autres exemples existent dans les domaines scientifiques, médicaux, économiques…) ? Après, le point de vue exposé ne sera pas forcément complet. Et surtout, il sera bien souvent mal synthétisé au montage ou au moment de la rédaction finale. Quant aux chroniqueurs spécialisés, ils auront perdu leur job… Des constats qui ne préoccupent pas grand monde dans un modèle de sociétés ou les médias puissants sont devenus des lobbyistes en oubliant la mission d’information et de réflexion.

 

Vivre de ses écrits aujourd’hui

 

La presse -papier ou Internet - n’est plus contrôlée par des passionnés issus des métiers de l’information mais par des personnes débarquées d’autres horizons. Beaucoup y investissent pour soutenir une mouvance politique et pratiquer un lobbying très fort, surtout à l’approche d’élections. D’autres rêvent de rentabiliser leur investissement en soumettant totalement le contenu à des critères qui attireront les annonceurs ciblant la ménagère de moins de 50 ans devenue responsable des achats. D’autres encore proposent des abonnements destinés à une catégorie de lecteurs qu’ils vont satisfaire par un contenu orienté qui écarte toute « dissidence » intellectuelle et caresse le lecteur dans le sens du poil ; ils présenteront systématiquement les faits sous un angle partisan, intentionnellement partial et partiel…

Rentabiliser son blog

Le seul modèle économique qui marche quand il s’agit de rentabiliser un site, c’est l’annonce. C’est le modèle Le bon coin, Booking, Airbnb (par exemple en ce qui concerne les sections annonces séjours dans des gites, appartements ou autres hébergements ouvertes à des loueurs non immatriculés au Registre du Commerce et des sociétés), c’est-à-dire des services sans contenu rédactionnel. Des sites déontologiquement et moralement imparfaits car ils tendent à l’ubérisation de la société aux dépens du secteur du tourisme. Les taxis ne seront pas les seules victimes d’une concurrence malsaine qui leur retire le pain de la bouche au profit de chauffeurs occasionnels qui perçoivent une aumône dont ils ne vivent pas. Booking, Le Bon coin ou d’autres sites et schémas de cet acabit, c’est pratique. Oui, mais ces systèmes causent aussi d’énormes dommages aux métiers dont vivent les Français et leurs familles. A titre d’exemple, combien de profiteurs de ces sites louent-ils aux touristes des cages à lapins bricolées avec le concours d’ouvriers payés un demi SMIC au noir et exploités parce qu’ils sont au chômage et qu’ils ont besoin de faire manger leurs familles ? Économie pour l’utilisateur final ? Oui ? Mais non. Car outre la qualité douteuse des prestations, le client locataire participe sans le savoir à la dissimulation des recettes d’amateurs peu scrupuleux qui échappent à l’impôt et aux cotisations sociales en nuisant aux acteurs de l’économie qui respectent les conventions collectives, les salariés, les contractants, les fournisseurs, les normes (y compris de sécurité), les obligations fiscales et sociales… Autrement dit, l’utilisateur final contribue à se saborder parce qu’un jour ou l’autre, le métier qu’il exerce sera touché par ce phénomène parasite boosté par l’Internet sans contenu intellectuel, la substitution de prestations bradées à celles qui le font vivre.

Rentabiliser son blog

Toute activité de location ou/et de négoce est un métier. L’expérience prouve que court-circuiter les professionnels occasionne plus d’effets pervers que de bénéfices. Je me méfie donc des sites miracles qui favorisent les opérations entre particuliers (dont les « faux »particuliers) sans l’intervention de professionnels. Tout comme je me méfie de ceux qui veulent faire baisser les prix, c’est-à-dire priver certains de revenus corrects dans le but inavouable de se créer une niche en or massif. Franchement, je considère que des sites qui fonctionnent avec des annonces sans rédactionnel représentent un danger et une aberration. Un contenu rédactionnel minimum rémunéré à des conditions normales à ses auteurs assainirait les échanges. Ne serait-il pas normal, moral, que des sites d’annonces tolérant – pour ne pas écrire favorisant - le développement de pratiques para-commerciales garantissent un contenu rédactionnel informant correctement les clients potentiels des questions juridiques et pratiques en lien avec les prestations recherchées ? Certes, ces développements semblent s’écarter un peu du problème du blogueur soucieux de rentabiliser le support auquel il consacre de nombreuses heures d’activité et beaucoup d’énergie. En apparence seulement car tous ceux qui s’efforcent de produire et diffuser un contenu de qualité se trouvent confrontés au problème de la rentabilisation du temps qu’ils y consacrent, à la difficulté de percevoir une rémunération honnête et convenable de leurs travaux. Alors…

Quelles solutions pour les blogueurs ?

