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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 17:55

« Chacun sait que le Vendée Globe n’est pas une course ‘’de plus’’, mais la course la plus dure, la plus longue et la plus exigeante qui soit », écrivit Philippe Jeantot (1). Le créateur de l’épreuve qualifiait volontiers son tour du monde d’Everest des marins.     

FG VAINQUEUR 1 JPEG  Le dimanche 27 janvier 2013 restera une date significative dans l’histoire du Vendée Globe. Ce jour-là, un jeune marin bourré de talent, animé par une volonté à toute épreuve et doté d’une grande  intelligence a fait mieux que Phileas Fogg. Il a bouclé son tour du monde en solitaire en 78 jours, 2 heures et 16 minutes. Moins de 80 jours, Un record que même Jules Verne n’aurait pas osé imaginer.

 

La récompense méritée de l’effort et de la volonté

 

François Gabart fait partie des sportifs intellectuels. Il a obtenu son bac avec mention Très Bien avec un an d’avance. Puis il a entrepris des études d’ingénieur qu’il a réussies. Il fait partie des jeunes particulièrement doués et volontaires qui parviennent à allier études et sport de haut niveau. Car en compétition aussi, le Petit Mozart de la voile se révéla précoce ! Il s’est construit un joli palmarès de l’Optimist (Champion de France) à la course au large (2ème de la Jacques Vabre, 2ème du Figaro, Champion de France de course au large en solitaire et maintenant vainqueur du Vendée Globe) sans oublier un titre de Champion du monde jeune en Tornado.

 

Existe-t-il une recette Gabart qui garantit le succès ? Oui, sans doute. Car l’exemple  de sportifs comme François incite chacun à donner le meilleur de lui-même pour atteindre ses objectifs. Et il apporte l’étincelante démonstration que ça marche. Tout au moins en ajoutant une touche personnelle à l’intelligence et au talent, une volonté inébranlable. Un de ses proches témoignait quelques heures avant l’arrivée qu’à 9 ans déjà, l’âge des régates en Optimist, il se préoccupait de son alimentation et des quantités de nourriture qu’il devait absorber afin d’optimiser sa condition physique. Comme le fit Michael Schumacher, mais plus vieux, lorsqu’il courait en F1.   FG--A-LA-BARRE-JPEG.jpg  J’ai suivi l’arrivée de ce 7ème Vendée Globe en direct et les déclarations du skipper de Macif m’ont enthousiasmé. Une leçon de vie pour tous ceux qui traversent des moments de déprime. Un hymne à la volonté. Si les enregistrements de ses interviews étaient diffusés dans les pharmacies et remboursés par  la Sécurité Sociale, les prescriptions d’antidépresseurs enregistraient une chute vertigineuse. Car contrairement à ce qu’ont pu imaginer les spectateurs en découvrant le visage souriant du skipper de Macif sur leur petit écran, rien n’a été facile durant cette course autour du monde  particulièrement disputée.

 

« Je n’ai jamais eu l’impression d’avoir une seconde de pause, témoigna François. Ça a été dur… j’ai appris beaucoup sur moi. J’ai appris que nos  limites se situent très, très loin. J’ai appris qu’on a de l’énergie au fond de soi qu’il faut aller chercher. »     FG-A-LA-BARRE-2-JPEG-copie-1.jpg  La course ayant été très difficile contre Armel Le Cléac’h, François Gabart a dû la mener au rythme d’une régate pour devancer son valeureux rival. Dans ce contexte de compétition acharnée nonobstant l’estime entre rivaux, la discrétion fit partie de la stratégie de course. Pas question d’avouer ses ennuis lors des vacations. Mais François a bien subi en moyenne l’emmerdement par jour que lui avait annoncé le professeur Desjoyeaux avant le départ. Simplement, il ne les a pas révélés, ce qui a laissé croire à tort qu’il vivait une course presque tranquille.

 

« Je suis quelqu’un de plutôt positif dans la vie, rapporta-t-il. Quand on se plaint tout le temps, les ennuis restent avec toi. Quand tu ne te plains pas, les ennuis passent, ou au moins, tu ne les vois pas. »

 

Un exemple à méditer et suivre dans la vie quotidienne.

 

Un prince de la communication

 

- Avez-vous pris plus de risques que les autres ? lui demanda l’intervieweur officiel à sa descente du bateau.

 

- Non, je ne pense pas, répondit François Gabart avec un grand sourire. La Macif (nom de son bateau), c’est une assurance. On gère le risque. »

GABART-EN-MER-JPEG.jpg

Et le risque pour un sponsor avec un skipper de sa classe, il est nul. La voile représente déjà un vecteur de communication exceptionnel, proche de la nature, non susceptible d’être accusée de pollution. Alors, quand le pilote de F1 des mers gagne, le retour sur investissement est énorme. Avant l’arrivée déjà, Gérard Andreck, président du groupe Macif, reconnaissait que les résultats en termes de notoriété dépassaient ce qui avait été envisagé. Le nom de l’assureur avait été cité plus de 22.000 fois dans la presse. Et c’était avant les heures de direct sur l’arrivée, avant les interviews de François Gabart, excellent communiquant. Il est trop tôt pour chiffrer les bénéfices que tirera Macif de l’opération. Mais rappelons qu’en 1996 et 1997, les 5 MF investis par le département de  Vendée sur la course avaient généré 57 MF de retombées économiques et médiatiques. Colossal !

 

Bientôt un livre ?

 

J’ai coutume de souligner que l’univers du sport est le cadre idéal de romans, récits, thrillers. Suspense, angoisse, danger, cadres exceptionnels, héros charismatiques, tous les ingrédients du best-seller sont réunis.   COUV MAG VG

J’ai suivi des Vendée Globe et raconté des éditions de l’épreuve. Notamment celle de 1996 et 1997 (1) qui se déroula dans un climat particulier à cause de plusieurs naufrages. J’ai ensuite dirigé la rédaction d’un magazine spécial consacré à l’édition 2000 – 2001. Un beau produit réalisé en partenariat entre l’éditeur de presse pour lequel  je travaillais et Philippe Jeantot, le créateur de l’épreuve, l’organisateur de plusieurs éditions, celui sans qui rien n’aurait été possible, celui qui a conçu le concept grâce auquel une société apparentée à un quotidien sportif réalise aujourd’hui une très belle opération en ayant décroché la négociation des droits télévisés du Vendée Globe à l’étranger. A cette époque, le président du groupe de presse au sein duquel je travaillais était aussi  tenté par la création d’un magazine sur le web qui se serait appelé Wincheur et dans lequel  je devais assumer des responsabilités éditoriales. Le groupe de presse a été démantelé, hélas. Puis un peu plus tard, Philippe Jeantot a été sournoisement évincé de son épreuve. J’ai pris des distances avec le Vendée Globe. Le Vendée sans Philippe Jeantot, ce n’était plus tout à fait le Vendée dans mon esprit. J’ai admiré les exploits des marins qui effectuaient ce tour du monde en solitaire sans aucune assistance extérieure, mais avec moins de ferveur et je n’ai plus cherché à écrire sur la course. Cette année, pour la première fois, je l’ai regretté. J’aime les sportifs de haut niveau qui réussissent aussi leur scolarité et leurs études.  François Gabart, premier de classe et grand compétiteur m’a épaté. Sa victoire fait partie des événements sportifs que je n’oublierai pas, un peu comme celle d’Olivier Panis au GP de  Monaco 1996, le premier Monte-Carlo remporté par Sébastien Loeb, les Routes du Rhum gagnées par Laurent Bourgnon, ou encore le premier titre européen de Christophe Lemaître sur 100 mètres.     FG-VAINQUEUR-2-JPEG.jpg  Alors oui, j’ai regretté de ne pas avoir travaillé sur cette édition, de ne pas avoir prévu de livre dans lequel j’aurais raconté la splendide victoire de François Gabart, de ne pas être son biographe, de ne même pas avoir créé l’occasion de le connaître personnellement. Mais je suis convaincu que des auteurs ont prévu cet ouvrage que j’ai laissé passer, que certains collaboreront au récit par François  de son tour du monde, du duel de tous les instants avec Armel Le Cléac’h, de cette remontée du chenal où l’émotion était à son comble et le vainqueur magnifique. « J’ai toujours envie de progresser, j’ai toujours envie d’être un peu meilleur et après ce Vendée Globe, je crois que je suis un peu meilleur », confia François Gabart peu après l’arrivée. Décidément, cette aventure humaine et sportive, j’ai vraiment hâte de la découvrir dans un récit signé du skipper !

 

(1) cf la préface de VENDÉE GLOBE, La course la plus folle du monde racontée par les skippers, Éditions Gérard de Villiers et La Découvrance, 1997 (un livre que j’ai écrit sous le pseudonyme Thierry Georjan)

 

QUELQUES LIENS A SUIVRE

 

Le site officiel de François Gabart

http://www.francois-gabart.com/

 

Un roman jeunesse dans le monde de la course au large ; c’est moi qui l’ai fait ; malfaiteurs, maléfices et suspense au programme !

http://polarssportsetlegendes.over-blog.com/article-gare-a-la-main-du-diable-disponible-en-format-e-pub-111556271.html

 

Gare au clavier de l’auteur : du récit au roman

http://polarssportsetlegendes.over-blog.com/article-gare-au-clavier-de-l-auteur-du-recit-au-roman-104649943.html

 

 

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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 12:38

à Noël ou à d’autres occasions

 

On a plus de plaisir à donner qu’à recevoir. Tout au moins pour ceux qui ne sont pas atteints de cupidité chronique ou du syndrome de piratage de tout ce que possèdent les autres. Un livre symbolise l’attention que vous portez à ceux que vous aimez. Pourquoi ? Parce que quel que soit son prix, du livre de poche  au luxueux coffret en passant par l’e-book, vous aurez cherché l’ouvrage qui fera plaisir au bénéficiaire du cadeau. Vous vous serez préoccupé de ce qui l’intéresse, donc de lui. Les idées que je soumets ici ne sont que des propositions. Bien sûr, je fais un peu la promotion des auteurs que j’aime et de mes propres ouvrages, mais surtout, je vous invite à réfléchir à vos cadeaux en vous suggérant une méthode toute simple. Qu’est-ce qui fera plaisir à la personne que vous voulez gâter ? Qu’est-ce qui lui fera chaud au cœur et lui fera comprendre que votre cadeau est une marque d’amour ou d’amitié ?

1 de couv

Parmi mes coups de cœur de l’année, Alpine Berlinette, l’icône des années, un ouvrage richement illustré signé Enguerrand Lecesne. J’ai eu le plaisir de participer à l’iconographie en apportant quelques photos prises au cours des années 70. Mais ce n’est pas ma modeste participation que je vante ici. L’ouvrage apporte un vrai plus en donnant largement la parole aux pilotes qui ont participé à l’écriture de la grande histoire Alpine Renault.

http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2012/02/18/alpine-berlinette-l-icone-des-annees-bleues.html   1 DE COUV  Vous aimez les nouvelles, l’humour, le détournement cynique du vocabulaire gourmand ? Dégustez mon menu de lecture du jour, 7 Nouvelles pimentées. Chacune comporte un titre, et aussi en sous-titre le nom d’un plat inspiré des saveurs que dégage l’histoire.

http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2012/06/06/7-nouvelles-pimentees.html

 COUV GARE A LA MAIN DU DIABLE  Avec le Vendée Globe, la course au large est en vedette dans l’actualité. Mon roman GARE A LA MAIN DU DIABLE est disponible en format e-pub depuis l’automne. C’est un thriller cross-age teinté de fantastique. Un scénario ou superstitions maritimes et malfaiteurs rodent autour d’un valeureux skipper. La bande d’adolescents avec qui il a sympathisé quelques semaines avant le départ de la Transat Saint-Malo – Newport parviendra-t-elle à le sauver ?

http://polarssportsetlegendes.over-blog.com/article-gare-a-la-main-du-diable-disponible-en-format-e-pub-111556271.html

    COUV CHICANES ET DERAPAGES opt  Toujours disponible pour les fêtes, mon polar Chicanes et dérapages de Lorient au Mans, une aventure périlleuse dans le milieu sauvage de la course automobile.