 

Comment rentabiliser un blog sans que ce soit par les annonces, en tout cas les annonces philosophiquement et moralement inacceptables ? Attention, je ne critique pas la publicité – utile, créative, révélatrice de talents et créatrice d’activité économique comme d’emploi - mais simplement les supports d’annonces permettant à des amateurs de faire baisser le niveau de prix qui garantit logiquement aux chefs d’entreprises et à leurs salariés de vivre décemment. Nous savons que le nombre de clics nécessaires à une rémunération significative rend la rentabilisation d’un blog par la publicité traditionnelle et honnête très difficile. Pas de réponse satisfaisante à la question posée ?

Rentabiliser son blog

Peut-être la boutique en ligne. A condition d’offrir une gamme originale, séduisante, en adéquation avec l’esprit du blog, à des prix non dissuasifs. Comme la gamme que propose DESIGNMOTEUR.COM . Un pari pas évident mais qui mérite d’être tenté et défendu par les amis du site.

Mon activité de blogueur vise à satisfaire trois finalités :

 

Pour ce qui concerne mes blogs, celui-ci et CIRCUITMORTEL.COM, je me suis attaché à définir mes finalités :

 

1) partager ma passion de la compétition automobile et de la fiction automobile ; c’est pourquoi je publie régulièrement des nouvelles (au sens littéraire du terme) ici et sur CIRCUITMORTEL.COM . Je consacre en outre des chroniques à des romans, BD et films qui ont retenu mon attention ;

Rentabiliser son blog

2) faire connaître les personnages de fiction qui vivent dans les univers que je crée. Les personnages positifs de ces mondes parallèles sont mes amis. J’ai envie que tout le monde les rencontre et les apprécie. Je vous invite à le faire en lisant les fictions gratuites en ligne sur mes blogs et également en achetant les livres dans lesquels je raconte les péripéties de leurs vies. Car un auteur n’est rien d’autre que le biographe de personnages qui l’ont accepté dans leur intimité ;

 

3) Créer des contacts avec des personnes et entreprises à qui mon savoir-faire particulier peut apporter quelque chose d’utile.

Je pense naturellement à des besoins de contenus, notamment des chroniques juridiques rédigées en fonction des besoins spécifiques d’un lectorat, qu’il s’agisse de chefs d’entreprises ou du grand public. Je sais fournir de telles chroniques directement à des médias ou en sous-traitance à des cabinets d’avocats qui n’ont pas le temps de les préparer à destination de médias auxquels ils collaborent.

 

Mais aussi à la rédaction de biographies d’entreprises ou de docufictions soulignant les qualités d’un produit ou service.

Rentabiliser son blog

Et enfin à des prestations de communication sous contrainte judiciaire. Je développerai cette compétence dans une prochaine note. Si devant les magistrats, l’avocat crée et défend la vérité judiciaire qui servira la cause de son client, d’autres intervenants contribuent à écrire le storytelling qui préservera au mieux ses intérêts, sa réputation et le sauvera le cas échéant du lynchage médiatique. Ma double compétence de juriste et d’auteur (tant de livres que de chroniques) me permet d’apporter un vrai plus à ce niveau. Je souhaite que des agences travaillant sur ce créneau ou désirant s’y positionner fassent appel à moi, ponctuellement ou plus régulièrement.

 

La rentabilisation de mes blogs passe donc par un effet vitrine destiné à vendre d’autres prestations et produits. Une manière indirecte de rentabilisation des blogs. Ce pari là non plus n’est pas gagné. Il suppose que le nombre de visiteurs soit suffisant et permette de toucher des clients potentiels. Et naturellement que le secteur d’expertise de l’animateur du blog ne soit pas détruit par le phénomène de baisse insidieuse et perverse des tarifs que j’expose plus haut…

QUELQUES LIENS

 

CIRCUIT MORTEL, un blog qui accorde une place particulière à la fiction automobile http://circuitmortel.com/cat/fiction/

 

La boutique DESIGNMOTEUR http://www.p1dm.com/store/

 

Marâtres, détournements et petits meurtres dans les familles recomposées : un état des lieux affligeant http://0z.fr/1sjFz

 

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Thierry Le Bras

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26 mars 2016 6 26 /03 /mars /2016 19:19

Avec 50 notes en ligne en 6 mois, le CIRCUITMORTEL.COM nouveau offre désormais un contenu sur lequel le passionné d’automobile sportive sous toutes ses formes prendra plaisir à surfer des heures entières !