http://sebsarraude.tumblr.com/post/23431276990/chicanes-et-derapages

    COUV LES NOIRES PLEIN POT 2  Découvrez Sébastien Sarraude, nouvelliste de talent. Ses textes colorés vous réservent des surprises, tant ceux intégrés à des recueils que les nouvelles en ligne ou parues isolément. En plus, certaines sont disponibles sans ouvrir votre porte-monnaie.

http://sebsarraude.tumblr.com/

    ERIC-LEQUIEN-ESPOSITI-JPEG.jpg  Sortez des sentiers battus. Si vous osiez les univers d’un auteur qui pense autrement et vous pilote en jouant avec les mots dans des univers de science-fiction fascinants ? Embarquez pour la planète d’Éric Lequien Espositi. Vous ne regretterez pas votre croisière.

http://eric-lequien-esposti.com/    

    GILLES-GAIGNAULT-JPEG.jpg  Vous voulez enthousiasmer un fan de F1, des 24 Heures du Mans, de rallye, de Moto GP ou d’une autre discipline de la grande famille des sports mécaniques ? Bientôt un superbe livre de Gilles Gaignault racontant 40 ans de souvenirs au cœur de la course. Vous pouvez le commander dès maintenant.

http://www.autonewsinfo.com/2012/12/03/livre-40-ans-au-coeur-de-la-course-69835.html

    COBEN-JPEG.jpg  Voilà, quelques suggestions parmi d’autres. Moi, j’espère recevoir le dernier Harlan Coben, A découvert, une nouvelle aventure de Myron Bolitar. Et j’attends avec impatience le sixième tome de la série Henderson’s Boys. Les cinq premiers sont géniaux. Le suspense monte crescendo. Aussi captivant pour les adultes que pour les adolescents !

http://www.harlan-coben.fr/site/accueil_site_harlan_coben_&1.html

et

http://www.cherubcampus.fr/hendersons-boys/

 

QUELQUES LIENS A SUIVRE

 

Un conte de Noël automobile, Vintage (et gratuit)

http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2008/12/20/noel-premonitoire.html

 

Un conte de Noëlle (et ce n’est pas une faute d’orthographe)

http://0z.fr/r8RvN

 

D’autres idées de cadeaux pour fans de la course automobile

http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2010/12/15/cadeaux-de-noel-pour-pilotes-de-l-ouest-et-d-ailleurs.html

 

Thierry Le Bras    

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23 novembre 2012 5 23 /11 /novembre /2012 15:53

Quand on est vivant, répond Michel Sardou dans une chanson de 1973. Mais au plan marketing, le bon temps, c’est d’abord le temps rétro.   R8G.JPG  Et la recette de succès ne se limite pas au design ni à l’utilisation de marques et looks vintage dans le secteur de l’automobile. Versions Gordini chez Renault, Cooper, Fiat 500, DS, Ford Mustang, Chevrolet Camaro, les modèles inspirés du tourbillon des sixties et des seventies séduisent plus que jamais. Une nouvelle Alpine surfera bientôt sur cette vague qui soulève un incroyable enthousiasme pour les courses et démonstrations de véhicules vintage.     BELLE-ET-SEB-JPG.jpg  La mode rétro cartonne dans le monde du cinéma, celui de la BD, celui du roman. Belle et Sébastien, la mythique série des années soixante, renaît. Ce sera un film de Nicolas Vannier. Mehdi El Glaoui, qui incarna  le fameux Sébastien, sera présent. Mais le temps ayant passé, il tiendra le rôle d’un adulte cette fois. Mehdi a confié au Parisien –Aujourd’hui en France qu’il écrivait un livre sur la série TV Belle et Sébastien. Sortie, décembre 2013. J’ai hâte de le lire !   SLC.jpg

Le spectacle Salut les copains triomphe au Folies Bergères. Toutes les chansons ont une histoire, le livre de Frédéric Zeitoun, est adapté sur scène. En BD, Michel Vaillant et Alix restent toujours des stars, fût-ce dans un concept actualisé. Le vintage et le rétro accommodés à la sauce épicée des sixties offrent assurément les plus délicieuses saveurs de succès des années 2010 !!!

 

QUELQUES LIENS A SUIVRE

 

Le spectacle Salut les copains

www.salutlescopains.fr

 

Toutes les chansons ont une histoire devient un spectacle

http://spectacles.premiere.fr/Salle-de-Spectacle/Spectacle/Toutes-Les-Chansons-Ont-Une-Histoire-2016647

 

Un court scénario avec Ronan Le Mat en 1964…

http://polarssportsetlegendes.over-blog.com/article-premiere-sortie-de-piste-pour-ronan-86011129.html   1 DE COUV 

Ronan Le Mat, qui  est aussi un acteur écorché vif et malmené d’une de  mes 7 Nouvelles pimentées

http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2012/06/06/7-nouvelles-pimentees.html

 

Une histoire conviviale dans l’atmosphère de mon prochain roman, au cœur du tourbillon des sixties

http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2010/09/06/66-cuisine-sympathique.html

 

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Thierry Le Bras    

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24 mai 2012 4 24 /05 /mai /2012 16:31

dans le répertoire d’Alain Chamfort

 

Manu Manuréva

Où es-tu Manu Manuréva ?

Bateau fantôme toi qui rêvas

Des îles et qui jamais n'arrivas

Là-bas,  

MANUREVA-PAR-TL.jpg

    Où es-tu Manureva fait partie des plus beaux titres chantés par Alain Chamfort qui en est un des auteurs compositeurs  avec Serge Gainsbourg et Jean-Noël Chaléat. Sorti pour la première fois en 1979, il est repris dans Elle et lui, le nouvel album du chanteur. Lors du premier enregistrement, Véronique Samson battait des mains en cadence. Cette fois, l’artiste l’interprète en duo avec Audrey Tautou.