Le nouveau Circuitmortel.com muscle son contenu !

CIRCUIT MORTEL http://circuitmortel.com s’organise autour de quatre axes :

- les fictions automobiles ;

- les critiques de romans, BD, autres livres, films et plus généralement arts en lien direct avec l’automobile et la compétition ;

- les pilotes, car nonobstant la technologie, l’ultime talent qui signe la performance, c’est l’humain qui, sanglé dans son baquet, amène le bolide à l’extrême limite de ce qui est possible ;

- des chroniques sur des thèmes variés dont le point commun est l’automobile ; il peut s’agir de véhicules, de faits de course, de passions pour un modèle, une marque, une épreuve, tant qu’il s’agit du plaisir de s’installer derrière un volant ou de regarder des voitures en action.

 

Les notes sont largement illustrées car la photo est une passion commune du rédacteur du blog (votre humble serviteur) et de son webmaster (Ewen Le Juge, également créateur et Team Principal de http://www.designmoteur.com/ )

Bientôt des people à l’affiche !

 

Avez- vous remarqué que l’automobile et la compétition sont au centre de nombreux films, feuilletons, séries ? Et aussi que des stars du show-bizz, du grand écran et du petit écran pilotent ou naviguent en compétition ?

Le nouveau Circuitmortel.com muscle son contenu !

Le phénomène n’est pas nouveau. James Dean et Steve McQueen aimaient au moins autant la course automobile que le cinéma. Moustache, Guy Marchand, Eddie Vartan (le défunt frère de Sylvie), Claude Brasseur et d’autres vedettes pilotaient au sein du Simca Racing Team, une structure créée pour satisfaire leur passion de la vitesse.

Le nouveau Circuitmortel.com muscle son contenu !

De nombreux acteurs de séries américaines se sont engagés en compétition après avoir construit leur image dans l’interprétation de rôles associés à des voitures. Je pense par exemple à Richard Grieco et à son ami Jason Priestley (photos ci-dessus). N’oublions pas non plus les performances de gentlemen drivers de haut niveau capables de se classer aux places d’honneur dans des épreuves de haut niveau comme les 24 Heures du Mans. Deux noms viennent aussitôt à l’esprit, David Hallyday et Patrick Dempsey. Dès les prochains jours, un nouveau tag (ou une nouvelle étiquette) intitulé People apparaîtra sur http://circuitmortel.com. Il sera associé à des chroniques sur ces comédiens et chanteurs publiées dans les catégories « pilotes » ou/et « chroniques ».

La fiction automobile, le plus de CIRCUITMORTEL.COM

 

Sans doute tout auteur écrit-il les nouvelles, feuilletons et romans qu’il a rêvé de lire. La course automobile offre de telles émotions et une telle jouissance absolue que j’ai commencé à écrire sur elle quand j’avais dix ans. Et je continue sans jamais m’en lasser !

Le nouveau Circuitmortel.com muscle son contenu !

Je vous invite à découvrir gratuitement des univers de compétition à différentes époques. Il suffit de suivre ce lien http://circuitmortel.com/cat/fiction/. Vous accompagnerez David Sarel lors d’épreuves contemporaines, Philippe Georjan au temps des sixties et des seventies. Sans oublier des personnages secondaires de leurs aventures, Freddy Vivien, le pilote de F1 arrivé dans la discipline en 1977, Ronnie Le Mat le gentleman driver au cœur énorme. Quelques-uns de leurs amis et ennemis également car le sport automobile n’a rien d’un monde de Bisounours. Et si vous aimez, pourquoi ne pas télécharger deux romans automobiles qui mettent en scène ces personnages ? Ils sont disponibles en eBooks KDP à des prix très raisonnables en attendant prochainement les versions papier :

 