 

De Pen Duick IV à Manureva

 

Où es-tu Manureva, c’est l’histoire d’Alain Colas et de son trimaran, l’ex Pen Duick IV construit par Éric Tabarly. Avec ce voilier, Alain avait remporté la Transat anglaise 1972 devant le Vendredi 13 de Claude Lelouch barré par Jean-Yves Terlain. Puis l’année suivante, après l’avoir rebaptisé Manureva par amour pour Teura, son épouse tahitienne, il avait bouclé à son bord un tour du monde en solitaire en passant par le Cap Horn. Il fut le premier à réaliser cet exploit avec un multicoque.   COUV-NAV-SOL.jpg

    J’ai raconté les péripéties de cette circumnavigation dans NAVIGATEURS SOLITAIRES AUTOUR DU MONDE, un livre paru en 1976 aux Éditions La Découvrance que j’ai signé sous le pseudonyme Thierry Georjan. Manureva et son dernier capitaine représentent quelque chose de particulier pour moi. D’une part, Pen Duick IV, devenu Manureva, a marqué le début de ma passion pour la course au large. Je n’avais pas encore quatorze ans à sa sortie du chantier en 1968. Mais l’originalité du bateau m’avait fasciné. Il n’était pas comme les autres. J’ai eu l’occasion de le voir de près et de le photographier en 1973 lorsqu’Alain Colas partait pour son tour du monde. La première illustration de cette note est d’ailleurs une carte postale dont j’ai vendu le cliché fin 1973 à Cim. J’ignorais encore que les destins du voilier et de son skipper seraient exceptionnels,  dans la victoire comme dans le drame.

 

Mythe et mystère

 

1978. Un vent d’aventure souffle sur note société. Le Paris-Dakar et la Route du Rhum voient le jour à quelques mois d’intervalle. A l’époque, le calendrier des courses transocéaniques n’est pas aussi fourni qu’aujourd’hui. Certains navigateurs n’ont plus couru depuis la Transat anglaise 1976. Michel Étevenon va leur offrir l’occasion d’en découdre sur une longue traversée de Saint-Malo à Pointe-à-Pitre. Les jours précédant le départ, une foule incroyable se presse autour des bassins de la cité corsaire. C’est la première page de l’histoire d’une course légendaire.   Alain-Chamfort---Manureva.jpg

    Parmi les partants, Alain Colas. Le vainqueur de la Transat anglaise 1972 aurait bien pris la mer à la barre de Club Méditerranée, son géant de 72 mètres. Mais le bateau, loué au Club Med, n’est pas disponible pour l’épreuve. Alain s’alignera donc sur son fidèle Manureva. Le trimaran n’est pas le voilier le plus fringuant de la flotte. De jeunes coursiers des océans semblent désormais plus rapides. Ils sont plus légers, plus toilés, mieux taillés pour la vitesse pure. Pourtant, l’improbable se produit. Les conditions météorologiques sont très dures en début de course. Manureva s’invite dans le peloton de tête. Bientôt, il sera seul en tête. Mais le 17 novembre, Manureva ne répond plus. Alain Colas et son bateau ont disparu dans la tempête. Pas de balise Argos ni de moyens de communication comparables à ceux d’aujourd’hui. Les recherches ne seront déclenchées que plusieurs semaines plus tard, trop tard compte tenu des hypothèses de dérive envisageable. Manureva a-t-il sombré rapidement, s’est-il disloqué, a-t-il flotté plusieurs jours après avoir chaviré ? Son skipper a-t-il été éjecté au moment de l’accident ? A-t-il survécu quelques heures, quelques jours, accroché à l’épave ? Personne ne le sait encore aujourd’hui. Certains esprits chagrins ont imaginé des hypothèses peu flatteuses. Le navigateur aurait organisé sa disparition pour fuir des créanciers. Ce mensonge trouva un certain écho auprès d’un public mesquin toujours prêt à diffamer et salir les autres. Ces diffamations m’avaient horrifié et me scandalisent encore. Manureva et Alain ont disparu comme ils avaient vécu, en héros hors norme. Merci à Alain Chamfort de ne pas les oublier et d’honorer leur mémoire.

 

QUELQUES LIENS A SUIVRE

 

Robin Lee Graham, un autre navigateur dont j’ai raconté l’histoire dans NAVIGATEURS SOLITAIRES AUTOUR DU MONDE

http://polarssportsetlegendes.over-blog.com/article-gare-a-la-main-du-pirate-87361739.html

 

Sur terre comme sur mer, des pilotes cèdent à l’appel des horizons lointains http://bit.ly/2g6fimT

 

Le pif d’un marin breton au service de la course auto http://circuitmortel.com/2016/06/circuit-du-mans-un-skipper-conseille-un-team-dans-ses-choix-de-pneus/

 

Thierry Le Bras

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22 mars 2012 4 22 /03 /mars /2012 12:13

Suspense, héros aux caractères bien trempés, dérapages incontrôlés, des ingrédients communs au sport et à la littérature. Sport et fiction font à l’évidence bon ménage.

 

En France pourtant, les romans dans le monde du sport n’occupent pas encore la surface qu’ils mériteraient dans les vitrines des libraires. Dommage, d’autant que quand un éditeur de premier plan s’en donne la peine, les fictions dont l’action se situe dans l’univers du sport cartonnent. Pour preuve les tirages des polars d’Harlan Coben mettant en scène Myron Bolitar et son inséparable compère Win, un garçon qu’il ne faut pas chercher et que beaucoup rêveraient d’avoir comme meilleur ami.

PORTRAIT-SEB-SARRAUDE.jpg

Mais, à l’instar des champions sportifs, ne nous plaignons pas et battons-nous plutôt afin d’offrir à l’univers du sport la place qu’il mérite dans celui du livre. Je ne suis pas le seul à aimer situer des actions au bord des circuits de course automobile. D’autres suivent… la même piste. Parmi eux, Sébastien Sarraude, auteur de nouvelles et bientôt de romans dont certains acteurs sont des pilotes. Je vous invite à découvrir son blog au plus vite en cliquant sur :

http://sebsarraude.tumblr.com

 

N’oublions que dans le domaine des sports mécaniques qui m’est cher  comme l’auront remarqué les visiteurs de ce blog, la BD a ouvert la voie depuis plusieurs décennies. Je pense d’abord à Michel Vaillant. Un site et un  forum officiels  rapportent quotidiennement son actualité :

http://michelvaillant.com   9782723484336-L-1-.jpg

Et un nouvel auteur est venu plus récemment enrichir les bibliothèques des amateurs de sports et de fictions. Il s’agit de Christian Papazoglakis, auteur phare de la collection Plein Gaz chez Glénat. Cette nouvelle collection de bandes dessinées se tourne résolument vers l'automobile. Elle comprend des récits historico-sportifs et des pures fictions. Harry Octane, le héros des albums de fiction, est un pilote des années soixante. Bienvenue dans le monde des belles mécaniques et du Vintage :

http://www.glenatbd.com/bd/collections/plein-gaz.htm

et

http://studio-pakap.blogspot.fr

 

Nul doute qu’à l’instar des BD, les romans dans le monde du sport vont conquérir eux-aussi un lectorat de plus en plus fidèle et de plus en plus nombreux.

 

J’ai récemment été interviewé par une journaliste d’un magazine sur le thème du sport dans les romans policiers. Je ne manquerai pas de vous informer de l’arrivée de ce périodique dans les kiosques. J’attends moi-même sa sortie avec impatience. Non seulement à cause de la pertinence des questions de la journaliste qui m’a contacté, mais aussi parce que je ne serai pas le seul interviewé. D’autres auteurs et des éditeurs donneront également leur point de vue dans cet article.

 

QUELQUES LIENS A SUIVRE :

 

Circuit mortel à Lohéac, un polar mené à 300 à l’heure dans le monde de la course auto. Je suis l’auteur de ce livre dont une des présentations se trouve à la fin d’un article que j’ai consacré à Didier Pironi sur un site spécialisé

http://www.endurance-info.com/article.php?sid=1647   1-de-couv.jpg

Le « roman » vécu de l’Alpine Berlinette, icône du sport automobile et d’une époque devenue Vintage. Un livre d’Enguerrand Lecesne paru récemment chez ETAI. Je vous le conseille, non seulement parce que j’ai fourni quelques photos pour l’illustration, mais surtout parce qu’il apporte un vrai plus aux lecteurs, fussent-ils déjà des connaisseurs en matière de Berlinette

http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2012/02/18/alpine-berlinette-l-icone-des-annees-bleues.html

 

Michel Vaillant incorporé au Team Dupuis

http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2010/09/29/transferts.html

 

Thierry Le Bras  

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 15:26

Un roman dont les héros sont un pilote automobile et son chien

 

« Agir avant de réagir ».

 

« La voiture va où vont les yeux ».

 

« Il (le champion dont le narrateur était le passager) enfonça la pédale d’accélération ».

 

« Je n’ai jamais connu rien de tel. La sensation de vitesse ! Rien sur terre ne peut égaler ça. »   1-DE-COUV-ART-COURIR-SOUS-LA-PLUIE.jpg

Qui rapporte de tels propos ? Un moniteur de pilotage ? Un journaliste spécialiste de course automobile ? Non, un chien, un bon chien, un brave chien, un chien de pilote, un être proche de l’homme, doté d’une intelligence insoupçonnée et injustement brimé par une enveloppe canine qui lui interdit l’usage de la parole et de ses pouces.

 

Enzo, le chien narrateur, vit avec un pilote. Il partage ses joies, ses peines, celles de sa famille. Il passe des journées entières devant la télévision branchée sur des chaînes de sport automobile. Il partage notre passion et sait tout sur le sport qui nous fascine. Peut-être nous en remontrerait-il sur l’histoire de Ferrari, d’Alfa-Roméo ou de Lotus.

 

Il exprime son avis sur les pilotes

 

« Un héros sans défaut n’a aucun intérêt pour le public et pour l’univers, qui est bâti sur des conflits et des oppositions, les forces irrésistibles rencontrant les objets inamovibles », affirme-t-il. « C’est typiquement pourquoi Michael Shumacher, un des pilotes de Formule 1 les plus doués de sa génération, vainqueur de plus de courses, de championnats, détenteur de plus de pole positions qu’aucun autre pilote, est souvent oublié des listes de fans de sport automobile. Il n’est pas comme Ayrton Senna, qui utilisait souvent les mêmes tactiques sournoises et osées que Schumacher, mais avec un clin d’œil, et c’est pourquoi on disait de lui qu’il était charismatique et sensible, et pas froid et distant comme Schumacher. »

 

Tout au long des pages de ce roman captivant, Enzo, chien plein de bon sens et d’humour, analyse la vie en soulignant sa ressemblance avec la course automobile. Une course, c’est quelque part un concentré des temps forts de la vie.

 

La lecture, expression suprême du luxe

 

« Piloter, c’est un truc d’égoïste », me confia un jour Olivier Panis.

 

Le pilotage d’une voiture de course offre en effet un plaisir intense à l’écart des autres. Le temps passé dans le cockpit ne se partage pas. C’est un moment de jouissance unique pendant lequel rien d’autre ne compte.

 

Lire aussi, c’est un truc d’égoïste. Car le lecteur s’immerge dans un monde parallèle. Il y vit des temps forts avec les héros de l’histoire. Personne d’autre que lui n’a de place dans cet univers, pas même ses proches.   FERRARI-F1-GDE.jpg

Michael Schumacher fut toujours un as sous la pluie ;

ici aux essais du GP de France  2003 à Magny-Cours

 

Accéder à quelque chose d’unique, n’est-ce pas l’attribut sublime du luxe ? Alors, je me permets un conseil. Plongez sans retenue ni complexes dans le monde du luxe. Avec L’art de courir sous la pluie, Garth Stein, l’auteur, vous invite à accéder au luxe pour une somme raisonnable, moins de 20 €. Reconnaissez qu’à ce prix-là, il serait dommage de vous priver d’une histoire hors norme qui fera voyager votre imagination dans un univers fascinant, celui de la course automobile.

 

Ceux qui se souviennent des seventies décèleront peut-être l’influence discrète d’un best-seller de cette époque, Love story. Cette inspiration fut-elle consciente dans l’esprit de l’auteur ? Je n’en suis pas certain. Comme Erich Segal, Garth Stein ne ménage pas ses héros. Pas de mièvrerie, pas d’artifices, mais beaucoup d’émotions et de sensibilité. En tout état de cause, qu’il existe ou non une parenté entre L’art de courir sous la pluie et Love story, le roman de Garth Stein possède une originalité et une force qui en font un  livre à lire absolument

 

Une preuve supplémentaire comme quoi la compétition automobile est un ingrédient de choix dans la composition d’une fiction !