Le Pacte du Tricheur (une aventure au cœur d’un rallye en Auvergne avec une annexe consacrée au mystère de la Porsche de James Dean) http://amzn.to/1jAhsoF

 

Vengeance glacée au coulis de sixties (une histoire qui trouve son dénouement aux 24 Heures du Mans 1966, l’époque la plus chaude du duel Ford – Ferrari) http://amzn.to/1nCwZYd

 

Thierry Le Bras

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26 février 2016 5 26 /02 /février /2016 19:25
Une image, une fiction automobile

Parmi mes meilleurs amis, les héros du Clan Vivia, une série de polars et nouvelles que j’écris depuis une dizaine d’années dans l’univers du sport automobile.

 

Comme Serge Dalens, je suis convaincu que les personnages de fiction vivent dans un univers parallèle où ils entraînent les lecteurs et le narrateur de leurs aventures. Je suis le biographe de mes personnages. Je rapporte ce qu’ils me confient et qu’ils m’autorisent à raconter.

 

Pourquoi m’ont-ils choisi moi, plutôt qu’un autre ? Sans doute parce qu’ils ressentent des émotions comparables aux miennes, qu’ils en déduisent que je vais les comprendre et raconter leurs vies sous un angle qui leur convient.

La première Vivia

 

L’origine du clan remonte aux sixties quand deux gamins âgés de 12 et 14 ans, Éric Trélor et Freddy Vivien, se projettent dans un avenir où ils veulent devenir pilotes automobiles et dessinent ce qui serait à la leurs yeux la voiture de sport idéale. J’avais vécu une expérience comparable à leur âge.

Une image, une fiction automobile

L’aîné passa son permis, prit une licence de sport automobile et engagea sa NSU TT dans des compétitions. Le plus jeune devint son navigateur en rallye. Il n’avait pas encore l’âge de conduire, mais la fédération permet de devenir co-pilote dès 16 ans. Un sponsor, les montres Time O’Clock, les suivit dans leurs projets. Une Alfa Roméo 1600 puis un coupé 2000 GTV succédèrent à la NSU. Un jour, l’aîné entra dans une écurie de F 2, puis fut engagé en Formule 1. Le sponsor principal suivait toujours et attribua un budget au plus jeune afin de continuer à faire courir l’Alfa Roméo.

Une image, une fiction automobile

Mais un autre aspect extraordinaire de cette histoire, c’est la concrétisation du rêve de gosses des deux amis. Car la petite voiture de sport imaginée par Freddy et Éric au camping de Larmor Plage a vu le jour. Dès qu’il accéda à la Formule 1, Freddy décida de réaliser leur rêve d’enfants. Il allait fabriquer cette petite voiture de sport deux places, 1600 cm3, 680 kg, 150 chevaux, la sportive absolue, sans concession. Il utilisa sa notoriété de pilote de F 1 et fédéra des industriels bretons autour de l’opération. Les Automobiles Vivia venaient de naître. La marque avait été choisie pour afficher le lien avec Freddy Vivien. Une voiture née de l’imagination d’un pilote de F1 attirerait forcément la clientèle sportive. Et qui fut l’avocat chargé de mener les opérations ? Son ami Éric Trélor bien sûr, qui commençait sa carrière d’avocat. Éric devint également tout naturellement le premier pilote à courir sur Vivia dès que les coupés sortirent de l’usine construite à Kervignac, près d’Hennebont dans le Morbihan. Cette sportive absolue ressemblait forcément à l’Opel GT des années 60. Plus légère, plus puissante, pensée pour la course, mais avec un design comparable ! Plus tard, les Automobiles Vivia produiraient d’autres modèles, y compris des GT haut de gamme. Dévid Sarel, filleul d’Éric, deviendrait son navigateur en rallye lors de certaines épreuves, puis il prendrait à son tour le volant en course…

 

L’histoire des Automobiles Vivia continue. Je n’oublie pas qu’elle est née avec une voiture qui ressemblait beaucoup à l’Opel GT.