 

L’art de courir sous la pluie

Par Garth Stein

Éditions First

Êvoqué par Garth Stein sur :

http://www.automobilemag.com/features/news/1002_garth_stein_interview_speed_writer/index.html

 

QUELQUES AUTRES LIENS A SUIVRE :

 

Une petite fiction humoristique dans l’univers de David Sarel, avocat et pilote automobile

http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2011/09/13/morue-sauce-piquante-au-menu-du-pilote-automobile.html

 

Œuvres d’art roulantes, course automobile, livre, tout cela fait partie de l’univers de Maître Hervé Poulain

http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2010/10/22/la-bmw-stella-aux-24-heures-du-mans.html

 

Morts en Formule 1, un excellent polar dont l’action se situe dans la discipline reine du sport automobile

http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2010/02/25/morts-en-formule-1-un-livre-a-lire-absolument.html

 

Chicanes et Dérapages de Lorient au Mans, un de mes polars présenté sur le site de la Fédération Française de Sport Automobile

http://www.ffsa.org/article.php?comite=comite12&titre_url=chicanes-et-derapages-de-lorient-au-mans&id=13352

 

La biographie d’un pilote automobile est une histoire aussi riche et palpitante qu’un roman. J’ai eu la chance de rédiger la biographie officielle d’Olivier Panis. Le livre est paru en 2003 chez Hêtre Êdition, Il est présenté sut la page d’accueil du site du pilote

http://www.olivier-panis.com/olivier/

 

Et sur ce blog, deux nouvelles mettant en scène Ronan, futur pilote de course

http://polarssportsetlegendes.over-blog.com/article-premiere-sortie-de-piste-pour-ronan-86011129.html

http://polarssportsetlegendes.over-blog.com/article-une-dame-un-chapeau-une-dauphine-92333449.html

 

Thierry Le Bras  

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5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 12:15

  Les fictions dans le monde de la course automobile et du Vintage ont le vent en poupe auprès des lecteurs de tous âges. Pour preuve le triomphe de Cars et de ses produits dérivés, mais aussi le succès des Éditions Paquet avec leur collection Calandre, sans oublier la collection Plein gaz des Éditions Glénat qui prend le départ de la course aux lecteurs avec un album mettant en scène le pilote automobile Harry Octane, créé par Christian Papazoglakis et ses associés.   COUV-LES-NOIRES-PLEIN-POT-2.jpg

C’est justement sur la triple mode du Vintage, de l’automobile et de la fiction sombre qu’ont  surfé les auteurs des NOIRES… plein Pau, le recueil de nouvelles édité en 2011 par l’association Les Noires de Pau. Toutes les fictions publiées entretiennent un rapport avec le Grand-Prix de Pau qui se déroule chaque année sur un tracé qui emprunte les rues de la ville. Le choix du thème est excellent. La course automobile et la littérature noire se marient parfaitement. Elles se mijotent à partir des mêmes ingrédients, des héros, des tensions extrêmes, des rivalités impitoyables, du suspense, des personnages qui dépassent les limites, des drames… Plus encore que les autres pistes, les circuits en ville exacerbent l’angoisse. Aucune faute n’y est permise.   CLARK-A-PAU.jpg

Le format d’un recueil de nouvelles écrites par différents auteurs présente plusieurs avantages. Les dénouements interviennent rapidement à la grande satisfaction du lecteur impatient. Mais surtout, chaque écrivain transmet dans ses textes ses thèmes de prédilection, voire ses obsessions. Un collectif d’auteurs offre une palette d’émotions, de thèmes, de voyages dans des époques et des univers sociaux variés. Le lecteur des NOIRES… plein Pau remontera le temps pleins gaz aux côtés des auteurs de l’époque contemporaine au début des années 1900. Il croisera des pilotes de fiction, d’authentiques figures historiques du sport automobile, un célèbre gangster, un des plus grands détectives du monde, des paumés, des bolides mythiques arborant fièrement les marques Gordini, Delahaye, Dallara, Mercedes, Bugatti, Lotus, Ferrari, Cooper, BRM, Viper… Comme sur tous les circuits du monde, il trouvera des filles, beaucoup de filles, des pilotes, des bimbos, des femmes de pilotes… Il vibrera aux rugissements des moteurs sauvages, s’enivrera des parfums d’essence.

 

Mais Les Noires… plein Pau relèvent de la littérature noire. Nous ne déambulons pas négligemment dans l’univers du Club des 5. Les scénarii développés par les auteurs ne relèvent pas de success-stories. Les déceptions, les pleurs, les trahisons, les grains de sable qui font dérailler les destins s’invitent au fil des pages. C’est souvent le cas en sport automobile, hélas.   PRESSE-PAU-1.jpg

Félicitations à tous les auteurs pour cet intéressant recueil dans le monde du sport automobile. Je n’émettrai que deux critiques, dans un esprit constructif. J’aurais aimé davantage de dialogues dans certains textes, même si je sais par expérience que ce n’est pas évident dans une nouvelle courte. En outre, je conseillerai aux auteurs de ne pas hésiter à se montrer plus « politiquement incorrects ». N’ayez aucun complexe à mettre plus en avant les côtés sombres et cyniques des personnages, y compris quand il s’agit de vos héros préférés. Mais nonobstant ces deux observations, je conseille à tous les amateurs de littérature noire et de sports mécaniques d’acheter ce recueil. Il est présenté sur le site des Noires de Pau :

http://www.noires-de-pau.com/editions-nouvelles-noires-histoire-fiction.html#=

Vous pouvez vous le procurer en adressant un chèque de 11 € (participation aux frais de port inclus) libellé à l’ordre des Noires de Pau à l’adresse suivante :

LES NOIRES DE PAU

MJC du Lau

Avenue du Loup

64000  PAU

 

Les auteurs ayant participé à ce recueil sont (par ordre de publication de leurs textes dans le recueil) :

Sébastien Sarraude, Jean-Paul Basly, Jean-Marc Croquin, Frédérique Panassac, Jean-Claude Doléans, Régine Bernot, Ninou Dubois, Cécile Laurent-Santran, Christophe Leschiutta, Fabienne Rivayran.

Vous les retrouverez probablement un de ces jours en pleine  promotion d’un polar ou d’un roman noir.

 

QUELQUES LIENS A SUIVRE :

 

Mes vœux politiquement incorrects pour 2012 et le plaisir au volant

http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2011/12/27/2012-l-annee-de-la-relance-decomplexee-du-plaisir-automobile.html

 

De la piste au polar (mon premier polar au cœur de la course automobile)

http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2007/08/30/un-roman-a-lohéac.html

 

Rounds chocs pour Ronnie (une nouvelle illustrée dans la violence du sport automobile et du catch)

http://confidentielpaddocks.over-blog.com/article-rounds-chocs-pour-ronnie-40060607.html

 

L’histoire d’un autre recueil de nouvelles sur fond de sports mécaniques

http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2009/12/26/dures-lois-du-cross.html

 

Des hommages à des pilotes disparus croisés au fil des pages des NOIRES… plein Pau

Mike Hawthorn :

http://confidentielpaddocks.over-blog.com/article-mike-hawthorn-une-vie-de-reve-et-de-cauchemar-43343599.html

Pedro Rodriguez (et son frère Ricardo)

http://www.sportauto-comite12.org/index.php?option=com_content&view=article&id=715:la-saga-des-freres-rodriguez-au-mans&catid=1:circuit&Itemid=3

Jim Clark

http://confidentielpaddocks.over-blog.com/article-jim-clark-un-des-plus-grands-seigneurs-de-la-course-48083954.html

 

Thierry Le Bras  

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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 12:31

Au cinéma, le rôle de Tintin fut interprété par… Talbot.   JP-TALBOT-1.jpg

Tintin et les sports mécaniques, c’est une véritable histoire d’amour. Grand voyageur, jeune homme intrépide, le journaliste belge pilota avec brio les bolides les plus performants, qu’il s’agisse de motos, de voitures ou d’hélicoptères.   TALBOT-LE-MANS.jpg

Si le film de Spielberg cartonne actuellement dans les salles, Tintin avait déjà existé sur grand écran. Deux films franchement réussis virent le jour au début des sixties.   Le Mystère de la Toison d'or, d’abord, réalisé par Jean-Jacques Vierne en 1961, puis  Les Oranges bleues, réalisé par Philippe Condroyer en 1964. Le rôle de Tintin y était interprété par Jean-Pierre Talbot. Talbot, un nom prédestiné pour un acteur jouant le rôle d’un fonceur qui multiplie les scènes d’action aux commandes d’engins mécaniques. Car si la marque Talbot a disparu aujourd’hui, elle fut longtemps symbole de voitures de qualité. Au temps d’Hergé, des pilotes tels que Raymond Sommer, Louis Chiron et Pierre Levegh défendirent les Talbot bleu France en Grand-Prix et au Mans.   JP-TALBOT-4.jpg

A vrai dire, rien ne prédestinait Jean-Pierre Talbot au cinéma. Le jeune homme qui allait devenir Tintin pour des millions de spectateurs et de téléspectateurs fut repéré sur une plage d’Ostende où il était moniteur de sport pendant les vacances. Jean-Pierre avait seize ans et se destinait à l’enseignement, pas à une carrière de comédien. C’était un sportif accompli qui courait le 100 mètres en 11’’8 et sautait 6,20 mètres en longueur. Il accepta le rôle et obtient l’autorisation de ses parents pour les tournages. Mais il refusa par la suite d'entrer dans la peau  d’autres personnages. « Je ne pouvais pas refuser de jouer Tintin, témoigne-t-il. Mais avant de l'incarner, j'avais déjà choisi ma vie, devenir instituteur puis directeur d'école, ce que j'ai fait jusqu'à ma retraite. Et puis, ne pas faire d'autres films m'a permis de rester Tintin aux yeux de tous. »  JP-TALBOT-2.jpg

Jean-Pierre Talbot a soixante-huit ans désormais. Il a atteint ses objectifs, pris sa retraite et raconté son expérience dans un livre intitulé J’étais Tintin eu cinéma, paru aux Éditions Jourdan.

(cf http://www.editionsjourdan.com/fichelivre.php?livre=41 )

Curieuse coïncidence, Jean-Pierre, qui porte le nom d’une grande marque de l’histoire automobile et joua le rôle d’un journaliste adroit au guidon comme derrière un volant est né à Spa, commune qui abrite un des circuits les plus mythiques du monde. Et aujourd’hui encore, il habite tout près de Spa. Il aurait aussi pu jouer Mauro Caldi ou, avec ses cheveux teints en brun, Michel Vaillant !

 

QUELQUES LIENS (mis à jour le 30 mai 2016)

 

Les autos de Tintin

sur le site de François de Dardel :

http://dardel.info/tintin/index.html

le livre Hergé, Tintin et les autos aux Éditions Moulinsart

http://www.toys-collection.com/tintin/tintin-herge-les-autos.htm

 

DESIGNMOTEUR présente l’exposition 50 ans de style Bond http://www.designmoteur.com/2016/04/james-bond-007-exposition-50-ans/  
 

Héros de BD publié dans le journal Tintin, Michel Vaillant poursuit sa carrière à l’époque des loups de la finance http://bit.ly/1Xo4tJh  

 

Auteur obsédé par la course automobile rêve d’être pilote officiel, au moins une fois… http://bit.ly/1nGocrQ  

 

Ronnie, né pour devenir personnage de BD  http://0z.fr/DwoeM  

 

Bolonié, tricheur pathologique au point de devenir drôle http://0z.fr/110Cx  

 

Thierry Le Bras    

 

Pour optimier la visibilité du blog  et des artciles qu'il contient, je dois l'inscrire sur des anniaies. La mention qui sui correspond à la procédure d'inscription sur l'annuaire Paperblog :

« Je valide l’inscription de ce blog au service Paperblog sous le pseudo teamvivia56 ».   

 

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27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 11:19
une mésaventure de Robin Lee GrahamRL-4.jpg

Parmi les pires dangers qu’affrontent les navigateurs figure la piraterie maritime. J’ai choisi de rapporter aujourd’hui un moment de terreur qu’affronta Robin Lee Graham, le plus jeune circumnavigateur solitaire de tous les temps puisqu’il appareilla à seize ans. Au retour, il raconta son tour du monde dans un livre intitulé Dove. Ce récit fut et demeure un coup de cœur pour moi. J’espère vous le faire partager.  