QUELQUES LIENS

 

Souvenirs et photos d’Opel GT http://circuitmortel.com/2016/02/souvenirs-dopel-gt/

 

Angoisse au bord de la piste pour David Sarel http://0z.fr/U10ZB

Une image, une fiction automobile

Le Pacte du Tricheur, un roman où David navigue son parrain Éric http://amzn.to/1jAhsoF

 

Freddy Vivien, pilote de F1 http://circuitmortel.com/2016/02/quand-la-f1-offre-des-sensations-extremes/

 

Quelques années plus tard, David rencontre des drogués de sport au Rallye du Pays de Vannes http://circuitmortel.com/2015/11/drogues-de-sport/

 

Suivez-moi sur Twitter https://twitter.com/ThierryLeBras2

 

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Thierry Le Bras

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31 janvier 2016 7 31 /01 /janvier /2016 18:48
La marâtre aimait trop la galette...

Pour célébrer la tradition de la Chandeleur et de Mardi Gras, j’ai le plaisir de vous offrir une nouvelle qui met la galette et le blé à l’honneur. Votre guide, David Sarel au temps de sa jeunesse, à l’époque où se déroule un de mes romans, Le Pacte du tricheur, dont la sortie en version papier est imminente. Une fiction dans laquelle David tient le premier rôle…

Si David avait accepté ce déjeuner dominical, c’était juste pour éviter les salades.

 

Grégoire, son père, vivait désormais rue des Betteraves à Betton. Avec Soizick Pierret, l’employée subalterne devenue sa nouvelle épouse. David se rendait de mauvaise grâce dans la demeure où régnait sa pire ennemie. Un fruit pourri à qui il attribuait le prix citron de la convivialité. Par chance, il était rarement invité depuis que son père s’était fait retourner comme une crêpe par la croqueuse de diamants.

La marâtre aimait trop la galette...

David engagea sans enthousiasme sa moto dans l’allée du parc. Comme à chaque fois, son père se montrerait plus glacial qu’un maître d’hôtel anglais. La marâtre dégusterait les saveurs acides de l’accueil réservé par son homme. Bientôt, David serait majeur et fuirait ces corvées. Tant pis si papa en faisait un fromage.

 

Ce fut justement une odeur de fromage fondu qui le saisit à la gorge lorsque Valentine Sorbet, grande amie de Soizick, lui ouvrit la porte. Elle exécrait David. Il la vomissait. La petite Lucrèce, fille de la marâtre, se collait à Valentine comme un chewing-gum ananas à une semelle.

La marâtre aimait trop la galette...

David digérait mal que la mioche usurpât son patronyme. Il lui avait apporté une boite de pâtes de fruits suffisamment sucrées pour attaquer des dents de lait. La moutarde monterait au nez de la marâtre qui détestait qu’on gâtât le fruit de ses étreintes. David sourit en songeant que la senteur et la saveur de l’amalgame du dentiste succéderaient bientôt aux arômes de friandises dans la bouche du petit chou à son papounet officiel.

 

Surprise. Soizick sourit aussi, tout sucre tout miel. Elle lui proposa un Gin Fizz. Elle savait qu’il repartait à moto et espérait le saouler. David ne se faisait guère d’illusions. Qu’il finisse en bière avec l’aspect et la texture d’une marmelade de fruits rouges ne liquéfierait pas ses hôtes. Il demanda un Schweppes dont le goût amer accompagnerait subtilement l’atmosphère.

 

Justine apparut avec un plateau d’amuse-bouche. C’était la sœur cadette de Valentine. Une familière de la maison comme son aînée.

La marâtre aimait trop la galette...

- Oh flûte, j’ai oublié que tu n’aimais pas le fromage, David, bava Soizick. J’ai prévu un repas de galettes et de crêpes avec des rouleaux de galettes au fromage à l’apéritif.

 

D’où l’odeur à gerber, rumina David.

 

- Moi, je me souviens que David n’aime pas le fromage, rattrapa Justine. J’ai préparé quelques roulés avec de la crème à la place.

 

Les convives prirent place autour d’une table ronde, David s’assit entre les deux sœurs. Seule Justine lui adressa la parole. Une touche de cannelle dans une purée de poivrons. Elle papota avec lui pendant que Soizick et Valentine accommodaient les galettes. Bien que ne participant pas aux préparations, Grégoire et la gamine suivirent les cuisinières.

La marâtre aimait trop la galette...