 

Robin Lee avait commencé son périple en 1965. Son voyage dura cinq ans. Il fit de nombreuses escales au cours desquelles il travailla à terre afin de gagner un peu d’argent.   PORTRAIT-1-ROBIN-LEE.jpg

L’adolescent parti de Californie devint un homme au cours du périple. Il fit la connaissance de Patti, une jeune femme qu’il épousa. Patti le rejoignait aux escales. Un soir, le couple crut sa dernière heure arrivée. Robin Lee et Patti avaient mouillé leur voilier le long d’une petite île au large de Nassau. Tout à la joie de la navigation à deux et de la découverte de sites paradisiaques, ils ne se doutaient pas du danger qui rôdait. A deux heures du matin, le bruit d’un moteur les réveilla. « Un bateau de cent cinquante pieds était en train de glisser devant nous, sans le moindre feu, se souvient Robin Lee. Tout à coup, un projecteur s’est allumé de l’autre côté de l’eau et a balayé la crique à l’opposé de l’endroit où nous étions amarrés. »

 

Comme dans un polar

 

Tapis dans leur cabine, Robin Lee et Patti ne pouvaient qu’attendre. Un quart d’heure s’écoula. Une éternité.

 

« Toute la scène avait l’air issue d’un roman policier, reprend le navigateur. Tout le monde sait qu’il y a des contrebandiers dans ces eaux et j’étais certain qu’il s’agissait d’un bateau qui faisait du trafic. »   PORTRAIT-2-ROBIN-LEE.jpg

 

Les bandits des mers ne laissent pas de témoins derrière eux. Selon les registres des Lloyds de Londres cinq à dix bateaux disparaissaient corps et biens chaque année sans laisser la moindre trace à cette époque. Combien furent victimes de pirates ? Beaucoup sans doute. Les Caraïbes méritent bien leur réputation sulfureuse.

 

Robin Lee connaissait les dangers des traversées transocéaniques. De terribles tempêtes avaient secoué son bateau avec rage. Un cargo l’avait abordé. Un démâtage l’avait contraint à fabriquer un gréement de fortune pour rejoindre un port. Il avait subi des attaques de requins. Il savait que certains marins comparent les conditions de navigation à la guerre tant la vie en mer se montre cruelle. Le skipper de Return of Dove possédait un caractère bien trempé. Mais malgré son courage et son sang froid, il n’avait pas appris à se battre contre des pirates. Il n’avait pas d’arme efficace à bord pour un tel affrontement.

 

Un repère de la mafia

 

L’atmosphère nocturne accroît l’angoisse. Blottie contre Robin Lee, Patti sentait sa gorge se serrer et sa bouche devenir sécher. Son cœur battait si fort qu’il lui semblait que les pirates allaient l’entendre.  ROBIN-LEE-ET-PATTY.jpg

    « Nous étions en danger, poursuit le navigateur. Que nous auraient fait ces gens s’ils avaient découvert que nous avions assisté à tout leur manège ? Je préfère ne pas l’imaginer. »

 

Ce jour-là, les Dieux de la mer décidèrent de protéger l’équipage de Return of Dove. Le navire suspect fit marche arrière pour sortir du récif et disparut dans la nuit, tous feux éteints.

 

« Un de nos amis nous a conseillé de ne rien dire de ce que nous avions vu, conclut Robin Lee. Il se passait tout le temps des choses curieuses dans cette région. Un gars qui avait trouvé une caisse de bière sur la plage en ouvrit une bouteille. Elle était pleine de billets de cent dollars. On prétend que l’île Paradise est l’un des coins favoris de la mafia. O.K., ils peuvent la garder. Nous en trouverons bien une autre pour nous … »

 

QUELQUES LIENS A SUIVRE

 

Gare à la main du diable

Mon dernier roman, un thriller jeunesse teinté de fantastique dans l’univers de la course au large.   COUV GARE A LA MAIN DU DIABLE

  Les superstitions maritimes y tiennent une place importante. A la fin du livre, je raconte les superstitions auxquelles croient les navigateurs, et je souligne particulièrement celles qui impressionnaient Robin Lee :

Les superstitions maritimes y tiennent une place importante. A la fin du livre, je raconte les superstitions auxquelles croient les navigateurs, et je souligne particulièrement celles qui impressionnaient Robin Lee :

https://www.monpetitediteur.com/gare-a-main-diable-thierry-bras-zonelivre-fr/  

et

http://polarssportsetlegendes.over-blog.com/article-nouveaute-polar-81824882.html

 

Dove de Robin Lee Graham a un compte Facebook

http://www.facebook.com/pages/DOVE-by-Robin-Lee-Graham/125790077436667

et est présenté sur plusieurs sites américains, p. ex.

http://www.bluemoment.com/dove.html

(il existe une version française que vous pourrez sans doute trouver d’occasion sur un des sites spécialisés dans les ventes aux enchères)

 

Des superstitions aussi dans le monde automobile

http://circuitmortel.com/2015/11/le-13-est-souvent-au-depart-et-pas-que-le-vendredi/

 

Thierry Le Bras
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  • : Le blog de polarssportsetlegendes
  • : Vous aimez le suspense et le danger ? Vous considérez la compétition sportive comme un univers romanesque avec ses angoisses, ses héros, ses exploits, ses enjeux et ses tricheurs ? Vous êtes réaliste et vous savez que des vampires assoiffés de cupidité croisent quotidiennement votre route ? Vous savourez goulument la bonne cuisine, les jeux de mots, la musique vous met de bonne humeur ? Les polars et nouvelles de Thierry Le Bras sont faits pour vous !
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  • Mon nom : Thierry Le Bras. Profession :  chroniqueur, écrivain, consultant. Ma passion, décrypter les mécanismes psychologiques qui animent les personnes les plus attachantes comme les plus dangereuses. Surtout dans des univers cyniques...
  • Mon nom : Thierry Le Bras. Profession : chroniqueur, écrivain, consultant. Ma passion, décrypter les mécanismes psychologiques qui animent les personnes les plus attachantes comme les plus dangereuses. Surtout dans des univers cyniques...

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