Des fumets alléchants flottaient jusqu’à la salle à manger. Puis les galettes arrivèrent triomphalement sur la table. D’abord accompagnées d’asperges chaudes et d’une vinaigrette au paprika, puis avec des coquilles Saint-Jacques et une sauce citronnelle. Le contraste entre la douceur des mets et les sauces piquantes qui les relevaient taquinait les papilles. David se régala mais masqua son plaisir. Pas question d’accorder une miette de contentement à la marâtre. Le dessert fut servi en milieu d’après-midi. Un gâteau glacé composé de crêpes et de cassis. Mutin, rafraichissant, croquant. L’invité résista à la tentation du champagne rosé et se retint d’accepter une seconde part de gâteau.

 

Après un café corsé, le soulagement de prendre congé arriva enfin. Grégoire et Lucrèce se gavaient de pâtes de fruits en riant dans la canapé. Ils dirent au-revoir du bout des lèvres. David s’en réjouit. Embrasser la petite Lucrèce lui provoquait les mêmes hauts le cœur que la perspective d’avaler un chèvre-chaud. Les trois femmes accompagnèrent David sur le perron.

 

- Les choses ont tourné au vinaigre entre nous, mais je me mets en quatre pour adapter mes menus au rituel de notre famille recomposée, ironisa Soizick.

La marâtre aimait trop la galette...

La réponse gicla comme une tarte aux framboises dans la poire.

 

- Une famille recomposée ou décomposée ? Des effluves plus amères que douces, non ?

 

Le visage de Soizick vira couleur groseille tandis que la Sorbet fondait en larmes saumâtres et que Justine buvait du petit lait.

 

David avait besoin de décompresser.

 

Le déjeuner à Betton lui restait sur l’estomac. Il fit vrombir le moteur de sa moto sur les petites routes de campagne jusqu’à Saint-Germain sur Ille. Puis il revint à Betton le cœur plus léger. Charles Calloc’h, un de ses meilleurs copains de lycée, l’avait invité à dîner. Un gars solide physiquement et mentalement dont la solidarité lui était acquise. Ceinture noire de judo, Charles avait toujours affirmé à David que la morue tomberait dans ses propres excès de méchanceté. Elle finirait en sushis ou en accras. C’était une question de temps. Les Calloc’h habitaient la même commune que la nouvelle famille de Grégoire Sarel, mais dans un quartier où les prix de l’immobilier ne gonflaient pas encore comme un soufflé au moment de servir.

La marâtre aimait trop la galette...

Le jeune homme accepta de bon cœur le kir pétillant offert par le père de Charles. Le goût amer de la liqueur d’orange qui le relevait contribua à l’atmosphère joyeuse. Ici, personne ne voulait le passer au hachoir ni le voir aplati comme une crêpe après un accident. De toute façon, il ne conduirait plus sa moto avant le lendemain. Le menu de la fin du week-end prévoyait qu’il reste dormir chez son ami. Les pâtes au saumon de madame Calloc’h lui parurent un festin de roi et il les digéra comme une salade estivale. Le far breton aux pruneaux fut avalé avec appétit. La bonne humeur enchantait la cuisine familiale !

 

- Les pruneaux, un ingrédient dont je trufferais volontiers la morue qui bouffe mon père, ricana David en fin de soirée.

La marâtre aimait trop la galette...

- De la morue aux pruneaux, voilà une recette originale mais ne l’imprime pas, trancha Charles. Elle t’amènerait des pépins et tu te ferais assaisonner par les poulets !

 

- Je sais, soupira David. J’éviterai les fausses notes au piano. Un jour, ce sera la morue qui finira au placard.

 

- Il restera Lucrèce, de la graine de poison.

 

- Oh, un déchet comme la mère. Une fois qu’elle ne sera plus très fraiche, la petite peste finira recyclée auprès d’une poire dont elle pourrira l’existence…

QUELQUES LIENS A SUIVRE :

 

Soupe à la grimace pour David et Charles en Auvergne http://0z.fr/U10ZB

 

Quelque années plus tard, David découvre des supporters pas comme les autres http://bit.ly/1lEpd2a

 

DESIGNMOTEUR présente une autre fiction automobile sur fond de 24 heures du Mans http://www.designmoteur.com/2014/12/roman-polar-passion-automobile/

 

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Thierry Le Bras

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  • Mon nom : Thierry Le Bras. Profession :  chroniqueur, écrivain, consultant. Ma passion, décrypter les mécanismes psychologiques qui animent les personnes les plus attachantes comme les plus dangereuses. Surtout dans des univers cyniques...
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